samedi 1 janvier 2022

En dépit de la situation, le blog GCC Média vous souhaite le meilleur pour 2022.

En dépit de la situation, le blog GCC Média vous souhaite le meilleur pour 2022.

Certes au regard de la situation sanitaire qui se tend encore, chacun a effectivement l’impression d’un jour sans fin comme dans de nombreux secteurs d’activité du Pays.

En ce qui concerne celui de la télévision, une chose est sure, c’est que cette fin d’année 2021 et ce début 2022 n’auront pas manqué d’égocentrismes ridicules, de clownesques gesticulations et d’aberrantes mises en avant qui sont bien loin de lui redonner des couleurs.

Pas un des derniers jours passés de décembre et probablement pas un des tous premiers jours de janvier, sans que ROM se gargarise dans la presse de son auto-proclamation à la tête de l’ARCOM et ce sans qu’Emmanuel Macron ait eu à l’y nommer, en dépit de la loi qui dispose pourtant « Le président de l'ARCOM est nommé par le président de la République, après avis du Parlement selon la loi organique du 25 octobre 2021, modifiant la loi organique n° 2010-837 du 23 juillet 2010 ».

Celui qui y admoneste le Chef de l’État dans ses dernières prises de parole « Au 1er janvier, l’Arcom disposera de 355 collaborateurs après la fusion du CSA et de l’Hadopi et d’un budget de 46,6 M€. Au-delà des quelques recrutements que nous pourrons effectuer en 2022, compte tenu du plan de charge très lourd de l’institution, nous demanderons certainement un renfort de nos ressources pour l’avenir. », aura tout fait pour tenter de donner à ce micro-évènement une espèce de portée quasi planétaire !



Il y aura eu également, le tandem Nathalie Sonnac-Mathieu Galletelle ex-membre de feu le CSA et fan d’Ernotte sous Schrameck comme sous Roch-Olivier Maistre, lui ex-président viré de Radio France par la même instance au moment de ses problèmes judiciaires, venir expliquer tout de go que la télé - publique en l’occurrence - serait morte et que le seul avenir serait la constitution d’une plateforme de SVOD pour sa survieet de prendre comme exemple deux séries américaines des années 80 – c’est-à-dire, il y a 40 ans – pour tenter vainement d’étayer leur propos.

« Je me souviens des années 1980 et de Dynastie et Dallas à la télévision. C’est ça qu’on veut ? Ou est-ce qu’on veut un regard français sur la société ? C’est paradoxal de parler d’identité française et de ne pas se donner les moyens de défendre l’exception culturelle. » clame le duo à l’unisson avec la « dame de l’UER » (visiblement en partance !?), Sonnac affirmant pour sa part  « Les plateformes, toutes américaines, ont la force de diffuser globalement et leurs productions locales comme Lupin pour Netflix sont pensées pour le monde entier… Si la question est vraiment celle de notre souveraineté - alors est-ce qu’on veut vraiment d’un unique bain culturel américain pour nos enfants ? »

Enfin, il y a le ridicule qui ne tue plus depuis belle lurette, avec celles et ceux qui se félicitent d’avoir sauvé France 4 mais enterré France Ô et qui ne souviennent plus, entre autres comme Céline Calvez la députée LREM de la 5ème circonscription des Hauts-de-Seine qui appelait à supprimer France 4 lorsque Riester était à la Culture soutenant mordicus son projet comme les économies du gouvernement, et qui chante le contraire aujourd’hui, dit être opposée à toutes privatisations et intervenait, il y a peu, comme « spécialiste » du sujet pour L’Opinion. Elle devrait donc applaudir à l’annonce faite la semaine dernière par le ministère des Outre-mer, de la création (¤) d’une « Nouvelle chaîne "Ombre Première"  qui aurait les m^mes objectifs que  France Ô supprimé à l’été dernier ?  »  (*) 

(¤ Photo : capture d'écran Facebook ministère des Outre-mer)

Il n’est pas inutile de rappeler qu’elle faisait partie de celles et ceux qui n’ont pas jugé utile de s’attaquer au problème du financement de la télé publique – faudra voir ! -   elle qui avait refusé de cosigner l’excellent rapport parlementaire (*) d’une de ses collègues Frédérique Dumas.

