"Comment, est-elle toujours là, après le scandale des 112.123€ de chambres au Majestic ? …mais dans quel Pays vit-on !"
C’est la question qui revient le plus souvent dans les innombrables réactions que le blog CGC Média a enregistrées depuis les révélations de l’ADAP relayé et confirmés par La Lettre et largement étayées par les dernières publications du site documents à l’appui, notamment dans l’article « L’État doit destituer Delphine Ernotte après la scandaleuse escapade cannoise et la facture de 112.123€ au Majestic Hotel. »
Il semble d’ailleurs selon nos sources, que l’ADAP prépare un nouvelle salve de confidences sur le sujet après son dernier post sous la plume de Sosthène : "Un conte grec, Une histoire tombée de l’Olympe où décidemment le Royaume naufragé de France Télévisions en pleine décadence, devient une satrapie. Bien sûr, pas au sens de la division territoriale instaurée par l’Empire Achemenide mais des satrapes qui avaient un pouvoir absolu et menaient grand train sur le dos de leur population en s’appuyant, bien sûr, sur une oligarchie... "
"2024 est une année décisive
pour France Télévisions" se gargarise aujourd’hui l’ex-dircab
ernottien dans La Correspondance de la Presse…il n’a pas tout à fait tort !!
Elle devrait être judiciairement décisive
tout d’abord car,
selon nos informations et comme l’indiquait le blog CGC Média dans l’article
susvisé, le cabinet d’avocats qui avait fait pénalement condamner Carolis il y a quelques années est
mandaté pour porte l’affaire devant les juridictions ad hoc, à commencer par le Parquet National
Financier (PNF) donc le juge d’instruction qui sera en charge du dossier (*) mais aussi selon toute
vraisemblance la Cour de Discipline
Budgétaire et Financière (CDBF) de la République.
Le baratin servi à La Lettre sur « Le Groupe Tec qui aurait servi d’intermédiaire » dans le cadre d’un soi-disant bartering ne tiendra pas la route une seconde, surtout lorsque le
titre de presse indique en effet que « La
note globale a bien été payée par France Télévisions… » (*) Reste donc à présent à qualifier les faits pénalement :
entre conflits d’intérêts, abus de confiance (qui est pour le
Public ce que l’abus de bien sociaux est pour le Privé) et/ou corruption, les
motifs ne manqueront pas.
Pourtant même si la Justice n’est pas encore
passée alors que les faits sont graves et bien là, chacun se demande pourquoi
les Pouvoirs les publics jusqu’au plus haut niveau de l’État n’ont encore
pas sévi ? A moins d'un nouveau deal dont le blog CGC Média vous parlera bientôt !
« Dans n’importe quelle Démocratie digne de ce nom, ces gens
seraient déjà dehors…Comment est-il possible que ce soit encore le cas ? »
confient
ce parlementaire totalement médusé qui ajoute « Mais est-ce
bien encore le cas de le France ? »
(*) Extrait de La Lettre
« Partenaires du Festival de Cannes depuis 2 ans, à la suite de Canal+, les dirigeants du groupe public ont estimé nécessaire de réserver un hôtel proche de l'espace dédié à leur société, situé au niveau du port de la ville. [en l’occurrence l’Hôtel 5 étoiles Le Majestic, ndlr] faisant valoir qu'ils devaient être présents à l'ouverture et à la clôture de la manifestation culturelle afin d'assurer la présentation des 22 films produits par l'entreprise publique ainsi que les rendez-vous professionnels avec les réalisateurs, les producteurs et les institutionnels...Si la note globale a bien été payée par France Télévisions, la partie imputable à Brut a[urait] été refacturée à la plateforme via un intermédiaire, le Groupe Tec. Cette société pratique le "barter", un anglicisme qui désigne un procédé particulièrement prisé des groupes médias, consistant à échanger un espace publicitaire invendu, contre des services de transport, de restauration, de traiteur… ou des nuits d'hôtel. L'entreprise de "barter" recycle en quelque sorte des stocks et les transforme en moyen de paiement. Dans le cas de France Télévisions, Tec a donc revendu à d'autres marques les espaces publicitaires invendus, tout en réglant les chambres d'hôtel du Majestic. »
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