Devenu député Renaissance, Quentin
Bataillon l’ancien de Bygmalion proche du tandem Millot/Lavrilleux
(*) veut défaire l’audiovisuel public !
Dans son récent article « La
majorité pousse à une refonte de l’audiovisuel public » (fin de post) Challenges cite
l’élu Renaissance Quentin Bataillon qui déclare « Ceux qui
veulent le statu quo tueront l’audiovisuel public. »
La soi-disant proposition que ferait le parlementaire transfuge de l’UMP et ancien stagiaire de la société Bygmalion, que Jérôme Lavrilleux avait embauché comme assistant parlementaire (ci-après) lorsqu’il siégeait encore au Parlement européen avant ses ennuis judiciaires, « fera du bruit » écrit le magazine qui poursuit « Ni statu quo, ni holding, ni privatisation, martèle le jeune député, bien décidé à soigner la mise en scène ».
« Quentin
Bataillon, n’y va pas par quatre chemins. Alors que les chaînes privées et France Télévisions se
déchirent depuis mi-mai sur la mission du service public, en cours de renégociation
de ses contrats d’objectifs et de moyens avec l’État, le député entend être
sur le devant de la scène. Rapporteur de la mission d’information sur le sujet,
il planche sur la réforme avec Jean-Jacques Gaultier, le président LR de la
mission. » ajoute le titre de presse qui rappelle le
contexte de la suppression de la redevance.
« Les
conclusions de leurs travaux seront adoptées en commission le 6 juin. En
coulisses, le duo s’affaire depuis six mois, auditionnant tous les patrons
de chaînes, publiques comme privées. Ils se sont aussi rendus au Royaume-Uni,
pays de la BBC, et en Allemagne, pour s’inspirer des services publics étrangers.
En priorité, les
deux élus veulent répondre au flou qui persiste sur le financement de
l’audiovisuel public depuis la suppression l’an dernier de la redevance qui
rapportait à l’État 3,8 milliards d’euros chaque année. A l’époque, les
sénateurs avaient borné au 31 décembre 2024 l’affectation d’une part de la TVA.
Sauf surprise, Bataillon et Gaultier prôneront la pérennisation du financement
par cette taxe. » précise encore Challenges qui
indique aussi que « Côté gouvernance,
le tandem travaille sur deux pistes :
D’une part, l’idée d’un holding – un projet porté dès 2019 par
Franck Riester, l’ex-ministre de la Culture dont Bataillon fut un conseiller –
une superstructure qui chapeauterait France Télévisions, Radio France, France
Médias Monde et l’INA.
- D’autre part, les deux hommes
disent peaufiner une seconde piste, inédite et encore secrète »
De faire référence à « Franck Riester, l’ex-ministre de la Culture dont
Bataillon fut également un conseiller » et dont le nom apparaissait clairement dans les documents liés au
volet politique de l’affaire Bygmalion (¤) dont le procès en appel est prévu le 8 novembre
prochain.
(¤)
Veulent-ils
faire de la supposée superstructure qui
chapeauterait les 4 société de l’Audiovisuel public, une
entité sur le papier réduite à sa plus simple
expression en terme de moyens comme de personnels qui ne travaillerait plus
qu’avec des prestataires extérieurs comme c’est déjà très fortement cas à
Radio France et FTV voire déjà quasiment la spécificité de FMM où la
notion de commande publique souvent largement écornée, n’aura finalement plus vraiment
d’importance sauf pour les contribuables qui continueront à payer des milliards
quel que soit le scénario ?
Invraisemblable…
C’est ça le big bang qu’évoquait Emmanuel Macron pour le secteur dès 2017...une sorte de retour aux sources (boueuses et nauséabondes) ?
Challenges
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