(*) Rapport de 294 pages sur l’audiovisuel public qui date de 2018 réactualisé en 2020 et qui analyse en profondeur les missions, les offres, la gouvernance et le financement…et qu’au lieu de rêver à des Netflix à la française qui n’existeront jamais il est peut-être temps, non pas de réduire le Service public mais bien de le renforcer et conforter son périmètre. 

Cliquez ici pour redécouvrir la version 2018 dudit rapport.


vendredi 31 décembre 2021

Le blog CGC Média à l’honneur dans le VSD du 1er janvier 2022.

Le blog CGC Média à l’honneur dans le VSD du 1er janvier 2022.


Le blog CGC Média termine bien 2021 ou commence l’année 2022 – c’est selon, avec ce dernier ou premier weekend de l’année – remarqué par VSD qui lui consacre une demi-page dans son numéro 2170 (*)


Le magazine n’a visiblement pas raté l’article publié en EXCLUSIVITÉ le 16 décembre par le blog CGC Média et intitulé : « Ernotte en infirmière conseil dans « Un si grand égo »…ou comment la prochaine DG d’Orange s’invite dans le feuilleton de la télé publique payé par le contribuable ! ».


Aussi pour cette fin ou ce début d’année, 

le blog CGC Média qui souhaite à tous ses fidèles lecteurs et à ceux à venir, tout le meilleur pour 2022 et plus particulièrement un début d’année en Orange à toutes celles et ceux de France Télés,

vous propose de découvrir ladite publication. (*)



jeudi 30 décembre 2021

Sonnac et Gallet à des années lumières de la réalité télévisuelle du Pays, évoquent "Dallas" et "Dynastie" pour justifier la mort de la télé au profit des plateformes !

Sonnac et Gallet à des années lumières de la réalité télévisuelle du Pays, évoquent "Dallas" et "Dynastie" pour justifier la mort de la télé au profit des plateformes !! 

Dans son numéro 2169, L’Opinion sous la plume de Catherine Boullay, s’interroge sur la proposition de « plusieurs candidats à la présidentielle qui profitent du sort incertain de la redevance pour prôner sa suppression ainsi que la vente des télés et radios publiques ».

« Pure démagogie ou projet réaliste ? Privatiser l’audiovisuel public : est-ce si fou ? » ajoute le titre de presse dans son enquête illustrée par un dessin de Kak où l’on découvre l’un des candidats à l’élection présidentielle 2022 habillé en maréchal Pétain avec sous le bras son dossier ORTF sous le bras interpellant la présidente de Radio France.

« UN PANNEAU "À VENDRE" sur le siège de France Télévisions, face à la Seine. Un autre, identique, sur la maison ronde de Radio France, avenue du Président Kennedy. Et la fin de la redevance à 138 euros à payer chaque année. Privatiser l’audiovisuel public chaîne par chaîne ou en lots ? Ce scénario est fictif, mais il revient régulièrement dans la bouche de certains candidats. Au-delà de la démagogie, de la provocation et du calcul politique, cette option a-t-elle vraiment un sens ?  QUI VOUDRAIT DE FRANCE TÉLÉVISIONS ? » lance le journal créé en 2013 par Nicolas Beytout.

