dimanche 4 juin 2023

Devenu député Renaissance, Quentin Bataillon l’ancien de Bygmalion proche du tandem Millot/Lavrilleux (*) veut défaire l’audiovisuel public !

Devenu député Renaissance, Quentin Bataillon l’ancien de Bygmalion proche du tandem Millot/Lavrilleux (*) veut défaire l’audiovisuel public !

Dans son récent article « La majorité pousse à une refonte de l’audiovisuel public » (fin de post) Challenges cite l’élu Renaissance Quentin Bataillon qui déclare « Ceux qui veulent le statu quo tueront l’audiovisuel public. »

La soi-disant proposition que ferait le parlementaire transfuge de l’UMP et ancien stagiaire de la société Bygmalion, que Jérôme Lavrilleux avait embauché comme assistant parlementaire (ci-après) lorsqu’il siégeait encore au Parlement européen avant ses ennuis judiciaires, « fera du bruit » écrit le magazine qui poursuit « Ni statu quo, ni holding, ni privatisation, martèle le jeune député, bien décidé à soigner la mise en scène ». 

 

« Quentin Bataillon, n’y va pas par quatre chemins. Alors que les chaînes privées et France Télévisions se déchirent depuis mi-mai sur la mission du service public, en cours de renégociation de ses contrats d’objectifs et de moyens avec l’État, le député entend être sur le devant de la scène. Rapporteur de la mission d’information sur le sujet, il planche sur la réforme avec Jean-Jacques Gaultier, le président LR de la mission. » ajoute le titre de presse qui rappelle le contexte de la suppression de la redevance.

« Les conclusions de leurs travaux seront adoptées en commission le 6 juin. En coulisses, le duo s’affaire depuis six mois, auditionnant tous les patrons de chaînes, publiques comme privées. Ils se sont aussi rendus au Royaume-Uni, pays de la BBC, et en Allemagne, pour s’inspirer des services publics étrangers.

En priorité, les deux élus veulent répondre au flou qui persiste sur le financement de l’audiovisuel public depuis la suppression l’an dernier de la redevance qui rapportait à l’État 3,8 milliards d’euros chaque année. A l’époque, les sénateurs avaient borné au 31 décembre 2024 l’affectation d’une part de la TVA. Sauf surprise, Bataillon et Gaultier prôneront la pérennisation du financement par cette taxe. » précise encore Challenges qui indique aussi que « Côté gouvernance, le tandem travaille sur deux pistes :

D’une part, l’idée d’un holding – un projet porté dès 2019 par Franck Riester, l’ex-ministre de la Culture dont Bataillon fut un conseiller – une superstructure qui chapeauterait France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA. 

- D’autre part, les deux hommes disent peaufiner une seconde piste, inédite et encore secrète » 

De faire référence à « Franck Riester, l’ex-ministre de la Culture dont Bataillon fut également un conseiller » et dont le nom apparaissait clairement dans les documents liés au volet politique de l’affaire Bygmalion (¤) dont le procès en appel est prévu le 8 novembre prochain.

(¤)



Veulent-ils faire de la supposée superstructure qui chapeauterait les 4 société de l’Audiovisuel public, une entité sur le papier réduite à sa plus simple expression en terme de moyens comme de personnels qui ne travaillerait plus qu’avec des prestataires extérieurs comme c’est déjà très fortement cas à Radio France et FTV voire déjà quasiment la spécificité de FMM la notion de commande publique souvent largement écornée, n’aura finalement plus vraiment d’importance sauf pour les contribuables qui continueront à payer des milliards quel que soit le scénario ?

Invraisemblable…

C’est ça le big bang qu’évoquait Emmanuel Macron pour le secteur dès 2017...une sorte de retour aux sources (boueuses et nauséabondes) 

Challenges



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