Sibyle Veil vs Ernotte : 2 licenciements et 3 mises à pied pour harcèlement et sexisme à Radio France…Des congés et 1 nouveau titre à FTV !
Une enquête externe et indépendante menée depuis mars, suite à la diffusion d'un documentaire télévisé de Marie Portolano "Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste", Radio France a annoncé ce vendredi deux licenciements et trois mises à pied avec suspension de salaire au regard des résultats.
S'appuyant sur 80 entretiens, les
conclusions de cette enquête témoignent notamment d'une "ambiance de
travail très dure justifiant le stress, la violence et le sexisme"
(blagues, gestes, attitudes dénigrantes…), d'une tolérance "au
quotidien", de "situations et comportements graves" dans divers
services et de la primauté donnée aux besoins de l'antenne plutôt
qu'à la protection des victimes" selon une présentation consultée précédemment
par l'AFP.
L’enquête a
donné lieu à « 11 procédures disciplinaires » qui concernaient
notamment France Bleu Pays basque et le service des sports, deux rédactions
mises en cause par la journaliste Amaia Cazenave, témoin du documentaire de
Marie Portolano. "De manière précise, 4 blâmes, 3 mises
à pied avec suspension de salaire et 2 licenciements sont engagés", indique la Radio publique qui ajoute "Ces actions s'inscrivent
dans la continuité du travail engagé en 2019 et qui va se poursuivre pour mettre
en œuvre une tolérance O à l'encontre de toute situation de harcèlement sexuel,
d'agissement sexiste, de discrimination dans l'entreprise".
Aucune précision n'a été donnée sur
l'identité des personnes concernées ou les rédactions où elles travaillaient
jusqu'ici.
A
France Télés, après l’épisode estival l’an dernier où 3 journalistes sportifs
étaient licenciés, semble-t-il sans avoir jamais eu accès à leur dossier – ce qui
en droit, est tout simplement ahurissant – une enquête
interne cette fois-ci, venait d’être ouverte et menée par la hiérarchie concernant un
responsable journaliste dont les propos avaient justifié son ouverture.
Au
bout du compte, l’intéressé à écopé d’une mise à pied – il en a profité
pour prendre des congés – et d’un changement de poste passant d’adjoint à
chroniqueur !
« Radio France n’est pas le seul média mis en cause dans le
documentaire de Marie Portolano : Canal+ et RMC Sport avaient
également lancé des enquêtes internes en mars après sa diffusion. Le
chroniqueur vedette du Canal Football Club de
Canal+, Pierre
Ménès, accusé d’agressions sexuelles, était parti de la chaîne cryptée
après avoir trouvé un accord financier en juillet, mettant fin à près de 12 ans
de collaboration » précisait, également, il y a quelques heures, le quotidien 20 minutes.
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