C'est avec ce baratin (*) que le très ernottien trio CGT/FO/CFDT a signé le protocole de sortie de grève !!
De nombreuses voix s'élèvent depuis que les trois syndicats CGT,FO et CFDT qui vont depuis pas mal de temps dans le sens du vent, ont signé en chœur le protocole de sortie de grève qu'avait rédigé la direction de France Télés communiquant dans les secondes qui ont suivi avec un texte évidemment pré-écrit pour l'occasion dont la vacuité n'a d'égal que l'enfumage qu'il représente. (*)
Voyez plutôt "La période transitoire qui va s'ouvrir est une opportunité pour les managers et les équipes afin de prendre le temps d’échanger dans un climat sans pression et ainsi bien se préparer lorsque les éditions ICI reprendront leur forme nominale"...Hallucinant !
Après la forte mobilisation qui a eu lieu toutes régions confondues, la direction propose - sans rire - de " prendre le temps d’échanger dans un climat sans pression et ainsi bien se préparer lors d'une période transitoire...avec une offre intermédiaire qui s’ouvre pour les éditions mises en place depuis septembre."
Un salmigondis de plus fumeux qui prévoit encore "Une réunion de site courant décembre, pour permettre aux antennes [en attendant, ndlr] de résoudre les problèmes rencontrés avec l’intégration de l’offre nationale dans les JT..."
C'est se moquer du monde avec la caution de la triplette suscitée CGT/FO/CFDT qui pense probablement que les salariés concernés pourraient gober !!
(*)
"Ce protocole ne prend pas en compte la souffrance des salariés et renvoie une organisation du travail sur 4 jours à de vagues négociations locales qui ne feront qu’accentuer les disparités entre les antennes." constatait d'ailleurs le SNJ, ajoutant "Un protocole présenté comme un moratoire jusqu’en mars, désespérément muet sur des revendications éditoriales légitimes. Rien pour répondre à l’urgence".
Le syndicat des journalistes d'enfoncer le clou " On revient aux éditions ICI de septembre avec leur lot de risques graves sur la santé ? Quant au prétendu allègement des éditions, les mesures édictées restent marginales et ne diminueront ni les amplitudes horaires ni le problème des journalistes en dépassement au forfait jour. Comment une antenne régionale pourra-t-elle dispatcher une information nationale concentrée sur dix minutes en cas d’actualité chaude après 11h30 pour le midi ou 18h30 le soir ?"
Puis de s'interroger "Jusqu’en mars et après ?", avant de conclure "Nous ne laisserons pas cette direction jouer avec la santé des salariés qui croient encore en leur mission d’informer. Jusqu’à nouvel ordre, le préavis de grève du SNJ contre Tempo et les éditions ICI court toujours.
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