L’Opinion déroule : « Vendre France Télévisions et Radio France fait partie des propositions de campagne de deux candidats [à l’élection présidentielle de 2022, ndlr] qui dénoncent l’idéologie y étant véhiculée et les prébendes qui y seraient attachées… » mais précise « Tout ça, c’est une lecture du vieux monde. Privatiser France Inter ? France 2 ? Pour faire plaisir à certains électeurs ? C’est une posture politicienne, idéologique, qui révèle une vision datée du marché de l’audiovisuel. La privatisation de TF1, c’était il y a trente-cinq ans, à une époque de rareté des fréquences pour la télévision et la radio. Mais on n’est plus dans la même époque de média de masse. Le vrai sujet, c’est l’avenir, c’est de penser 2030 et de faire émerger une plateforme française, alors que les téléspectateurs et les auditeurs vieillissent et que les jeunes ne regardent plus beaucoup la télévision et écoutent de moins en moins la radio. »

Voilà donc à quoi se résumerait la télé des 2 prochaines mandatures présidentielle et législative à venir : l’émersion d’une plateforme française anti américaine ?! Waouhhhhh….

Pour déboucher sur cette conclusion, dans la dernière partie dudit dossier qui intéresse le blog CGC Média, L’Opinion indique avoir fait appel à « Trois experts passant au crible les différents scénarios  et répondant à des questions comme par exemple : Quel impact sur le marché publicitaire ? Quel plan de licenciement ? Quel intérêt face aux géants américains ? ».

Par ordre d’apparition dans l’illustration de la colonne de droite :

- Mathieu Gallet Président-fondateur de la plateforme de podcasts Majelan, ex-PDG de l’INA et de Radio France [dont il a été viré dans le cadre de la procédure pénale pour favoritisme dont il a été l’objet et pour laquelle il a été condamné, ndlr]

- Christian Saint-Etienne Economiste, universitaire, professeur titulaire de la Chaire d’économie industrielle au Conservatoire national des arts et métiers

- Nathalie Sonnac Spécialiste de l’économie des médias, professeure à Assas, ex-membre du CSA [celle qui sous Schrameck puis sous ROM a fait des pieds et des mains pour parachuter à France Télés une transfuge de la téléphonie sans connaissance du secteur, ndlr]

Pour les intéressés, à part Christian Saint-Etienne que nous laisserons à part et qui intervient plus, ici, comme économiste et universitaire « Le combat de l’audiovisuel français aujourd’hui, est face à Netflix, HBO Max ou Disney qui va investir 33 milliards de dollars dans ces contenus en 2022. TF1et M6 ensemble, c’est 2,5 milliards d’euros. 

La conséquence directe de cette disproportion, c’est que l’audiovisuel public comme privé vont avoir un problème d’acquisition sur certains formats, d’approvisionnement de programmes, notamment américains car les studios (comme Disney) vont se réserver maintenant leurs propres séries. Les plateformes, toutes américaines, ont la force de diffuser globalement et leurs productions locales comme Lupin pour Netflix sont pensées pour le monde entier… Si la question est vraiment celle de notre souveraineté [on croirait entendre l’ex-Orange, le choix de Sonnac ! ndlr] - alors est-ce qu’on veut vraiment d’un unique bain culturel américain pour nos enfants ? ».

Et de cracher sur les séries américaines des années 80 – c’est-à-dire, il y a 40 ans – pour tenter vainement d’étayer leur propos « Je me souviens des années 1980 et de Dynastie et Dallas à la télévision. C’est ça qu’on veut ? Ou est-ce qu’on veut un regard français sur la société ? C’est paradoxal de parler d’identité française et de ne pas se donner les moyens de défendre l’exception culturelle.»

Bien entendu, il n'a surtout pas été question de "Plus belle la vie" dans l'exemple de ces experts là ! 

Assez consternant et à des décennies du quotidien des Français de tous nos territoires, il faut bien le dire…La télévision (Publique tout particulièrement puisque c’est le sujet), serait donc morte ? Allons donc !

