mercredi 2 août 2023

Hugo Clement et l’écologie adaptative…quand économie ne rime pas vraiment avec écologie !

Hugo Clement et l’écologie adaptative…quand économie ne rime pas vraiment avec écologie !

« Les Jeux olympiques, je ne suis pas contre - on ne va pas arrêter les grandes fêtes sportives - cependant il est urgent de les concevoir moins polluantes. »  déclarait Hugo Clément, il y a peu, dans la presse. 

C’est sûrement avec cette même logique qu’il a accepté - « a l’insu de son plein gré » probablement - de se charger via sa boîte de prod du prochain magazine « Quels Jeux » diffusé chaque jour en direct après 23 heures pendant toute la durée des Jeux olympiques de l’an prochain !

Le service des Sports et la production qui travaillaient déjà depuis de longs mois sur la formule non seulement produite à l’extérieur et qui ne sera pas présenté par les visages du service, l’ont appris le 11 juillet dernier lors du meeting « politico-medatique » organisé à la Grande Halle de La Villette par lex-Orange et son ex-dircab ! (*)

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Le blog CGC Media a retrouvé pour vous le portrait de ce proche de Sitbon-Gomez qu’en faisait L’Express dans son enquête « L’écolo que les ecolos détestent… » (ci-après)

Tout commença voici sept ans devant un carton de pizza, commandée avec jambon de Bayonne. Devant les tranches de porc, révélation : basta les cadavres dans l’assiette, jamais plus de chair animale au bout de la fourchette. Vitrine diablement efficace du régime végétarien, Hugo Clément, 33 ans, paraît doté d’une énergie à épuiser un hamster sous amphétamines. Séance de trinquet (variante de la pelote basque) le matin, piscine municipale l’après-midi, quatre jours par semaine à Paris (à l’hôtel, pas le temps pour les courses), ses émissions Sur le front - soit 11 prime time par an sur France 5 -, sa propre entreprise de production, une chronique dans la matinale de France Inter, le média en ligne Vakita, une newsletter hebdomadaire, bientôt un roman graphique chez Fayard et un festival de musique électro cet hiver, Ocean Fest, deux jours à Nantes, une soirée à Biarritz, bénéfices versés à l’association Sea Shepherd ; un tourbillon devant lequel on finit par croire que les pois chiches grillés suffisent vraiment à nourrir son homme. Ajoutons à cette frénésie, l’obligation de satisfaire son 1,2 million d’abonnés Instagram, 800 000 sur TikTok, 900 000 via Facebook et encore 693 000 sur Twitter, soit quelque deux millions de fidèles (la plupart des abonnés ayant des comptes dans différents réseaux) qui font de lui le deuxième journaliste le plus suivi de France (derrière HugoDécrypte) et, partant, le chef d’orchestre d’une communauté qu’il lui faut quotidiennement nourrir et conserver. Vertige égomaniaque, lourde responsabilité dont il s’accommode avec méthode, déclinant ses contenus (le reportage de Vakita devient un article dans la newsletter Vakita, une story sur les réseaux ; les reportages de Sur le Front sont repris dans ses livres, Journal de guerre écologique ou encore Les lapins ne mangent pas de carottes). Le tout, bien ficelé, pédago, informé. 

Depuis quelques années, le journaliste façonne une pensée écologique différente, empirique, apolitique, populaire, pas dogmatique, joyeuse, cool, ni culpabilisante, ni moralisante, une mouvance verte inclassable, entraînant une foule hétéroclite de 15-25 ans (les TikTok et Instagram) et de seniors (via France Télévisions, moyenne d’âge 57 ans), horrifiée à longueur de reportages par la souffrance des poussins, les sushis à la viande de cheval, la mort de nos forêtsla fonte des glaces, l’acidification des océans, les poulets en batterie plus nombreux sur terre que les oiseaux dans le ciel, les pesticides, et le sable de notre littoral. "Il faut agir maintenant, l’urgence c’est aujourd’hui, je défends une écologie du concret, pragmatique", explique-t-il, casquette rouge sur le crâne.

Moustiques, inaction du gouvernement et vacances à Minorque 

Quand son ami Nicolas Plisson, un des fondateurs discret mais puissant, de Canal +, déjeunant avec lui croit bien faire en optant au menu pour le cabillaud plutôt que pour le civet de biche, il le corrige gentiment. Le contraire serait préférable, le poisson est victime de la surpêche, la biche, de la chasse ; deux horreurs mais la première menace plus la biodiversité. Tout chez lui est ainsi. Il pourfend l’élevage des animaux, mais estime bon d’adopter ceux confiés à des refuges. D’ailleurs, son foyer s’est enrichi d’une chienne, Pia - "qu’elle mange ses croquettes chez nous ou dans un chenil, c’est mieux chez nous, puisqu’elle est déjà vivante." Et le moustique ? "S’il me pique, je l’écrase, de la légitime défense", sourit-il. Et le tunnel Lyon-Turin ? "Je n’ai pas bossé le sujet, j’étais en famille ce week-end" ; et l’association Soulèvements de la terre, dont Gérald Darmanin vient d’obtenir la dissolution ? "Je ne suis pas contre la radicalité, mais je suis contre la violence" ; et le ketchup sur les tableaux de Van Gogh ? "C’est absurde, personne ne deviendra plus écolo comme ça" ; les Jeux olympiques ? " Je ne suis pas contre, on ne va pas arrêter les grandes fêtes sportives, cependant il est urgent de les concevoir moins polluantes."



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