samedi 6 novembre 2021

Vote d'une motion de défiance à France 24.

Vote d'une motion de défiance à France 24.

Ce vendredi, des journalistes de France 24 ont voté une motion de défiance pour dénoncer "une profonde dégradation des conditions de travail au sein de la rédaction". Une assemblée générale est également prévue, dont la date reste à fixer. 325 votants, soit 60% des journalistes de France 24, ont participé au scrutin.

France 24 qui appartient au groupe France Médias Monde et propose quatre chaînes mondiales d’information continue (en français, en anglais, en arabe et en espagnol), émettant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 (12 heures par jour en espagnol) dans 444 millions de foyers sur les 5 continents.

Les salariés dénoncent une absence de considération pour les journalistes pigistes, un "règne du favoritisme et du copinage", l'absence de "plan de carrière défini, ni d'évolution ou de formation", l'"absence de revalorisation salariale", ou encore "des vacations proposées hors de toute considération pour la santé et le droit du travail". 



vendredi 5 novembre 2021

Si eux « ont inventé la télévision », l’ex-Orange et son ex-dircab n’ont pas inventé la poudre !

Si eux « ont inventé la télévision », l’ex-Orange et son ex-dircab n’ont pas inventé la poudre !...ou bien alors la poudre aux yeux celle que certains jette toute l'année aux yeux des contribuables-téléspectateurs pour leur faire à un service publique de qualité!  

Si le 23 octobre 2020 sur France 3, la première partie du documentaire « ORTF, ils ont inventé la télé » en deux temps concocté à travers des images d’archives par Thierry Ardisson (*), avait été regardée par 2,4 millions de personnes (11,4 % de PDA), la chaine qui la rediffusait un an plus tard, ce 4 novembre 2021, la chaîne se prend encore une grosse claque.

France 3 avec 6,1% seulement du public, se place derrière W9 (8,3%)

A peine un peu plus du million de téléspectateurs pout cette rediffusion dont certains pensaient peut-être qu’il s’agissait d’un inédit…Les caisses sont vides , vu l’enveloppe allouée aux trois sociétés de prod (Banijay, Mediawan et Brut) qui se goinfrent la plus grosse part du gâteau, en dépit de la propagande permanente qui raconte le contraire…il faut donc constamment faire croire à du neuf avec du vieux !

Qu’est donc devenue cette pauvre télé publique qui rediffuse à tour de bras des programmes vus et revus qui ne font plus d’audience et que le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte abime jour après jour pour donner des idées de privatisation à ceux qui soufflent à l’oreille du Chef de l’État, lui qui parlait encore l’an dernier d’un big bang télévisuel, qu’il est temps d’y songer !  

« Dix années pendant lesquelles une poignée de femmes et d'hommes vont inventer et vivre la grande aventure de la Télévision : Pierre Sabbagh, Pierre Tchernia, Pierre Bellemare, Guy Lux, Léon Zitrone, Michel Drucker, Jacques Martin, Philippe Bouvard, Maritie et Gilbert Carpentier, Denise Glaser, Georges de Caunes, Roger Lanzac, Jean-Christophe Averty, sans oublier les reines du petit écran : les speakerines, entre autres… » indique le pitch de France Télés. Il n’aura fallu que quelques années (six pour l’heure) à une petite poignée pour l’entraîner au fond du fond. 

(*)



jeudi 4 novembre 2021

M6 au sommet des audiences TV suivi par TF1… France 2 dévisse.

M6 au sommet des audiences TV suivi par TF1… France 2 dévisse.

Ce mercredi 6 novembre, M6 s’est imposée en tête des premières parties de soirée grâce à La France a un incroyable talent qui a réuni 3.31 millions de téléspectateurs pour 15.8% de l’ensemble du public. TF1 arrive deuxième ave Les profs que 3.49 millions de téléspectateurs ont semble-t-il revu avec plaisir et qui réalise 15.7% d’audience.

Sur France 2, Germinal la série qui a coûté la bagatelle de 12M€ pour 6 épisodes a nettement décroché, n’arrivant à attirer que 13.9% des Français devant leur petit écran, perd 4 points en nette baisse par rapport à la semaine précédente, l’effet de curiosité ne jouant plus.  

Comme l’indiquait le blog CGC Média le 22 octobre dernier dans son article « Le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte englué dans cette affaire de tentative de suicide à Télématin continue son grand n’importe quoi », la coproduction chère payée est loin, bien loin de ses objectifs.

« Sans compter le million environ dépensé en COM’ » pour le programme qui devait soi-disant «  contrer la soirée séries américaines sur TF1 » - chacun voit bien ici que tel n’est pas le cas – comme l'écrivait le blog CGC Média qui a fait le calcul assez simple à faire :

12 millions d’euros pour le tout – ce qui fait 2 millions l’épisode pour 16,9% du public en moyenne sur ces 2 semaines – ça fait tout de même cher pour le « septième mois du calendrier républicain français » !

Une chose est sure, la misère des mineurs au XIXème siècle que traite Emile Zola dans son ouvrage, est des milliards d’années-lumière de la culbute que doit faire « Banijay d'où venait Takis Candilis, l’ex-numérobis d’Ernotte et qui avant d'y retourner créait  en 2018 une structure ad hoc: L’Alliance,  » !!