C’est là qu’intervient le volet économique « Qui pourrait être intéressé par un rachat d’une ou plusieurs chaînes de service public ? Ce sont plutôt de grands groupes qui font généralement beaucoup d’affaires avec l’Etat et qui travaillent dans le secteur de la construction, à l’image de Bouygues ou encore de l’armement. On pourrait très bien imaginer d’ailleurs que Dassault soit intéressé par un groupe comme France Télévisions. Enfin, les chaînes privées y seraient certainement opposées. Elles n’auraient aucun intérêt à voir arriver la privatisation de France Télévisions sur un marché publicitaire qui est plutôt plat, et poussé par le digital. Cela déséquilibrerait le marché national. Les chaînes privées actuelles auraient beaucoup à y perdre…Un acteur privé peut bien racheter France 2, ça restera un acteur local, avec des moyens locaux sur un marché local. » 

Voilà ça c’est fait et c’est dit…

Et de tirer des plans sur la comète et d'extrapoler, histoire de donner quelques idées à certains et de porter la bienpensante parole politique « En ce qui concerne les chaînes de France 3, je ne suis pas favorable à la proposition de les placer sous la tutelle du conseil régional. Si les régions ont leur propre télé, on tombe dans un régime politique qui n’est pas démocratique – ce n’est pas souhaitable. On ne peut pas mettre cela dans les mains de chaque président de conseil régional, ce serait très malsain, voire monstrueux. Cela dit, la solution pourrait être de les placer dans une fondation gérée à deux tiers par l’État et un tiers par la région, avec une ligne éditoriale qui serait aussi neutre que possible.

On pourrait alors imaginer deux paquets, en fonction de la commercialité des chaînes. Ce qui pourrait faire sens, c’est un mariage entre France 2 et BFM qui ferait concurrence à TF1 et M6 fusionnés. France 2 s’adresse au grand public, la publicité permettrait de réduire les coûts. Une fondation pour France 3 et France Bleu ouvert au privé ou financé par le public comme PBS aux Etats-Unis.

En revanche, pour Radio France, je ne vois pas qui pourrait être intéressé, à part peut-être quelqu’un comme Xavier Niel qui possède une partie du journal Le Monde. Il faudrait licencier 400 ou 500 journalistes, ce qui représenterait au bas mot 1 000 ans d’indemnités ! Vous vous rendez compte ? Ça fait des sommes gigantesques à sortir ! Quel serait le modèle économique pour racheter des radios ? France Inter, je ne vois vraiment pas qui serait intéressé. Et puis si vous faites massivement entrer la pub sur Inter, vous changez le modèle qui plaît à l’auditeur actuel. »

Pour sa vision économique de l’improbable privatisation de l’Audiovisuel public au regard des acteurs du Privé, le blog CGC Média donne 9,5/10 à Christian Saint-Etienne…quant à Mathieu Gallet et Nathalie Sonnac pour ne pas mettre zéro à leur hors sujet, il leur accorde tout de même 0,5/10 pour leur effort contributif !

mercredi 29 décembre 2021

A 14 semaines du 1er tour de la Présidentielle, l’Exécutif sortant referait le coup aux Outre-mer d’une chaine de télé dédiée ? Invraisemblable !

A 14 semaines du 1er tour de la Présidentielle, l’Exécutif sortant referait le coup aux Outre-mer d’une chaine de télé dédiée ? Invraisemblable !

Difficile pour l’heure d’en savoir plus mais le titre du site réunionnais Imazpress - « Nouvelle chaîne "Ombre Première" : mais pourquoi avoir supprimé France Ô ? » (*) qui semble bien documenté sur le sujet,  ne laisse guère de doute. 

(¤ Photo : capture d'écran Facebook ministère des Outre-mer)

La question qui a le mérite d’être claire, en pose une autre « Pourquoi à 14 semaines du 1er tour de l’élection présidentielle, faire une telle annonce ?... 

Si ce n’est, une fois encore pour prendre les Outre-mer pour des électeurs sans mémoire dont se souvient juste avant le scrutin national par excellence !

Chaque électeur d’Outre-mer se rappelle certainement les propos d ’Emmanuel  Macron candidat qui, en 2017  affirmait ne pas supprimer France Ô : « France Ô sera maintenue, je vous rassure. Il n'y aura pas de suppression de France Ô. Moi, j'aurais des objectifs dès le début du quinquennat pour le Audiovisuel public qui seront exigeants et préservant son indépendance. 

