samedi 30 octobre 2021

Sibyle Veil vs Ernotte : 2 licenciements et 3 mises à pied pour harcèlement et sexisme à Radio France…Des congés et 1 nouveau titre à FTV !

Sibyle Veil vs Ernotte : 2 licenciements et 3 mises à pied pour harcèlement et sexisme à Radio France…Des congés et 1 nouveau titre à FTV !

Une enquête externe et indépendante menée depuis mars, suite à la diffusion d'un documentaire télévisé de Marie Portolano "Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste", Radio France a annoncé ce vendredi deux licenciements et trois mises à pied avec suspension de salaire au regard des résultats.

S'appuyant sur 80 entretiens, les conclusions de cette enquête témoignent notamment d'une "ambiance de travail très dure justifiant le stress, la violence et le sexisme" (blagues, gestes, attitudes dénigrantes…), d'une tolérance "au quotidien", de "situations et comportements graves" dans divers services et de la primauté donnée aux besoins de l'antenne plutôt qu'à la protection des victimes" selon une présentation consultée précédemment par l'AFP.

L’enquête a donné lieu à « 11 procédures disciplinaires » qui concernaient notamment France Bleu Pays basque et le service des sports, deux rédactions mises en cause par la journaliste Amaia Cazenave, témoin du documentaire de Marie Portolano. "De manière précise, 4 blâmes, 3 mises à pied avec suspension de salaire et 2 licenciements sont engagés", indique la Radio publique qui ajoute "Ces actions s'inscrivent dans la continuité du travail engagé en 2019 et qui va se poursuivre pour mettre en œuvre une tolérance O à l'encontre de toute situation de harcèlement sexuel, d'agissement sexiste, de discrimination dans l'entreprise".

Aucune précision n'a été donnée sur l'identité des personnes concernées ou les rédactions où elles travaillaient jusqu'ici.


Sur la photo de gauche à droite: Delphine Ernotte (Suez), Anne Hidalgo (PS), Christophe Girard (ex-maire adjoint et mentor de Gabriel Matzneff), Sibyle Veil (Radio France)

A France Télés, après l’épisode estival l’an dernier où 3 journalistes sportifs étaient licenciés, semble-t-il sans avoir jamais eu accès à leur dossier – ce qui en droit, est tout simplement ahurissant –   une enquête interne cette fois-ci, venait d’être ouverte et menée par la hiérarchie concernant un responsable journaliste dont les propos avaient justifié son ouverture.

Au bout du compte, l’intéressé à écopé d’une mise à pied – il en a profité pour prendre des congés – et d’un changement de poste passant d’adjoint à chroniqueur !

« Radio France n’est pas le seul média mis en cause dans le documentaire de Marie Portolano : Canal+ et RMC Sport avaient également lancé des enquêtes internes en mars après sa diffusion. Le chroniqueur vedette du Canal Football Club de Canal+, Pierre Ménès, accusé d’agressions sexuelles, était parti de la chaîne cryptée après avoir trouvé un accord financier en juillet, mettant fin à près de 12 ans de collaboration » précisait, également, il y a quelques heures, le quotidien 20 minutes.

vendredi 29 octobre 2021

La « dame de Suez » va-t-elle être inquiétée par le PNF dans le cadre de l’OPA de Veolia sur Suez ?

La « dame de Suez » va-t-elle être inquiétée par le PNF dans le cadre de l’OPA de Veolia sur Suez ?

Chacun se souvient du discret dîner auquel le blog CGCG Média avait fait allusion dans son article « "La dame de Suez’"n’est pas la seule à fréquenter le 8ème arrondissement et ses palaces en plein couvre-feu ! » où justement Ernotte alors que les restos étaient fermés - le couvre-feu étant alors toujours vigueur à 19h -  se rendait dans la chambre d’un hôtel de Luxe 5 étoiles pour un dîner organisé, préparé et servi par un chef trois étoiles (*)

Celle que soutenait en son temps Édouard Philippe celui qui regarde à présent l’horizon reculer à chaque fois qu’il avance mais toujours Alexis Kohler le secrétaire général de l'Elysée mais aussi ROM son fan numéro 1, va-t-elle devoir répondre au PNF de ses interventions dans le cadre de la fusion/absorption Veolia/Suez ?

