« La direction du Canard qui s'obstine à vouloir licencier un lanceur d'alerte, est à côté de la plaque ».

« La direction du Canard qui s'obstine à vouloir licencier un lanceur d'alerte, est à côté de la plaque ». 

Le licenciement de Christophe Nobili par Le Canard enchaîné a une nouvelle fois été refusé par l'inspection du travail. Le  journaliste à l'origine des soupçons d'emploi fictif au sein du palmipède, l’a annoncé ce mardi. 

Une première procédure avait déjà été rejetée mi-mai par l'inspection du travail, obligeant l’hebdomadaire satirique à le réintégrer. La direction avait alors fait, début juin, une nouvelle demande d'autorisation de licenciement auprès de la même instance.

Le titre de presse reprocherait soi-disant à son journaliste de ne pas l'avoir informé du fait qu'il écrivait un livre: «Cher Canard», paru le 8 mars, et d’en avoir parlé à l’invitation des médias. Il y est bien évidemment question des soupçons d'emploi fictif dont il avait fait état en 2022. 

L’inspection du travail a donc rejeté une seconde fois la demande de la direction et pour cause, jugeant que Christophe Nobili n'était pas tenu d'informer sa direction de son projet de livre mais faisant également un «lien» entre la demande de son licenciement et son mandat de délégué syndical (pour le SNJ-CGT)…

Ceci, nonobstant la plainte contre X déposée en mai 2022 pour laquelle une enquête pour «abus de biens sociaux» et «recel d'abus de biens sociaux» a été ouverte.