Je l'ai dit je pense qu'il y a certes une multiplication de chaînes qui ne se justifiaient pas mais France Ô a un programme et a une justification pleine et entière. Je me suis déjà exprimé sur le sujet pour dire que je souhaitais  consolider sa place dans le paysage audiovisuel français (PAF) car elle reflète cette diversité et les enjeux que j'évoquais pour les outre-mer ».

(La preuve par l’image) 


 

Tout le monde connait la suite, la chaîne a cessé d'émettre dans la nuit du 23 au 24 août 2020 à minuit, quasiment 3 ans après ladite promesse.

Le blog CGC Média vous propose donc de découvrir les infos exclusives d’Imazpress - « L’Image au service de l’Info »  qui explique qui sont les organisateurs d’une telle manip, à savoir le ministère des Outre-mer relayant une information du ministère de la Culture (donc le gouvernement Macron) grâce à un tout nouveau "projet de convention" signé avec le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et ROM qui se fait, à nouveau mousser, dans une demi-page publiée dans Le Figaro de ce mercredi 29 décembre.

Roselyne Bachelot, Sébastien Lecornu respectivment ministre de la Culture et ministre des Outre-mer du Gouvernement de Jean Castex Premier ministre d’Emmanuel Macron auraient donc signé un "projet de convention" avec le très juppéiste Roch-Olivier Maistre sortant du futur ex-CSA et autoproclamé président de l’Arcom.

Loin du baratin du tandem Gengoul-Ernotte livré à plusieurs reprises devant la Représentation nationale sur ce portail quasiment mort-né qui aurait conféré plus de visibilité Outre-mer toujours invisibles, les fuites viennent donc des indiscrétions du ministère des Outre-mer sur Facebook.

« Avoir un meilleur "réflexe Outre-mer" dans les actualités nationales » , prôneraient le gouvernement Macron et consort…mais n’était-ce pas le but et le raison d’être de feu France Ô ?

Les contribuables-électeurs d’Outre-mer devraient probablement apprécier la nuance et gouter la façon dont ils sont traités à quelques encablures d’avril 2022 !  

Ci-après les deux articles publiés par Imazpress : 

(*) 1°) « Nouvelle chaîne "Ombre Première" : mais pourquoi avoir supprimé France Ô ?

Mais quelle est cette mystérieuse chaîne dédiée aux Outre-mer que l'on voit poindre le bout de son nez, annoncée par le ministère de la Culture et dont on sait à ce stade bien peu de choses ?

"Ombre Première", ce substitut qui ne dit pas son nom et vient remplacer, l'air de rien, la très regrettée France Ô, portée disparue en août 2020. Supprimer cette dernière pour donner toute la place aux Outre-mer sur la scène médiatique nationale : tel était l'objectif du gouvernement.

Alors pourquoi la petite nouvelle dont le nom n'a pourtant rien de très lumineux fait-elle son entrée ?

Il s'agit de musique avant tout, indique le gouvernement. Avec du sport, du divertissement, de la danse et des émissions culturelles. Une France Ô bis, en somme (¤ Photo : capture d'écran Facebook ministère des Outre-mer)

Les Outre-mer à nouveau sous le feu des projecteurs télévisuels ? "Ombre Première" va débarquer sur notre écran, grâce à un tout nouveau "projet de convention" signé avec le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), annonce fièrement le ministère des Outre-mer, relayant une information du ministère de la Culture.

– Une sensation de déjà-vu –

Au programme : de la musique, de la danse, du divertissement, des émissions culturelles, du sport. Tout ceci puisé dans les territoires ultramarins. Voilà qui serait une très bonne, que disons-nous, une excellente nouvelle, si ce projet n'avait pas comme un goût de déjà-vu. Car il n'y a pas si longtemps - 16 mois pour être exact - disparaissait tristement la chaîne France Ô. Une véritable vitrine pour les Outre-mer. 10 stations et 15 ans plus tard, la chaîne a cessé d'émettre dans la nuit du 23 au 24 août 2020, à minuit.