L'ex-Orange qui se revendique d'Emmanuel Macron pour continuer ses transferts illégaux de salariés de l'entreprise unique vers une filiale de type SAS, va-t-elle devoir expliquer aux magistrats du PNF son rôle dans ce dossier ? 

Si l’article de l’Express de ce 29 octobre « OPA de Veolia sur Suez : enquête du PNF sur des soupçons de trafic d'influence » ne le dit pas, ses propos dans ce dossier ont le mérite d’être clairs. (fin de post)

(*)

Extraits :

« Les plaignants, représentant la majorité de l'intersyndicale du groupe Suez, dénonçaient "l'intervention de l'Élysée bien en amont de l'annonce publique du projet" de fusion.

Le rapprochement Veolia-Suez est-il compromis ? Le parquet national financier (PNF) enquête depuis mi-juin suite à une plainte de plusieurs syndicats du groupe Suez, suspectant notamment le secrétaire général de l'Élysée et des responsables de Veolia et d'Engie de trafic d'influence autour de l'OPA de Veolia sur Suez. 

Les plaignants - qui représentent la majorité de l'intersyndicale du groupe Suez - dénonçaient "l'intervention de l'Élysée bien en amont de l'annonce publique du projet" de fusion entre les deux fleurons de l'eau et des déchets, puis les "pressions régulières et répétées pour faire aboutir" le rapprochement. L'enquête préliminaire du PNF a été ouverte le 18 juin 2021. 

Dans leur plainte, déposée le 22 avril auprès du parquet financier, les syndicats soupçonnaient le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler, le PDG de Veolia Antoine Frérot, le président du conseil d'administration d'Engie Jean-Pierre Clamadieu et le PDG du fonds Meridiam Thierry Déau, de s'être entendus sur la fusion des deux entités. 

Les syndicats faisaient état, dans la plainte, de plusieurs réunions "impliquant le gouvernement", d'un accord avec Meridiam "en amont de l'annonce du projet", de "l'intervention à différents niveaux de nombreux acteurs proches du pouvoir (...) mais surtout l'intervention directe d'Alexis Kohler en octobre 2020 auprès de représentants syndicaux" pour obtenir lors du conseil d'administration d'Engie que Veolia rachète les parts (29,9%) détenues par Suez. 

En mai, un mois après la plainte, l'Union syndicale (CGT-CFDT-CFTC) de Suez, revendiquant 65% de la représentativité du groupe, avait "décidé de mettre en demeure les sociétés Veolia, Engie, Meridiam et Suez de ne pas procéder à la destruction ou à l'altération des documents saisis le 26 novembre 2020 et actuellement sous séquestre". 

Ils s'inquiétaient de voir disparaître "ces documents (qui) pourraient se révéler être des éléments de preuve déterminants permettant d'identifier avec plus de précision le rôle de chacun des acteurs ayant été impliqués" dans le rachat. 

Le dimanche 30 août 2020 au soir, Antoine Frérot, PDG du numéro un mondial de l'eau et des déchets, lançait le feuilleton industriel et financier de l'année en France en présentant à la presse son grand dessein, l'acquisition du rival de toujours. Début octobre 2020, Veolia rachetait auprès d'Engie 29,9% de Suez, avant de lancer une OPA sur le reste des parts, au grand dam de son rival assiégé. 

Mais après plus de sept mois d'âpres négociations, les dirigeants de Veolia et de Suez s'étaient finalement entendus mi-mai pour que le premier absorbe une bonne part du second et forme un "champion" de l'eau et des déchets pesant 37 milliards d'euros. »


jeudi 28 octobre 2021

Y’en a marre de ce matraquage et de cette tentative d’endoctrinement façon Trump du matin au soir sur les radios et les télés du Pays.

Y’en a marre de ce matraquage et de cette tentative d’endoctrinement façon Trump du matin au soir sur les radios et les télés du Pays.

Non, les Français ne sont pas les Américains et encore moins ceux qui envahissaient Le Capitole soutenant celui qui allait être dégagé démocratiquement après quatre ans d’un invraisemblable barnum médiatique.

