La direction de France
Télés et ses alliés pour voler au secours de FO !?
Le 24 février dernier comme le prouve la
date portée sur les convocations (*) donc dans les délais prévus
par la loi, le greffe du Tribunal Judiciaire de Paris enregistrait deux saisines
visant à faire annuler les listes de FO Médias.
Les audiences sont fixées au
1er avril prochain et portent sur le fait que les dispositions
légales prévues par l'article L.2121-1 du code du travail précisent que « les organisations syndicales seules habilitées à déposer des listes
de candidats au 1er tour des élections professionnelles, doivent
satisfaire, au moment du dépôt des listes aux 7 critères cumulatifs et
impératifs de représentativité indiquées par ledit article. »
Ce qui en l’espèce n’a donc pas été le cas
et justifie le dépôt de ces deux requêtes pour lesquelles le T.J. doit rendre
sa décision…Certains sont pourtant bien décidés à ne pas attendre et ont profité de ce
lundi pour aller faire de la retape auprès de nombreux salariés du Siège –
allant jusqu’au harcèlement pour quelques privilégiés et à l'agression verbale pour d'autres – leur expliquant
que les demandeurs mentaient, qu’ils ne fallait surtout pas les croire et encore
moins les approcher et, plus grave, que le fait d’avoir introduit ces
deux procédures seraient « criminelles ». Rien que ça, vous avez bien lu !
Hallucinant…Si tel était le cas, il faudrait immédiatement aller en Correctionnelle pour ces gens si sûrs d’eux... A moins que la Justice ne poursuivent celle est ceux qui colportent des ragots pour dénonciation de crime imaginaire.
Il parait même, selon les démarcheurs
pro-direction, que l’avocat de France Télévisions Maître Joël Grangé,
devrait « réduire en bouillie » ceux qui ont osé demander à la
Justice de faire respecter la loi qui s’applique pourtant, faut-il le rappeler,
à toutes et à tous.
Surprenant tout de même…Maitre Joël Grangé
serait l’avocat de France Télés mais que devient Maître Éric Andrieu du Cabinet PELHENARD, avocat au barreau de
PARIS, qui avait remporté l’appel d’offre passé par l’entreprise ?
D’autant plus curieux que ces affirmations
qui viennent de la bouche même de fidèles syndicalistes proches de direction, prétendent
que ledit avocat devrait, selon eux, prendre fait et cause pour le syndicat défaillant
lors des audiences – faisant fi d’une obligation de totale neutralité pour la société
– et narrer comment et pourquoi cet oubli est intervenu !
Chacun imagine aisément le propos…un
oubli, monsieur le président, un simple oubli, ils allaient le faire, on les
connait depuis toutes des années, vous pensez…et puis le premier tour est passé
donc….
Imaginez la même scène avec cet automobiliste
qui vient d’en emplafonner un autre devant les gendarmes qui sont arrivés
pour le constat et qui constatent que le conducteur défaillant n’avait plus son
permis et n’était plus assuré !
« Un oubli, j’vous dit monsieur l’agent…le permis on m’la r’tiré mais j’allais le repasser dans 15 jours au moment où j’aurais pris l’assurance…demandez à tous ceux qui m’connaissent, j’ai toujours conduit et mon permis et j’ai toujours respecté le Code ! »
Ben voyons !
Combien de fois faudra-t-il le redire,
il n’y a rien de délictueux à exiger que la loi soit respectée…les intimidations
et autres menaces n’ont jamais impressionné qui que ce soit et n'ont de surcroît jamais réussi
à ceux qui les profèrent.
(*)
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