- France Ô, comme nous l'avions déjà dit l'an dernier, c'est un lien perdu entre la Métropole et les Outre-mer, cette autre France si loin que parfois l'on oublie un peu vite.

- France Ô était à la fois une façon de faire découvrir les Outre-mer aux Français de Métropole, et une façon de permettre aux Ultramarins, où qu'ils soient, de pouvoir regarder une chaîne télé qui leur ressemble.

La justification du gouvernement : avoir un meilleur "réflexe Outre-mer" dans les actualités nationales. Comprenez-vous, une chaîne dédiée aux territoires ultramarins, ça n'aurait pas de sens au regard de la sacro-sainte unité républicaine (mais dans ce cas, pourquoi un ministère dédié). Car ainsi on isolerait les Outre-mer, ce qui semble bien dommage.

C'est pourquoi, dans la plus grande des logiques, le ministère de la Culture met au point "Ombre Première", un substitut presque assumé de France Ô tant il en reprend le modèle, les carrés de couleurs de France télévisions visibles en arrière-plan. Aucune date de début de diffusion n'a été communiquée et le ministère des Outre-mer n'en sait pas plus.

– Les Outre-mer toujours invisibles –

Au-delà de l'effet "doublon", un an seulement après la disparition de France Ô, il faut scruter ce "réflexe Outre-mer" que France Tévisions avait promis de développer et cette place si importante donnée à La Réunion, à Mayotte, aux Antilles ou encore à la Guyane quand il ne s'agit pas d'images catastrophe. Car en dehors de la lave qui pète, des requins qui attaquent ou des antivax qui cassent... qui est là pour parler des Outre-mer lorsqu'il ne se passe rien de sensationnel ?

Doit-on rappeler les nombreuses, très nombreuses cartes de "France" diffusées par les médias nationaux sur lesquelles on ne voit que l'Hexagone et la Corse ? Doit-on rappeler que le gouvernement lui-même a, à plusieurs reprises, diffusé des cartes en pleine conférence de presse faisant apparaître les territoires ultramarins la tête à l'envers ? Doit-on rappeler tout simplement que Jean Castex n'a dit qu'un mot de La Réunion lors de sa conférence de presse sur les nouvelles restrictions sanitaires ce lundi 27 décembre, alors qu'il s'agit du seul département français - sans compter la Martinique qui s'y trouvait déjà - qui retourne en état d'urgence sanitaire ? Et c'est sans compter sur les médias nationaux, dont les nombreux "lives" ne mentionnaient même ce changement capital d'un point de vue sanitaire.

Alors une chaîne dédiée à la culture ultramarine fera peut-être plaisir à certains. Mais son nom en dit déjà long, et les internautes ne sont pas passés à côté. "Ombre Première", voilà qui semble mal parti pour donner plus de visibilité aux Outre-mer.

2°) "Ombre Première : une nouvelle chaîne dédiée à la musique ultramarine"

Le ministère des Outre-mer annonce qu'une nouvelle chaîne dédiée aux Outre-mer va voir le jour : Ombre Première, suite à l'adoption d'un projet de convention avec le Conseil supérieur de l'audiovisuel CSA. Cette chaîne télé diffusera de la musique, des programmes sportifs, du divertissement, de la danse et des émissions culturelles, ajoute le ministère. Pour mémoire, la chaîne des Outre-mer France Ô s'est officiellement arrêtée le 24 août 2020 à minuit. Le gouvernement, par l'intermédiaire de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, avait justifié cette décision par une volonté d'intégrer davantage les Outre-mer dans les chaînes de l'Hexagone.

Pour les Ultramarins, la disparition de France Ô a cependant marqué une nouvelle rupture entre la Métropole et les Outre-mer.

