Après l’échec Salto, Laurent Lafon sénateur-administrateur de France Télés propose une loi pour lutter contre « l’irruption des plates-formes »…Un gag !?
Quasiment au moment où l’ex-Orange lançait Salto pour faire
face à « l’irruption des plates-formes » plus
particulièrement Netflix qu’elle déclarait vouloir concurrencer, Laurent Lafon était nommé administrateur
de France Télés (*) faisant aujourd’hui le pendant avec Aurore Bergé chantre de l’ultracrépidérianisme
au sein de l’instance publique.
(*)
Aude Dassonville soulignait hier dans Le Monde (fin de post) : « Toute
la volonté du sénateur d’aider un secteur audiovisuel confronté à l’irruption des
plates-formes, au développement des réseaux sociaux et à l’évolution des usages… »
et de préciser ses intentions comme celles soi-disant de la majorité de
sénateurs « Créer un holding avec les 4 sociétés de l'Audiovisuel public
pour lutter contre "les asymétries de concurrence". Ainsi, par exemple, afin
de "favoriser l’accès de tous aux événements sportifs’’, un article suggère
d’obliger les plates-formes à rétrocéder certains droits de compétitions
sportives à des chaînes gratuites de la TNT, pour les installer sur un pied
d’égalité avec les chaînes payantes »
Franchement c’est un gag… Laurent Lafon ce proche d’Ernotte qui en tant qu’administrateur de France Télés est légalement et juridiquement coresponsable du fiasco Salto, validant à chaque réunion les chansons de cette dernière qui vantait l’équilibre année après année des comptes mais qui appelle aujourd’hui dans le document que s’est procuré le blog CGC Média (¤), l’État à recapitaliser l’entreprise : "Les capitaux propres de France Télévisions étaient déjà inférieurs de la moitié du capital social et ce malgré la liquidation de Salto, obligeant l'entreprise et son actionnaire à rétablir la situation donc recapitaliser" .
(¤)
La loi est claire « La perte de la moitié du capital social traduit une situation financière alarmante pour la société (SARL/EURL, SA, SAS/SASU). La survenance de cette situation conduit soit à la dissolution de la société, soit à l'obligation pour les associés de reconstituer les capitaux propres.
Elle précise également « En cas de perte de la moitié du capital social, le non-respect de la procédure de régularisation peut donner lieu à plusieurs sanctions ».
« Le "temps politique", fait d’une absence de majorité à l’Assemblée nationale » est propice précise encore le titre de presse qui ajoute « Il a paru opportun au sénateur qui plaide pour une ressource publique "de nature fiscale, pérenne, suffisante, prévisible"…d’avancer ses pions : "On sait aussi qu’il y aura besoin de réviser la LOLF [loi organique relative aux lois de finances]", glisse-t-il, pour pérenniser le dispositif qui remplace la redevance, supprimée ».
Et d’embarquer Hugonet et Karoutchi dans le bateau dans son
aventure que beaucoup qualifient de personnelle, affirmant que «
la proposition de loi "a(aurait) des chances de prospérer" à la faveur du
climat politique actuel » rappelant qu’« Il y a un peu moins d’un
an, ce dernier plaidait encore pour une fusion pure et simple des entreprises de
l’audiovisuel public ; étape à la fois, qu’il semble admettre aujourd’hui :
"Je suis certain qu’elle [la fusion] viendra, assure-t-il cependant. (...)
car c’est le sens de l’histoire".»
Ben voyons ! Vos avez bien lu !! Si c'est le sens de l'histoire, alors !
NB: Surtout ne pas confondre Laurent Lafon qui veut avec la loi pour concrétiser la nouvelle ORTF et ce supposé Géant de papier qui ne peut conduire qu'à une catastrophe avec Jean-Jacques Lafon qui lui les chante ses Géants de papier !
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