La direction de France Télés au grand complet à Cannes avec l’Opération ‘’Brut’’ de Le Van Kim.
Samedi 28 mai, l’édition 2022 du Festival de Cannes fermait ses portes avec une nouvelle consécration pour le réalisateur suédois Ruben Östlund qui remportait la prestigieuse Palme d'or avec son film "Sans filtre" ("Triangle of Sadness"), une comédie acerbe sur la lutte des classes …le prix d'interprétation masculine revenant à l'acteur sud-coréen Song Kang-Ho pour son rôle dans le film Broker du réalisateur Kore-Eda Hirokazu et le prix d'interprétation féminine pour l'Iranienne Zar Amir Ebrahimi pour son rôle dans Les Nuits de Mashhad.
Cette année, la gaudriole
aura coûté 2 millions d’euros aux contribuables, c’est ce que révèle
Marianne cette semaine dans son article signé Emmanuel Lemieux et
intitulé « Brut,
C dans l'air, C à vous... Renaud Le Van Kim, nouvel empereur de la télécratie ».
(*)
Dans son enquête sous-titrée « Opération
Brut : la revanche du chinois », le magazine révèle en effet
dans son paragraphe « ALLIANCE
BRUT-FRANCE TÉLÉVISIONS » que « Pour
cette première collaboration sur la Croisette, les deux partenaires ont
investi 2 millions d’euros, à parts égales. C’est beaucoup… très peu
en comparaison des retombées escomptées, notamment les recettes publicitaires
générées sur YouTube, Facebook et Snapchat. »
Pour l’occasion,
quasiment toute la direction de France Télés a défilé cette année sur La
Croisette, certains pendant presque toute la durée du Festival ce qui a considérablement
augmenté la facture payée par les Français.
L’ex-Orange sur France.tvpro déclarait d’ailleurs « C’est avec une grande fierté et un immense
enthousiasme que France Télévisions devient le partenaire média officiel du
Festival de Cannes, à l’occasion de sa 75e édition. Du 17 au 28 mai, toutes nos antennes
seront mobilisées pour partager avec tous les Français la passion du cinéma qui
investira la Croisette.
4 millions au total (2+2) pour quelques minutes de minutes de programmation quotidienne
sur 9 jours (du 17 au
28 mai), sans compter l’ensemble des milliers d’euros
dépensés pour les séjours des nombreux membres de la direction de France Télés,
il ay de quoi être fière et enthousiaste !
S’agissant du Chinois puisque c’était son surnom sur Canal + dont il a été viré, c’est un producteur qui ouvre le bal dans les colonnes du titre de presse :
« Le Van Kim, un pionnier de la nouvelle télé ? Vous rigolez ! C’est un homme d’affaires avant tout. Franchement, Brut, vous estimez que c’est de l’image ? Leur came, c’est le selfie » peste ce producteur important de documentaires (de qualité), fournisseur de chaînes du service public. »
« En quelques mots, tout est dit. Expédié. » poursuit Marianne qui ajoute « La vérité, c’est que ce type fait peur. Il a un gros carnet d’adresses, c’est un réseauteur fou de la télécratie, poursuit notre interlocuteur, particulièrement en verve. Intouchable, quoi : il ne faut pas trop chatouiller "le Chinois", sinon gare ! »
« En cinq ans, Renaud Le Van Kim, réalisateur de télévision à l’ancienne, s’est bâti un véritable empire « multi-écrans » : « C dans l’air », « C à vous » et « C politique », qu’il produit pour « France 5 », restent des incontournables de la « télé de flux », mais c’est au succès de « Brut » que le producteur doit son statut d’empereur redouté…Le « Chinois » est en vérité d’origine vietnamienne. Il aura 64 ans en novembre. Sous ses airs bonhommes, le sourire généreux, c’est un empereur des multi-écrans, un redoutable businessman dont la success story mériterait sa petite saga Netflix… En attendant, tapis rouge. Au groupe France Télévisions qui vient de lui confier, à lui et sa société Brut, la couverture du Festival de Cannes en qualité de producteur exécutif, tout nouveau partenaire cathodique du grand raout cannois, Renaud Le Van Kim a promis un « traitement post-Covid ». Comprenez : des contenus courts qui se regardent aussi (et surtout ?) sur son smartphone !...» souligne encore l’enquête de 6 pages (*) d'une grande qualité.
Voilà
surement pourquoi l’Exécutif veut supprimer la redevance (CAP) pour prendre sur
le budget de l’État tout ce fric que claque la télé publique qui n’a fait depuis
2015 que de tomber de Charybdes en Silla jusqu’à se voir qualifiée en 2017 de « Honte de la République », il y a déjà 5 ans !
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