Lire aussi - Et si se passer d'une chaîne des Outre-mer signifiait se passer du ministère...

ww.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

 



mardi 28 décembre 2021

Démarrage et suite poussifs sur France 2 pour la série britannique adaptée du roman de Jules Verne "Le tour du monde en 80 jours ".

Démarrage et suite poussifs sur France 2 pour la série britannique adaptée du roman de Jules Verne "Le tour du monde en 80 jours ".

Ce lundi sur France 2, les curieux ne représentaient plus que 11,1% de l’audience, faisant quasiment jeu égal avec M6 qui diffusait l’excellent film-portait du chanteur de rock britannique Freddie Mercury et de son groupe Queen "Bohemian Rhapsody".

La Deux qui avait diffusé, le 20 décembre dernier les trois premiers épisodes de la série britannique "Le tour du monde en 80 jours " basée sur le roman de Jules Verne, intéressant alors 3,33 puis 2,82 millions de Français pour les deux premiers avec des parts d’audience à hauteur de 13,9 et 13,2%, a encore perdu en nombre de fidèles pour se situer 2,37 millions seulement.

Les 2 derniers volets de la série diffusés le 3 janvier prochain, feront-ils mieux ? 

Adaptation libre du classique de l’auteur "Le tour du monde en 80 jours ", la mini-série de qualité comme le sont les d’ailleurs la plupart des programmes de la BBC, n’aura donc pas franchement séduit les téléspectateurs français.

« Cette excellente mini-série de la BBC prend de grandes libertés avec le roman » indique Télé-Loisirs qui les détaille au passage.

Si le personnage de Phileas Fogg du roman de Verne campé ici par David Tennant sous les traits d’un véritable explorateur du XIXème siècle, accompagné de son domestique Jean Passepartout, le détective Fix du livre n'apparaît pas dans cette version et est remplacé par une journaliste féministe, Abigail Fix spécialement créé pour la mini-série. L’héroïne a été inspirée par Elizabeth Jane Cochrane, globe-trotter américaine considérée comme une pionnière du journalisme d'investigation et des reportages clandestins, connue sous le surnom de Nellie Bly.

Cette coproduction de la BBC, la ZDF, la Rai et FTV dont se vantait hier l’ex-Orange dans les pages entières d’autosatisfecit publicitaire, achetées chèrement dans 3 grands quotidiens nationaux, devrait apparemment connaitre une saison 2.

Il se pourrait, en effet qu’à l’issue de son périple qui dure 8 épisodes et se terminera donc au tout début de l’année 2022, l’aventure se poursuive...!

Télé-Loisirs révèle que « Le dernier épisode donne un indice sur le prochain voyage de Phileas Fogg » :

Extrait :

« À la fin de leur périple, Fogg, Abigail et Passepartout joué par Ibrahim Koma qui incarnait Zacharie Mondino dans Sous le soleil prennent un verre pour célébrer leur victoire au Reform club. Après avoir posté un toast "aux vrais amis", Abigail tombe sur un article dans le journal disant que les transports maritimes subissent des attaques et des avaries de toutes sortes, qui seraient causés, d'après les britanniques, par un narval géant. Pour les Américains, il s'agirait d'une pieuvre géante. Quant aux Français, ils pensent qu'il s'agit d'un engin de guerre à moteur. Des théories qui suscitent l'hilarité de Phileas Fogg mais piquent également sa curiosité. Les trois amis échangent un regard entendu avant de courir bras dessous prêt à se lancer dans une nouvelle aventure. Leur discussion mène à penser que leur prochaine expédition pourrait être adaptée d'un autre classique de Jules Verne, Vingt Mille Lieues sous les mers. Les producteurs développent également une autre adaptation d'un classique de Verne, Voyage au centre de la terre. » 

lundi 27 décembre 2021

L’ex-Orange avant d’y retourner, continue de claquer le fric du contribuable en vaine propagande, le tout sur fond de guerre de tranchée étatique.

L’ex-Orange avant d’y retourner, continue de claquer le fric du contribuable en vaine propagande, le tout sur fond de guerre de tranchée étatique.

