lundi 29 mai 2023

Pas sûr que RAM ait sauvé sa tête en remettant une pièce dans le bastringue des retraites !

Pas sûr que RAM ait sauvé sa tête en remettant une pièce dans le bastringue des retraites !

Alors que le bruit d’un remaniement se fait de plus en plus insistant, même si Stéphane Séjourné le patron de la majorité présidentielle dit qu’il ne résoudrait rien, il n’est pas sûr que la récente sortie sur les réseaux sociaux de Rima Abdul-Malak lui aurait permis de sauver sa tête dont beaucoup ne donnent pas cher aujourd’hui.

Face à la grogne générale après la promulgation de la loi sur les retraites, le Chef de l’État dont et la cote de popularité s’érode un peu plus chaque jour avait demandé à ses ministres de ne pas jeter de l’huile sur le feu, raison pour laquelle il prévoyait de "faire des petits débats" sur le terrain comme l’avait semble-t-il confirmé son ministre délégué à l'Industrie, Roland Lescure.

Visiblement, les consignes ne seraient pas parvenues aux oreilles de nouvelle groupie ernottienne qui a cru bon de remettre de l’huile sur le feu après le discours de Justine Triet, samedi soir lors de la remise de sa Palme d'or à Cannes. Sur Twitter, elle a affirmé être "estomaquée par son discours si injuste", ajoutant que son film "n’aurait pu voir le jour sans notre modèle français de financement du cinéma, qui permet une diversité unique au monde".

Ce dimanche sur BFMTV, elle s’est à nouveau opposée à ce qu’a dit la réalisatrice d'Anatomie d'une chute, en martelant que si "la France est "un pays libre", "une démocratie", marquée par "la liberté d'expression… et que la cinéaste "peut s'exprimer à tout moment, partout, pour dire ses opinions" mais que là sur le fond, le fait qu’elle a parlé de "marchandisation de la culture, d'un gouvernement qui casse l'exception culturelle française et qui ne soutient pas à ses yeux le cinéma et la relève", étaient "ingrats et injustes".

"Elle part de la réforme des retraites pour critiquer le système d'aides d'aujourd'hui pour dire qu'avant c'était mieux. J'aimerais qu'elle me donne les chiffres et les faits sur lesquels elle s'appuie" a enchéri l'ancienne conseillère culture d'Emmanuel Macron, estimant qu'"une partie seulement "minoritaire" dans les monde du cinéma, est "vocale" sur ces questions", assurant d’ailleurs recevoir "des messages [les] remerciant de l'ensemble de ces dispositifs". "Une grande partie du secteur travaille avec nous à améliorer nos dispositifs et à préserver notre exception culturelle qui fait la force de notre pays".

Et de conclure «"Il y a clairement un fond idéologique d'extrême gauche" dans le discours délivré par Justine Triet samedi à Cannes », au moment où la Première ministre dénonce, elle, la responsabilité de l’extrême Droite dans le climat dégradé du Pays !

Pour calmer le jeu, ça se pose là !

De son côté l’ancien conseiller de François Hollande Gaspard Gantzer y voit simplement une façon de se dissocier et d’exister (*)

"Elle a un problème de notoriété et cela fait parler d'elle. Elle affirme un style, en montrant qu'elle a du cran et qu'elle est loyale au Président et sa politique" et de poursuivre "Le sujet pour elle maintenant c'est de ne pas s'enfermer dans ce rôle et avoir l'audace de proposer des projets fous pour la culture" 


RAM va-t-elle oser  prendre dans la poches des contribuables les pépettes pour recapitaliser France Télés que l'ex-Orange a résolument conduit depuis l'été 2015 vers la gouffre !? 


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