Le blog CGC Média qui ne cesse de dénoncer de telles pratiques mises en place sous couvert de combattre Netfix ou encore Amazon avec qui  "la dame de chez Suez" vient pourtant de contracter, au risque de paraphraser l'auteur, reprend et fait sien le slogan qui figure sur l'affiche de Banijay Studio (*) "Ceux qui luttent ne sont (peut-être) pas sûrs de gagner mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu"

Avec un tel coût, il est probable que les contribuables vache à lait qui devraient supporter en 2022 l'augmentation de la contribution audiovisuelle et du périmètre de sa collecte que préconise Céline Calvez la députée LReM dans  son rapport, fassent encore grise mine.

mercredi 3 novembre 2021

ROM pâmerait presque à la parution au JO du décret créant l’ARCOM au 1er janvier 2022 !

ROM pâmerait presque à la parution au JO du décret créant l’ARCOM au 1er  janvier 2022 !
 
Il se frotte les mains, celui qu’Emmanuel Macron a nommé au CSA en remplacement de Schrameck dès janvier 2019.
 
Roch-Olivier Maistre a dû faire des bonds après la parution au Journal officiel de la loi relative à la régulation et à la protection de l'accès aux œuvres culturelles à l'ère numérique.
 
« Le CSA et l’Hadopi (la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet) se félicitent conjointement » de la publication de ce texte qui consacre, au 1er janvier 2022, la naissance de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) qui devrait « permettre de constituer un régulateur intégré aux compétences élargies notamment sur la chaîne de la création, de la fixation des obligations jusqu’à la protection du droit d’auteur et la lutte contre le piratage »  
 
​Le CSA est juridiquement mortVive ROM et la nouvelle instance dont il sera président (enfin c’est ce que dit la rumeur...Qui, d’ailleurs, la fait courir ? ).
 
Selon certains proches « Emmanuel Macron ne pourra pas faire autrement que de l’introniser en début d’année prochaine et de lui accorder les moyens financiers accrus qu’il réclame haut et fort ! » et ainsi donner raison à celui qui tweete à la moindre déclaration de l’ex-Orange dont il est un inconditionnel !
 
« Cette nouvelle autorité sera davantage en prise avec les enjeux du numérique, la lutte contre les infox et les contenus haineux, et la régulation des plateformes de vidéo par abonnement avec les obligations qui leur incombent» s’esbaudit l’intéressé qui explique qu’« il ne s’agit en rien d’une simple juxtaposition de compétences » !
 
ROM de bomber le torse avec les « nouvelles missions de l’ARCOM qui certes continuera d’accompagner les évolutions du paysage audiovisuel et désormais numérique dans un souci de pluralité de l’offre et d’équilibre économique du PAF mais aura en charges les nombreux projets de consolidation dans le secteur…»
 
Et de se positionner comme incontournable légataire du défunt Conseil: « L’ARCOM aura à cœur d’incarner l’héritage du CSA et de l’Hadopi et d’inscrire son action dans les enjeux émergents de la régulation, en restant à l’écoute des publics comme des acteurs du secteur audiovisuel et numérique dans le respect de la défense des libertés d’expression, d’information et de création ».
 
Waouhhhhh…des clichés à la pelle, en veux-tu en voilà !
 
Cela dit, puisqu’il s’agit là d’une nouvelle instance de régulation, rien n’oblige le président de la République sortant à répéter le scénario de 2019 en couronnant l’énarque réputé proche d’Alain Juppé, à sa tête !!
 



mardi 2 novembre 2021

Céline Calvez la députée LReM se penche sur la CAP pour tenter de l’étendre !

Céline Calvez la députée LReM se penche sur la CAP pour tenter de l’étendre !

Céline Calvez la députée LReM de la 5ème circonscription des Hauts-de-Seine vient de rendre son rapport sur le devenir de la CAP (Contribution à l’Audiovisuel Public) ex-redevance.

« Il y a urgence à définir les contours du financement futur de l’audiovisuel public français », déclarait la marcheuse dans son rapport pour avis sur les missions Médias, livre et industries culturelles et Avances à l’audiovisuel public présenté dans le cadre de l’examen du Projet de loi de finances (PLF) pour 2022 et ce alors même que la réforme de ladite contribution n’y est pas prévue, la suppression totale de la taxe d’habitation à laquelle elle est adossée n’intervenant qu’en 2023.

Les Français pourraient donc, le cas échéant, payer plus largement même ceux qui ne possèdent pas de téléviseur !

La rapporteur Céline Calvez émet quatre propositions qu’elle présente comme des « possibilités ».

- La première piste consiste en une réforme « paramétrique » portant que sur les modalités de la CAP qui resterait due par chaque foyer possédant un ou plusieurs appareils permettant la réception des programmes des sociétés de l’audiovisuel public.