Alors que le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et le Secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler s’affrontent sur la date la plus opportune pour la nomination   au poste de dégé d’Orange ( celui de président pourrait intervenir juste après) -  le poste du PDG Stéphane Richard  condamné en appel dans l'affaire Tapie, ayant été scindé en deux - l’ex-Orange continue de claquer sans réserve le fric du contribuable.

Dans une pleine page de pub que « la dame de chez Suez » a payé dans Les Échos son titre de presse favori avec Le Figaro, cette dernière a donc acheté une page entière pour chanter ses louanges dans le premier et 3 dans le second ! Comme si cela ne suffisait pas et au cas où cela aurait fait un peu chiche, elle a également raqué pour 2 pages dans Le Monde. Ah l'argent facile....

Sur l’air de la lancinante antienne qu’elle n’a cessé de rabâcher depuis 6 ans « france•tv :1er média des Français », la toujours « dame de l’UER », va continuer de gonfler son CV avant son imminent reparachutage téléphoné…Ça fait plus fourni sur le papier !

C'est même à se demander, si ce n'est pas grâce à elle que la terre tourne!!

Décryptage

« Dix pour cent » prix de la meilleure comédie aux International Emmy Awards, ce serait elle, la série n’aurait évidemment que peu de mérite !

Elle encore qui serait donc à l’origine « rayonnement des talents français à l'international » avec L’Alliance : une structure ad hoc de production créée 2018 par Takis Candilis, l’ex-numérobis d’Ernotte juste avant de retourner  chez Banijay d'où il venait » qui a déjà coproduit Germinal   la série qui a coûté la bagatelle de 12M€ pour 6 épisodes et n’a fini qu’à 13.9% d’audience.

Elle toujours qui serait comptable également des 9 séries de France Télévisions parmi les 11 fictions françaises les plus vendues à l'international !!!

On rêve… 

Le libre accès à la culture, ce serait-elle aussi …elle qui voulait supprimer France 4 comme elle a supprimé France Ô avec la complicité de Nyssen dans un premier temps, rappelez-vous et qui maintenant fait des gorges chaudes autour de Culuturebox qui squatte les soirées du canal 14 de la TNT pouts des audiences infinitésimales. Les soi-disant 1500 invités, artistes et créateurs qui s’y succèdent, ce serait elle comme plus de 300 partenariats supposés passés pour soutenir tous les arts et les acteurs du monde de la culture, serait de son fait !!

Au secours…. 

Le reste est du même tonneau bien entendu. Comme elle s’était mise en avant sur RTL en septembre 2015 déclarant la guerre aux hommes blancs de plus de 50 ans en surnombre selon elle à la télé,

- elle a « relevé le défi environnemental » avec « le lancement de la nouvelle offre digitale interactive NOWU les jeunes européens » - encore une qui ne sert à rien et qui aura coûté bonbon ! -  

- initié « des actions quotidiennes pour l’écoproduction et la publicité »

- fait émerger « des grandes questions de société »

- « favorisé une société plus inclusive et diverse avec une douzaine de journées spéciales pour lutter contre les violences et discriminations »

-etc… 

Enfin et nous voilà revenu à notre intro qui devrait donner l’avantage au Secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler sur le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, « la dame de chez Suez » a permis de redresser partiellement l’Économie française avec « 4,4 milliards d'euros de PIB générés par France Télévisions (2021) » dont 500 millions d'euros investis cette année dans la création et plus de 62 000 emplois générés en France (directs, indirects et induits), dont 40% en régions et en Outre-mer.

A vous donner le tournis! 

Pour conclure, le blog CGC Média a trouvé le mot qui semble le mieux correspondre à ce pitoyable inventaire à la Prévert « AUTOCRATIE » …substantif choisi par Leconte de Lisle dans ses poème antiques (préf., 1852, p. XII) qui écrivait alors « La patience publique s'est lassée de cette comédie bruyante jouée au profit d'une autolâtrie d'emprunt… »