lundi 14 février 2022

L’ex-Orange et le hashtag "PasAvecMaRedevance", alibis d’Emmanuel Macron pour la privatisation de la télé publique ?

L’ex-Orange et le hashtag "PasAvecMaRedevance", alibis d’Emmanuel Macron pour la privatisation de la télé publique ?

Le Point du 12 février dernier dans son article « Un collectif citoyen dénonce les manquements de France TV Slash » signé Emmanuel Durget, annonçait la création du #PasAvecMaRedevance qui « lance une pétition contre la plateforme dédiée aux jeunes, après plusieurs centaines de manquements à ses missions de service public. »

« C'est avec ce hashtag, symbole des luttes contemporaines, qu'un collectif citoyen part en croisade contre France TV Slash » écrit le titre de presse qui précise « Arthur Monnet, porte-voix de cette mobilisation revendiquée apolitique, reproche à la chaîne numérique plusieurs centaines de manquements à sa mission de service public depuis sa création, en février 2018. Plus précisément, ce sont les publications de la chaîne sur Instagram, réseau social prisé par son jeune public, que le collectif met en cause. »

Pour Antonio Grigolini le directeur de France TV Slash joint par le journaliste, les éléments de langage s’enchaînent. Il s’agirait plus d’« erreurs ou des maladresses » commises en raison du grand nombre de publications vous savez les dizaines de millions de vues dont se vante en permanence Ernotte ! – et « des codes des plateformes parfois expéditifs » que la chaîne suit et qu’il conviendra de « rectifier le cas échéant » mais qu’il faut relativiser au regard des soi-disant  « dizaines de milliers de remerciements et de témoignages » qui, selon lui, « prouvent l'utilité et la pertinence » des contenus proposés.

Ben voyons …Langue de bois, propagande et pipeau à l’envi !

Le magazine mais aussi CNews, ce matin, mettent en avant « Le militantisme politique et la publicité clandestine » que dénoncent Arthur Monnet et le collectif.

Extrait : « Arthur Monnet s'appuie alors sur de solides bases de droit pour confirmer ses intuitions. Il épluche minutieusement les 3 000 publications de France TV Slash sur Instagram. Puis il confronte celles qu'il soupçonne aux chartes qui déterminent les missions de France Télévisions.

Selon lui, le résultat est accablant. ‘’Environ 500 posts, soit 1 sur 6, posaient problème’’. Le collectif en a retenu 100, pour ‘’rester digeste’’, qui accompagneront la pétition et seront rendus publics. Pour un quart de ces cas, c'est le non-respect de la ‘’stricte neutralité politique’’ exigée par la charte éthique de France Télévisions qui est pointé du doigt. Pour d'autres, il s'agit d'une violation de ‘’l'expression des différents points de vue’’ pour les ‘’questions prêtant à controverse’’ assurée par le cahier des charges des services publics ou encore du manque de vigilance pour ‘’éviter toute publicité clandestine dans les contenus diffusés’’…Tandis que certains griefs relèvent d'un militantisme délibéré, d'autres trahissent une négligence dans le traitement des sujets d'actualité. »

« Tandis que certains griefs relèvent d'un militantisme délibéré, d'autres trahissent une négligence dans le traitement des sujets d'actualité. » ajoute encore le journaliste qui enfonce le clou « À plusieurs reprises revient, par exemple, le traitement de l'affaire Adama Traoré. Une publication est pointée du doigt par le collectif pour n'avoir comme seule source qu'un membre du comité Vérité pour Adama, tandis qu'un autre fait la promotion de photographies dont la vente bénéficie au même comité.

Le collectif rappelle que le CSA avait déjà condamné France Télévisions, en 2018, pour « défaut de mesure dans l'évocation d'une procédure judiciaire criminelle en cours », pour une autre affaire judiciaire. Un cas viole même, toujours selon le collectif, la loi de 1905 et la garantie du « libre exercice des cultes ». Il s'agit d'un épisode du programme Clit Revolution dans lequel des militantes vont perturber une célébration religieuse au Japon »

N’en jetez plus, la cour est pleine.

Dire qu’il y a peu, Emmanuel Macron qualifiait la gouvernance de France Télévisons de « Honte de la République »sans avoir fait quoi que ce soit jusqu’ici pour y mettre un terme !

En coulisses, ils sont quelques-uns à avoir déjà sceller le sort de la télévision de servie publique, en soufflant régulièrement à l’oreille du Chef de l’État qu’il faudra tirer un trait après le 2ème tour de la présidentielle et privatiser tout ce qui pourra l’être !

Comme l’a dit Ernotte à ses hauts cadres en fin de semaine dernière, partie dans un délire astral où « l’alignement des planètes va dans son sens » : 


« - Le commissaire européen Thierry Breton,

- Le président de l’Autorité de régulation Roch-Olivier (alias le capitaine de l’Arcom-enterprise) et

- La ministre Roselyne Bachelot,

qui sont tous sur la même longueur d’onde et ont d’ailleurs dit les même choses que moi lorsque je les ai conviéz à me rejoindre le 12 janvier salle Pleyel ». 

Il ne manquait plus que le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler et l’ex-Premier ministre Édouard Philippe qu’elle n’a pas cités !

A moins comme le dit la rumeur, qu’après l’élection présidentielle de 2022 suivie des législatives dans la foulée, le dégagisme ne soit plus que politique mais ausi médiatico-public ! 


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