Une extraordinaire majorité de Français ont ont effectué marre de se réveiller le matin et d’essayer de s’endormir le soir avec l’éditorialiste candidat sans l‘être qui au moment des élections pour la présidence des Etats-Unis déclarait - de quoi j’me mêle ?! – déclarait « Je pense que le trumpisme, et le populisme en général, restent quand même le mouvement de l’avenir. Pour une raison simple, c’est qu’il y a les classes populaires, et désormais les classes moyennes de tous les pays occidentaux qui vivent un double basculement, le grand remplacement et le grand déplacement social. Ces deux mouvements vont continuer. Le populisme, c’est le cri des peuples qui ne veulent pas mourir. Et ces peuples-là vont continuer à se battre et il faudra simplement qu’il y ait quelqu’un qui, comme Trump, lève le drapeau et accepte de combattre pour ça ».

Pourquoi vouloir transposer en France pour 5 ans ce qui s’est terminé 4 ans plus tard par les armes, à la suite de l’invasion du bâtiment d’État qui sert de siège au Congrès le pouvoir législatif des États-Unis ?

Les références historiques contrefaites, l’appel à la haine, la division d’un Pays, le révisionnisme, les fake-news, les mises en scène, etc…les Français sont-ils prêts à cela ?!

Question mise en scène, les images de la nouvelle émission du Groupe Bolloré sur CNews « Face à la rue » présentée par Jean-Marc Morandini n’ont pas manqué de faire réagir.

Le blog CGC Média a choisi de s’arrêter sur deux publications qui enfoncent le clou. L’enquête du service de Libération « CheckNews » du 26 septembre (¤) et l’article du « Canard enchaîné » le lendemain (*)

« Tournée à Drancy en Seine-Saint-Denis, l’émission de CNews «Face à la rue», durant laquelle l’idéologue d’extrême droite a demandé à une femme d’ôter son voile, a suscité de vives réactions. Une bonne partie de ce programme présenté par Jean-Marc Morandini n’avait rien de spontané » indique le quotidien.

Quant au palmipède, il écrit à ce sujet dans son article intitulé « Bolloré lève le voile » qu’il conclut ainsi « Pour rattraper le coup, la machine à fake news à la sauce Fox News n'a pas tardé à se mettre en marche. En circuit fermé : la « dévoilée » de Drancy a été invitée chez Hanouna, sur la chaîne Bolloré C8, pour justifier son entente avec l'animateur de CNews Morandini, lequel a été convié chez son collègue Praud, histoire de jurer qu'il ne s'agissait pas d'une mise en scène de campagne grossière...On se croirait dans l'Amérique de Donald Trump! » 

(*)


(¤)


mercredi 27 octobre 2021

L’ex-Orange au service d’Emmanuel Macron pour blouser Bruxelles !

L’ex-Orange au service d’Emmanuel Macron pour blouser Bruxelles !

C’est assez incroyable…Pour contourner les économies budgétaires votées par le Parlement et décidées par le gouvernement Macron, l’ex-Orange a décidé de taper Bruxelles.

Sous prétexte de « booster les offres numériques Vu d'Europe et Nowu (*) » et après avoir déjà perçu un premier financement de près d’1 million d’euros de subventions européennes, « la dame de l’UER » (¤) espère bénéficier d'«une aide européenne supplémentaire pour développer cette offre et a sollicité 3,4 millions d'euros de subvention supplémentaire ».

Il convient ici de rappeler que l’UER (Union européenne de radio-télévision, en anglais : European Broadcasting Union, EBU) est une organisation internationale créée en 1950, la plus importante association professionnelle de radiodiffuseurs nationaux dans le monde avec 117 organisations membres dans 56 pays d’Europe, d’Afrique du Nord et du Proche-Orient, et 34 affiliés dans 21 pays d’autres régions du monde.

Donc évidemment pas uniquement les 27 Pays membres de l’Union Européenne, n’en déplaise à Ernotte !

(¤) L'UER qui organise des échanges de programmes, stimule et coordonne des coproductions, fournit tous les services opérationnels, commerciaux, techniques, juridiques et stratégiques utiles à ses membres, possède des bureaux à Bruxelles, où elle représente les intérêts des radiodiffuseurs de service public auprès des institutions européennes, à Londres, à Madrid, à Moscou, à Pékin, à Singapour et à Washington.

Installée au Grand-Saconnex dans le canton de Genève (où Ernotte est toujours fourrée), elle agit pour le compte de ses membres, négocie les droits de diffusion des grands événements sportifs, exploite les réseaux Eurovision et Euroradio, organise certains événements tels que le célèbre concours Eurovision de la chanson.