- Deuxième angle, « un financement par une programmation budgétaire pluriannuelle, comme pour d’autres éléments de souveraineté stratégique - lois de programmation dans le domaine de la défense ou de la recherche -, mais dont les conséquences sur l’indépendance perçue des médias publics doivent toutefois être pesées avec prudence »

- Dans une troisième voie qu’elle semble développer, celle de la transformation de la redevance « en une contribution par foyer, sans lien avec la possession d’un quelconque appareil », la parlementaire prend l’Allemagne et la Suisse en exemple.

L’intéressée suggère également que la CAP puisse devenir « une taxe individuelle, par exemple assise sur les revenus du capital et du travail et progressive jusqu’à un certain plafond qui continuerait toutefois d’être affectée à l’audiovisuel public » comme c’est le cas aujourd’hui en Finlande et en Suède.

Cette dernière solution, selon la députée LReM, aurait le mérite de « l’acceptabilité sociale de la réforme », grâce à son caractère progressif et son plafonnement ! Elle réclame toutefois un débat public sur le sujet.

Afin d’« éclairer les débats à venir», Céline Calvez indique que, rapporté au produit intérieur brut par habitant en 2020, le montant de la CAP « place la France au 11ème rang européen [avec un taux de 0,39%], derrière la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et la Slovénie». (C’est « la dame de l’UER » qui le dit !).

Et de relativiser tout de même « Dans les études conduites par l’UER, « la France se classe au 3ème rang en volume de financement des médias de service public en Europe continentale » mais « avec 4 144,59 millions d’euros de recettes d’exploitation en 2019, elle se trouve loin derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni, dont les médias de service public disposent de 9 472,74 et 6 869,30M€ de recettes respectives…»

Céline Calvez qui souhaite à l’évidence que les Français paient plus, va même jusqu’à nous comparer avec nos voisins comme s’il y avait une forme de compétition !

« Le montant actuel de la CAP dans l’Hexagone de 138€ « apparaît particulièrement faible » comparé « à l’Autriche (de 251 à 320 € selon les régions) ou la Suisse (312 €), mais aussi l’Allemagne (220€) ou le Royaume-Uni (181€) » indique-t-elle en relativisant tout de même « si les hausses du montant de la redevance en Suisse et en Allemagne ont pu donner lieu à un vif débat public, leur niveau est difficilement comparable avec celui de la contribution à l’audiovisuel public perçue en France ».

Avec la collection de flops que France Télés a accumulés avec l’ex-Orange et son ex-dircab, la rapporteure va avoir quelques difficultés à convaincre la prochaine Représentation nationale mais surtout ces vaches à lait de contribuables.  


lundi 1 novembre 2021

Bernard Montiel sur France Télés l’an prochain…info ou intox ?

Bernard Montiel sur France Télés l’an prochain…info ou intox ?

Bernard Montiel chroniqueur au sein de l’émission de Cyril Hanouna, a lancé sur le plateau de l'émission à l’adresse de l’animateur/producteur en réponse à une de ses vannes : "Je m'en fou, je vais à France Télévisions en janvier !"

Info ou intox…est-ce une pirouette de l’intéressé qui depuis sept ans sévit sur le plateau de Touche pas à mon poste ou bien un scoop s’agissant de celle qui a déclaré la guerre à l’homme blanc de + de 50 ans sur FTV ?

Bien qu’aucune émission ne soit citée pour ce faire, Bernard Montiel sera-t-il sur l’une chaines de la télé de service public dans quelques semaines afin d'assurer à l'ex-Orange les bonnes grâces d'Emmanuel Macron dont l'ex-animateur de TF1 est réputé proche ?




dimanche 31 octobre 2021

Les samedis soir calamiteux de Sitbon-Gomez sur France 2 continuent de plomber la télé publique…elles sont loin les audiences de Patrick Sébastien.

Les samedis soir calamiteux de Sitbon-Gomez sur France 2 continuent de plomber la télé publique…elles sont loin les audiences de Patrick Sébastien.  

Un nouveau samedi soir dans les choux pour l’ex-Orange et son ex-dircab. Ce dernier samedi d’octobre, France 2 diffusait un nouveau numéro de "Spectaculaire", produit par Kiosco.tv et ITV Studios France.

Le programme désormais animé par Cyril Féraud et Jean-Marc Généreux n’a a totalisé que 1,61 millions de téléspectateurs soit 8,5% de part d'audience, en baisse par rapport à sa première diffusion du samedi 3 octobre 2020 qui comptait alors 10,7% du public.


Ils sont bien loin les samedis où Patrick Sébastien arrivait en tête et faisait les beaux jours de La Deux.  

A France Télés chacun se renvoie la balle. « C’est tout de même Ernotte qui l’a viré » entend-on d’un côté quand l’autre ironise  « Après The Artist, la Bérézina continue » !


Samedi soir, TF1 arrive comme très souvent, en tête des audiences avec "Star Academy : on s'était dit rendez-vous dans 20 ans", animé par Nikos Aliagas qui a captivé 24,8% de l'ensemble du public soit 4 182 000 de fidèles. Les retrouvailles entre les anciens élèves, les gagnantes et les professeurs des saisons 1 et 5 ont d’ailleurs réunis en moyenne 4,18 millions de nostalgiques,  selon Médiamétrie.