samedi 2 juillet 2022

L'illégale tentative de licenciement de Ronan Ponnet journaliste de Guadeloupe La 1ère : une affaire politique ?!

L'illégale tentative de licenciement de Ronan Ponnet journaliste  de Guadeloupe La 1ère  : une affaire politique !?

Les commanditaires de la tentative de licenciement de Ronan Ponnet, journaliste reconnu dans la profession au sein et convoqué à un entretien préalable  par le directeur de l'établissement de France Télés Guadeloupe Guadeloupe La 1ère , ont semble-t-il du souci à se faire au regard du tournant politique que prend à présent l'affaire.

En effet, outre la saisine du procureur de la République et la plainte qu'il vient de déposer pour harcèlement moral, les réactions se multiplient et prennent au quotidien une dimension que le tandem Gengoul/Ernotte n'avait pas imaginé !

"Un licenciement en plein dans les vacances d'été, personne n'en parlera" glissait il y a peu, un de ceux qui espérait la tête de l'intéressé pensant probablement que personne n'en parlerait...Seulement, voilà tout le monde en parle et le procéssus illégal sur la forme - Ronan Ponnet étant toujours sous le statut de salarié protégé -  relayé jusqu'au plus haut sommet de l'État, fait couler beaucoup d'encre et suscite la plus grande indignation.

Combien sont-ils à avoir concocté cette révoltante procédure "“punition” selon Ronan Ponnet qui permet à sa direction, à la fois de faire plaisir à Marie-Luce Penchard et de se débarrasser à moindre coût d’un “ancien” de la station qui a atteint l’âge de la retraite"   comme l'écrit Nouvelles semaine dans son numéro 584 et son article "Trop facile d’avoir la tête d’un journaliste"? (* ci-après). 

Quel est niveau de responsabilités d'Augustin Hoareau dont le bruit court qu'il s'en irait en septembre mais également du tandem Gengoul/Ernotte qu'évoquent à présent très clairement les politiques? 

(*)

Mis à pied pour faute grave et menacé de licenciement, le journaliste Ronan Ponnet porte plainte pour harcèlement. Ronan Ponnet, grand reporter sur Guadeloupe la 1ère ne travaille pas ce jour-là. Il lit le communiqué de presse que vient d’envoyer la candidate Marie-Luce Penchard pour annoncer son abandon dans la course aux législatives, sur la 4e circonscription, la sienne. Sur sa page Facebook, à titre personnel, hors contexte professionnel, Ronan Ponnet s’indigne et inscrit deux mots “Menteuse et corrompue”. Cet intitulé fait réagir l’intéressée qui s’en plaint en haut lieu. Le directeur régional de la station, Augustin Horeau, le met à pied et le convoque pour un rendez-vous disciplinaire, le 27 juin. Au cours de cet entretien il est reproché à notre confrère d’avoir dégradé l’image de l’entreprise par ces deux mots. Il réplique qu’il s’est exprimé à titre personnel et privé usant de son droit de citoyen, dans un pays démocratique. A la réponse posée par la déléguée du personnel : reproche- t-on quelque chose à M. Ponnet dans le cadre de l’exécution de son contrat de travail ? La réponse est non.

Mais rien n’y fait son sort est scellé : Faute grave donc probable licenciement après 40 ans de journalisme au service de cette structure sur tous les coins de la planète. Pour l’intéressé cette “punition” permet à sa direction, à la fois de faire plaisir à Marie-Luce Penchard et de se débarrasser à moindre coût d’un “ancien” de la station qui a atteint l’âge de la retraite. 

Notre confrère a depuis saisi le procureur de la République et porté plainte pour harcèlement moral. Dans cette plainte, il précise que depuis un an, il est victime de remontrances injustifiées et de censures de la part de son rédacteur en chef. Il est vrai que le journaliste est connu pour investiguer dans tous les milieux sans distinction et pour rapporter les faits tels quels sans les édulcore

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