L'article de Capital sera transmis à la Justice concernant la plainte visant le contrat de 100M€ signé par Ernotte avec la boite de Nagui donc Banijay.
Le 17 mars 2021 « Le Canard enchainé » évoquait les ennuis judiciaires à venir pour Ernotte alors visée par l’enquête préliminaire ouverte par le PNF (*) s’agissant du contrat de 100M€ signé avec la boite de Nagui donc Banijay.
(*)
La CGC Média qui s'est logiquement constituée partie civile après la plainte qu'a déposée la syndicat, va transmettre l'article EXCLUSIF publié par Capital intitulé "Le joli chèque empoché par Nagui grâce à la société Banijay" qui devrait à n'en pas douter intéresser fortement la Justice dans le cadre de l'instruction judiciaire.
L'article signé Jamal Henni révèle entre autre "L’animateur [Nagui] est un gros actionnaire du groupe de Stéphane Courbit. La cession d’une partie de ses parts vient de lui rapporter un joli pécule. Le présentateur de N'oubliez pas les paroles est multi-millionnaire, mais sa fortune est peu liquide. Pour l’essentiel, elle est constituée d’actions de Banijay Group [*], le groupe de Stéphane Courbit à qui Nagui a vendu en 2009 sa société Air Productions. Fin 2018, l’animateur détenait 5,3% du capital de Banijay Group, une participation alors valorisée 23 millions d’euros. L’animateur a préféré toucher en actions plutôt qu’en cash une partie du prix payé pour sa société de production. Cette société produit ses émissions à succès N’oubliez pas les paroles ou Taratata pour France 2.
Au total, les commandes
de la chaîne publique à cette société s’élèveraient à plus de 30 millions
d’euros par an, selon Mediapart...
Il est bien évidemment inutile de rappeler d'où venait l'ex-numérobis d'Ernotte Takis Candilis qui signait en tant que directeur des programmes, les commandes passées pour France Télés avec Banijay donc...ce qui fait encore écrire à Capital.
Extrait:
"Après avoir été bousculé par le Covid, Banijay Group a renoué avec la croissance (cf chiffres ci-dessous). En 2021, son chiffre d’affaires provient à 69% de la production d’émissions de flux, à 13% de la production de fiction, le solde provenant de la distribution de programmes. Les plates-formes de vidéo-à-la-demande représentent désormais 30% des revenus, avec par exemple pour Netflix la série Young Wallander, ou pour Amazon Prime un remake mexicain de I love lucy ou la télé-réalité Celebrity hunted.
En 2021, les seules activités françaises de Banijay ont généré un excédent brut d'exploitation de 56 millions d’euros sur un chiffre d’affaires de 250 millions d’euros. Banijay Productions France prépare notamment une nouvelle émission pour W9 baptisée le Game.
Ces développements ont aussi dopé la rémunération de Stéphane Courbit, qui est indexée sur les résultats de Banijay Group. Elle s’élève à 0,19% du chiffre d’affaires, plus 1% de l’excédent brut d’exploitation, avec un plafond à 7,5 millions d’euros par an. Grâce à cela, cette rémunération est passée de 1,6 million d’euros en 2014 à 4,5 millions entre 2016 et 2019, puis 5,5 millions en 2020, et enfin 7,5 millions en 2021. Stéphane Courbit touche en parallèle un autre salaire comme patron de Betclic (jeux en ligne). L'un dans l'autre, il a touché l'an dernier (via sa société familiale Lov Group Invest) un total de 14 millions d’euros.
Interrogés, ni Nagui ni son attachée de presse François Doux n'ont répondu."
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