Alors que les règles de la Commission européenne en matière de financement étatique des diffuseurs publics de télévision, sont pourtant très claires, l’ex-Orange a donc décidé de s’en affranchir.

Si Bruxelles n’a pas encore dit OUI à ce 2ème versement, elle mise sur la présidence française de l'Union européenne en 2022 pour ce feu vert maos également sur la COP26 qui se tiendra à Glasgow, en novembre.

Et de ressortir pour d’éternels gogos son antienne préférée « coordonner la riposte des médias publics européens face aux Gafam »

Il faut dire qu’en relisant l’article du Canard enchainé de ce mercredi, il est assez flagrant qu’elle ne l’a ni organisée, ni coordonnée : la riposte !...lorsqu'elle a signé  son partenariat avec Amazon (ci-après)

A ce sujet et au sujet de notre article publié un peu plus tôt dans la matinée « L’ex-Orange a choisi de donner une partie de la redevance à Amazon le géant américain à qui elle avait soi-disant déclaré la guerre », le blog CGC Média a reçu un étrange commentaire. Nous n’avons guère l’habitude de les publier mais celui-ci « anonyme » est-il besoin de le préciser qui a retenu notre attention, va faire exception.

Le voici donc intégralement « Vous ne publierez pas ce commentaire mais je (manque "le", ndlr)  laisse pour vous éclairez : vous n'avez visiblement rien compris. 

FTV n'a rien signé avec Amazon sur cette série ; pas un centime de redevance publique n'est versée (avec une belle faute, ndlr) à Amazon, c'est tout l'inverse ! 

Il s'agit d'une série que son producteur (externe) est allé préVENDRE à Amazon pour qu'elle puisse être produite. »

Ah bon !  Il s’agirait donc d’une série qu’un producteur extérieur est allé pré-vendre au nom de France Télés à Amazon pour qu'elle puisse être produite…apparemment Mandarin TV !

Si cela s’avère exact, c’est tout à fait dingue…France Télévisons n’aurait donc aucun contrôle de sa ligne éditoriale puisque tout se passerait entre le producteur extérieur et Amazon…Le Servie public quoi !!!!

Le blog CGC Média qui s’attend à un autre commentaire tout aussi anonyme dès qu’il aura publié son article car nous n’aurons probablement là aussi rien compris s’agissant des subsides européens qu’attend Ernotte avec Vu d'Europe et Nowu – en l’occurrence Vu et Revu   destinés naturellement à renflouer la télé publique !!  

C’est bon pour la planète et aussi pour le futur job que cherche « la dame de chez Suez » !

(*) « Vu d'Europe » ce sont 12 media européens de service public qui se sont alliés sur le Net afin de « révolutionner les modes d’information des Européen(ne)s grâce à des outils numériques innovants, permettant de surmonter les barrières linguistiques et de partager leurs contenus en provenance de toute l’Europe » (sic)

« Nowu » c’est selon la com’ de FTV « un média européen en faveur de l’environnement lancé à l’été avec WDR, permettant aux jeunes européens de devenir des acteurs face à ce défi majeur de demain » (sic)

L’ex-Orange a choisi de donner une partie de la redevance à Amazon le géant américain à qui elle avait soi-disant déclaré la guerre.

L’ex-Orange a choisi de donner une partie de la redevance à Amazon le géant américain à qui elle avait soi-disant déclaré la guerre.

Comme le blog CGC Média l’expliquait dans son post du 24 septembre dernier, « Le partenariat de France Télés avec Amazon pourrait très vite faire capoter Salto ! » mais également mettre le gouvernement français en porte-à-faux car c’est l’argent des contribuables français qui va aller alimenter les caisses du champion toute catégorie de la SVoD mondiale.

Le blog CGC Média qui révélait le 22 septembre dernier « Le scandaleux reniement d’Ernotte qui s’associe avec Amazon pour produire une série diffusée en exclusivité sur Prime Video »ne boude pas son plaisir de voir Le Canard enchaîné (*) s’en saisir à nouveau et parler de projets à venir avec le concurrent de Netflix. 

Dernière ridicule sortie en date, celle où comme nous l'indiquions voila deux semaines« La dame de chez Suez » a trouvé le moyen une fois encore de tirer la couverture à elle, en allant vanter la fusion TF1/M6 lors d'une table ronde intitulée « TV gratuite : s’unir ou mourir ? » pour laquelle les pédégés Nicolas de Tavernost et Gilles Pélisson se retrouvaient, ce dernier lançant  MyTF1 max la nouvelle offre SVoD en concurrence avec Salto. 

