Un scandale politico-médiatique de corruption en Guadeloupe auquel se retrouve mêlé le tandem Gengoul/Ernotte !
« Le Canard enchaîné » de ce mercredi (*), révèle dans son article intitulé « Carnaval des dépenses en Guadeloupe » l’affaire qui secoue aujourd’hui le département d’Outremer avec « La convocation le 30 mars prochain par citation à comparaitre devant le tribunal correctionnel de Basse-Terre d’Ary Chalus [le toujours, ndlr] président de région ».
Le même Chalus dont le site de Guadeloupe La 1ère écrivait le 9 septembre dernier: "Delphine Ernotte effectue ce déplacement en Guadeloupe puis en Martinique pour rencontrer aussi bien les élus de ces deux régions que les personnels des deux stations qui y sont implantées. En Guadeloupe, elle a pu échanger avec les exécutifs de la Région et du Département et ce vendredi, c'est avec les personnels de Guadeloupe La 1ère qu'elle a conclu sa visite...Accompagnée de la Directrice Générale du Pôle Outremer de France Télévisions, Sylvie Gengoul, et de son directeur de cabinet Bruno Loutrel, Delphine Ernotte a d'abord choisi d'entendre les attentes des responsables politiques de la Guadeloupe quant au service public de radio, télévision et internet. Des attentes mais aussi des souhaits de coopération avec Guadeloupe la 1ère..."
Le site ADAP pour sa part posait ouvertement, hier dernier jour de février, cette question corollaire : « La corruption existe-t-elle à France Télévisions ? »A la lecture
de leur post particulièrement détaillé où figure d’ailleurs 2 pages d’un document
édifiant émanant du Tribunal Judicaire de Basse-Terre, l’implication d’un journaliste
de France Télévisions qui laisse pantois, donne le droit aux salariés de
l’entreprise de télés public comme aux Français qui la financent de s’interroger.
L’Association de Défense de l’Audiovisuel Public qui
écrit « On comprend mieux pourquoi le
journaliste Ronan Ponnet, devait disparaître avant que cette histoire bien
réelle - celle de la corruption - n'éclate au grand jour »
Licenciement avorté depuis que l’Inspection du travail l’a interdit, basé « sur un faux prétexte de diffamation que Ronan Ponnet, le seul à dénoncer les scandales politico-financiers de Guadeloupe, envers la soi-disant diffamée, proche du journaliste de Guadeloupe la 1ère mis en cause [dans la procédure, ndlr] »
« C'est EXPLOSIF ! » prévient l’ADAP qui ajoute qu’il « sera là quand les masques vont tomber. » mais que « Mais d'ores et déjà, ce n'est pas seulement le métier de journaliste de service public outremer qui est gravement sali...C'est la Démocratie qui est en jeu.
La corruption mine la démocratie et il
est du devoir de France Télévisions de mener le combat à tous les
échelons, chargé d'une mission de service public et de défense de cette
démocratie »
Extrait :
« Il y a bien une réglementation interne à France
Télés mais elle semble ouvertement battue en brèche, l'appât de l'argent étant largement
plus fort, surtout quand la direction fait semblant de regarder au-dessus de la
ligne d'horizon.
On le savait, il y a des journalistes partisans et
"soutiens" d'élus politiques. Les liaisons amicales, familiales,
fraternelles peuvent très vitre devenir des liaisons dangereuses
En 2015 en Guadeloupe, aux élections régionales, Victorine
Lurel affronte Ary Chalus. Les 2 écuries disposent d'yeux et d'oreilles
à la station de Guadeloupe la 1ère et quand Chalus remporte
les élections, certains triomphent et paradent dans les couloirs. Sauf
que, selon une enquête approfondie, le vainqueur aurait largement dépassé
le montant des dépenses autorisées.
Le procureur de la République de
Basse-Terre s'est donc saisi du dossier.
En épluchant la liste des factures litigieuses, on
trouve 3 chèques établis à l'ordre d'un journaliste de France Télévisions - nous
l’appellerons GEP - pour un montant de plus de 20.000€. GEP s'est spécialisé dans les émissions
politiques sur les antennes de Guadeloupe la 1ère. Son
implication dans la campagne était connue de tous. Il était visible, actif sur
le terrain, actif à l'antenne, sauf que la directrice régionale regardait
au loin par-dessus la mer des Caraïbes. Cette dernière fut, en effet promue depuis
par Ernotte, patronne du pôle outre-mer.
Va-t-elle engager une procédure de
licenciement contre celui qu'elle appelle "mon frère" comme elle l’a fait
sans succès contre Ronan Ponnet ou bien contre des directeurs licenciés
sans motif avec un gros chèque aux Prud'hommes avec l'argent du contribuable dilapidé
sans vergogne ?
L'avenir judiciaire nous le dira très vite… »
Après la liquidation de Salto et les dizaines de millions d'argent public jetés par les fenêtres et tout le reste, ça fait beaucoup...L'État actionnaire va-t-il enfin prendre dès maintenant les décisions qui s'imposent ?
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