Après une demi-page dans Le Figaro, l’ex-Orange se fait copieusement étriller par le même titre de presse.
Après sa sempiternelle ancienne «Nous avons plus que jamais besoin d’un audiovisuel public fort», l’ex-Orange pensait probablement qu’une demie-page dans « Le Figaro » signée Caroline Sallé et Enguérand Renault, suffirait à faire illusion une nouvelle fois
A part chanter les mêmes refrains « une coopération accrue des services publics européens », « le mouvement de fond de concurrence des plateformes américaines » qu’elle remet à toutes les sauces, « le besoin de retisser du lien entre les Français » à l’aube de l’élection présidentielle de 2022 - une sorte de marronnier qu’elle ressort sans grande surprise à chaque rentrée - « la dame de chez Suez » se fait copieusement étriller par Le réalisateur Bruno Dumont très souvent primé à Cannes (entre autres) qui critique dans la version magazine du titre de presse, en indiquant que France Télés c’est « Le pire qui existe en télé».
Extraits:
« En pleine promotion pour la sortie de son nouveau film France, le metteur en scène plusieurs fois récompensé à Cannes a exprimé son profond mépris pour le groupe télévisuel public au micro d’Europe 1 » écrit Le Figaro.fr dans son volet télé, citant l’intéressé « Ils sont aseptisés, bien-pensants, bienséants. Je ne supporte pas cette espèce de ton, cette espèce de représentation des choses très puritaine, très morale.»
Bruno Dumont qui signe, cette année, son onzième film: « France » - une approche satirique impitoyable des médias à travers son personnage principal: une journaliste d’infos vedette prénommée France, interpétée par Léa Seydoux - n’a effectivement pas mâché ces mots au sujet de France Télévisions dans l’émission de radio, «Culture médias».
« Ce n’est pas la première fois que le réalisateur français s’en prend au groupe télévisuel…Dans une interview accordée à Paris Match en 2014, il avait déjà vivement attaqué les chaînes du service public: «Côté fiction, ils sont complètement nases. Ce serait bien de pouvoir entrer chez les gens entre la poire et le fromage, en leur proposant des choses pas trop débiles.» ajoute l’article du Figaro.
Bruno Dumont maintes fois primé à Cannes, notamment en 1996 avec son premier film La vie de Jésus (mention spéciale Caméra d’Or), puis en 1999 et en 2006 lorsqu’il a reçu deux fois le Grand prix du Jury, respectivement pour L’humanité et Flandres, s’il n’a pas fait l’unanimité sur la Croisette cet été avec ce dernier film porté par un casting cinq étoiles (Léa Seydoux, Blanche Gardin, Benjamin Biolay), dit certes recevoir « volontiers la critique, à l’exception de celle de France Télévisions » précisant : «On a besoin d’air, je préfère des journalistes qui parlent librement. France TV ce n’est pas vrai, c’est une télé à la vision puritaine».
Le blog CGC Media vous propose de découvrir l’intégralité de l’article en cliquant ici.