« C’est une émulation positive. Quand on a un grand champion privé, ça appelle un grand service public » avait-elle clamé haut et fort... Quel pitoyable spectacle  !!

(*) 




mardi 26 octobre 2021

Le dernier écrit nauséabond de Force Ouvrière (SNFORT) publié sur leur blog et adressé à tous les salariés de l’entreprise via l’intranet, est tout simplement à vomir.

Le dernier écrit nauséabond de Force Ouvrière (SNFORT) publié sur leur blog et adressé à tous les salariés de l’entreprise via l’intranet, est tout simplement à vomir.

« Éric Zemmour compte désormais parmi les personnalités politiques de premier plan » est-il écrit dans leur ignoble communiqué.

A quoi bon expliquer à ces gens que le journaliste, polémiste ou encore essayiste n’est pas une personnalité politique donc ni de premier, ni de second plan et encore moins candidat à quoi que ce soit aujourd'hui.

Les rédacteurs de ce minable papier prosélyte ont dû oublier qu’un syndicat ne se mêle normalement pas de politique, c’est d’ailleurs dans leurs statuts…il est vrai qu’ils se piquent de cogestion permanente avec leurs camarades de la CGT avec qui ils votent systématiquement dans les diverses instances de l’entreprise publique.

Sous prétexte de défendre Gilles Bornstein - « Notre confrère convoqué par sa hiérarchie la semaine dernière dans le cadre d’un « entretien disciplinaire » pour avoir annoncé "Éric Zemmour n’a pas le droit de venir ici"», écrivent-ils – ces porte-voix de l’ex-chroniqueur de CNews vont comme l’aurait fait leur compétiteur interpeller l’ex-Orange et son monsieur Info.

« Comment traiter à l’antenne, dans les éditions d’information, l’arrivée surprise d’Éric Zemmour dans la pré-campagne électorale ?

Cette question pourtant très simple est en train de devenir la question qui fâche à France Télévisions…Quoi qu’on puisse penser des analyses, des déclarations et des écrits du polémiste, sa percée dans les sondages constitue incontestablement l’un des événements de cette rentrée automnale » chantent ces serviteurs de l’inacceptable.

Et d’en rajouter en se prenant comme Zemmour pour des historiens de pacotille avec leurs  affirmations mensongères « Que l’on s’en félicite ou que l’on s’en désole, le fait qu’une personnalité aux positions si clivantes, n’ayant le soutien d’aucun parti, n’ayant pas encore fait acte de candidature… se retrouve en quelques semaines dans le groupe très restreint des candidats susceptibles de se retrouver au second tour de l’élection présidentielle est sans précédent dans l’histoire de la Vème  République ».

Ben voyons…et de passer Coluche par pertes et profits !!

Le blog CGC Média a presque gardé le plus infâme pour la fin « Il est évident que si Eric Zemmour annonce sa candidature, France Télévisions sera dans l’obligation de lui donner la parole en vertu des règles édictées par le CSA [ROM l’inconditionnel ernottien, ndlr]. La mise au point de Laurent Guimier est d’autant moins recevable que nombre de personnalités politiques – grandes et petites pointures [Chacun aura compris dans quelle catégorie ils rangent l’intéressé, ndlr]  – sont chaque jour invitées dans les sessions d’informations sans être pour autant candidats à l’élection présidentielle !

La décision unilatérale de la direction de l’information de lui barrer l’entrée des plateaux contrevient manifestement au principe de neutralité qui est l’une des règles fondamentales du service public de l’audiovisuel… »

PS : Le blog CGC média a trouvé pour l’occasion les meilleurs prix sur les sacs vomitoire. Le Docteur Helewa propose en effet au meilleur prix, les 20 sacs pour 12€ seulement. (*)

(*)



Une tentative de suicide plus tard: la santé des salariés à France Télés visiblement, on s’en cogne !

Une tentative de suicide plus tard, la santé des salariés à France Télés visiblement, on s’en cogne !

Le dernier post du cabinet Ktorza concernant les TRANSFERTS ILLÉGAUX est comme toujours d’une formidable justesse et a le mérite d’ouvrir les yeux de celles et ceux qui croient avoir entendu que les transferts seraient abandonnés. Tu parles, Charles !

Il n’en est rien comme l’explique au fur et à mesure de ses articles le blog CGC Média qui rappelle que le SNPCA-CGC qui est le seul syndicat à avoir saisi la devant Cour d’Appel de Paris, sera entendu le 9 décembre prochain.

«  Des représentants du personnel croient avoir entendu » l’ex-Orange « prononcer le mot magique, réparateur, et qu’elle espère conjuratoire :  "volontariat".  Et d’en tirer les conclusions : Ernotte "recule" sur son projet d’externalisation, voire y "renonce"» explique le papier qui  poursuit « Tout cela… sur la base d’une communication en CSE ! »

« Et si on y regardait de plus près ? » propose ainsi le cabinet Ktorza.

Sans plus attendre, nous vous proposons de découvrir les écrits du cabinet d’avocats suscité qui reprend l’adage « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent » et les propos du PDG de TF1 en 2007 qui avait affirmé dans le cadre de la fusion TPS et Canal SAT « TF1 est un groupe puissant. Nous avons les moyens de reclasser tout le monde. Personne ne sera laissé sur le bord du chemin » pour zéro reclassement au bout du compte !

 

Extraits   

 

« Flashback : 

La scène se déroule à l’aube de l’an 2007, dans la tour cylindrique aux parois-miroirs, de l’autre côté de la Seine.

Imaginez.

Votre convocation au Comité de Groupe porte un unique point en ordre du jour : Les conséquences sociales de la fusion TPS et Canal SAT

Perdu(e) parmi les dizaines d’invités, élus, syndicalistes, experts, RH, vous entrez dans une salle si vaste que chacun y trouvera place. La puissance de Bouygues ne saurait négliger le moindre symbole ! 

Même si, ce jour-là, on acte une victoire ennemie : la « fusion avec… » est en réalité une « absorption par… ». CANAL va dévorer le satellite TPS, ses chaînes thématiques, ses marques, tout… Jusqu’au personnel ? Sur cet épineux problème va intervenir le PDG, venu présider en personne le CE extraordinaire.

De votre droite, de votre gauche, les interpellations fusent. Grand patron ou pas, la grogne monte, portée par dix-huit mois d’incertitude – le temps qu’a mis le gouvernement pour valider le projet. 

On ne sait toujours pas combien sont concernés par le transfert. Une petite juge, toute seule dans son tribunal d’instance, n’a pas craint d’accéder à notre demande : forcer TPS à communiquer, toutes affaires cessantes, le registre du personnel. 

Las, les cartons de liasses informatisées, listant des dizaines de milliers de contrats, défient la compilation en un temps raisonnable. Nous restons donc sur une approximation : un millier de personnes selon une évaluation syndicale. 

Mais voici que le silence se fait dans la salle de réunion du CE. Le charismatique patron va parler. Brièvement, et cette brièveté augmente encore la force du propos, il assène trois phrases. En substance :

« TF1 est un groupe puissant. Nous avons les moyens de reclasser tout le monde. Personne ne sera laissé sur le bord du chemin

Limpide, non ? Un vieux de la vieille se charge d’enfoncer le clou :

– Même les pigistes, Monsieur le Président ?

– Même les pigistes, confirme le boss.

– Même les interm… 

– Même les intermittents, coupe le boss.  

Fermez le ban.

Soulagement général.

~ Je vois le truc venir… 

 

Six mois plus tard, le transfert des contrats de travail est effectif.

Sans reclassement sur TF1.  Aucun.

~ Outch, quelle histoire ! Passer de « tout le monde reclassé » à « zéro reclassé », quand même, c’est abuser…

C’est juste considérer le personnel comme un acteur économique aux intérêts autres que les siens. Et donc, prendre ses avantages quand et tant qu’il est possible.

~ Business is business… 

Mais quoi… Cette maxime a-t-elle un sens dans les rapports de travail ? Faudrait-il considérer les salariés comme des concurrents, ou des banquiers, ou des fournisseurs ?

Le problème est ailleurs : 

En droit, le non-respect par l’employeur de son engagement n’est pas vraiment sanctionné.

~ Et donc… il peut raconter n’importe quoi ? Sans que sa parole ne l’engage ? 

 Oui et non.


Tout engagement de l’employeur le lie. Il est tenu de le respecter.

Le droit va même jusqu’à répertorier nombre de formes d’engagements : oraux, écrits, promesses, engagements unilatéraux… 

Le problème est que dans l’immense majorité des cas, l’arsenal judiciaire ne permet pas de le forcer à exécuter son engagement. On ne peut obtenir que des dommages et intérêts.

Et souvent, ça lui fait une belle jambe, à la victime, des dommages et intérêts…

~ Ça signifie que, dans l’affaire Télématin (etc...), si Ernotte change encore d’avis, les syndicats pourront demander des dommages et intérêts qui peuvent n’être d’ailleurs que très symboliques mais non pas garder chez FTV ceux qui ne veulent pas partir ? … »

Le cabinet enfonce le clou « Revenons au constat, fort simple : cette forme particulière d’engagement, consistant à promettre quelque chose à la cantonade, n’a aucune valeur juridique réelle » et conclut « D’après les travaux du CSE, les comptes-rendus syndicaux, les articles de presse, et d’après les confidences que nous recueillons, madame Ernotte a bien parlé de possibilité pour les salariés de « choisir », mais sans jamais prononcer le mot de « volontariat ».  

Il semble que, de bonne foi, quelques protagonistes ont interprété ses propos. Par besoin de décompresser après des mois de combat ? Par désir de réconforter, un peu trop vite, les victimes ? 

Quoi qu’il en soit, en l’état du débat social, Delphine Ernotte ne manifeste aucune intention de garantir aux salariés leur maintien au poste, sauf s’ils « choisissent » de migrer… » 

Au siège du pôle Outremer de France Télés, on ne dit visiblement plus "En voiture Simone" mais "En voiture Sylvie" !

Au siège du pôle Outremer de France Télés, on ne dit visiblement  plus "En voiture Simone" mais "En voiture Sylvie" !

Le blog CGC Média a lu avec intérêt le dernier post de l’Association de Défense de l’Audiovisuel Public publié sur leur site ce lundi et même en ne maitrisant pas totalement le créole et l’ancien proverbe antillais qui a servi pour leur maxime "pli ou kouillon, pli l'auto'ar gwo", leur leitmotiv tout au long de leur papier "Pa ni l'agent", parle à tout le monde !

Le sujet de leur article : la gabegie qui continue et s’amplifie à Malakoff, le siège du pôle Outremer de France Télés dont Sylvie Gegoul est encore la directrice…au moins jusqu’à janvier prochain comme le bruit courre qu’il vienne d’ailleurs de son entourage comme du siège de l’entreprise de télés publique !

Que nous révèle l’article de l’ADAP et quelles interrogations soulève-t-elle ?

« Que feriez-vous avec 700 primes de 100€ ? Que feriez-vous en ce moment avec 70.000€ d'argent public prélevés sur le dos du contribuable de plus en plus tondu ? » s’étrangle le site qui poursuit « Vous avez bien soixante-dix mille euros ! » avant d’ajouter « Les Français qui paient la redevance n'ont pas d'argent. La crise frappe tout le monde et le gouvernement vient même d'octroyer une prime de 100 euros aux familles en grande difficulté : 100€ en décembre ou janvier, pour noël ou le nouvel an comme l’a confirmé  le Premier ministre en direct sur TF1 et pas au 20h00 de F2, confirmant la défiance vis-à-vis du service public…. »

« 70.000€, c'est ce que vient de dépenser celle qui dirige le pôle outre-mer. Elle a acheté 2 gros Toyota RAV 4…Deux belles et grosses voitures, c'était surement la priorité du moment ?! » précise encore l’ADAP qui ironise « Ils vont être contents les ouvriers français de Renault, Peugeot ou Citroën de voir que l'argent qu'ils donnent avec la redevance, consolide des emplois sur les chaînes de Toyota. »

« Pa ni l'agent mais pas pour tout le monde » conclut quasiment le site qui n’en revient toujours pas - il y a de quoi ! – et adresse un « Joyeux Noël avant l'heure à la directrice générale qui s'est payée avec les deniers publics une grosse voiture sur le dos des contribuables en pleine crise du pouvoir d'achat »

Si l’info étayée d’une photo du RAV4 en question, se révèle fondée, il ne faudra plus dire dorénavant "En voiture Simone" mais "En voiture Sylvie" ! 

PS: Il semble que le modèle de Toyota RAV4 soit le nouvel hybride sans malus de 5ème  génération dont le tarif démarre tout de même à 34 950 €.