Les reniements sans discontinuer des années Ernotte dont les salariés comme le groupe de télés publiques sont les premières victimes.
Avec l’ex-Orange et ses porte-voix c’est toujours le même refrain sur fond de rengaines éculées où les personnels font office de boucliers : « On nous attaque parce que nous sommes les meilleurs…Le Privé veut la mort du Public…Les personnels de France Télévisions me suivent…Il est injuste de les agresser de la sorte, etc…»
Mais qui peut encore croire ce genre de délires ? Ce ne sont ni les salariés, ni l’importance d’un audiovisuel public fort qui doivent être pointés du doigt mais bien les « années Ernotte » jugées les pires depuis la création du groupe public en 1992 par Hervé Bourges.
Les multiples reniments de l’infirmière TV d’« Un si grand soleil » le feuilleton diffusé après le 20H de France 2, dont la rémunération annuelle est 2 fois voire 2,5 fois celle du Chef de l’État sans parler de l’UER – le corp médical appréciera !! – et les déclarations jamais suivies d’effets ne sont plus tolérables…ni par l’Actionnaire, ni par le gouvernement, ni par la ministre de la Culture, ni par le Parlement, ni par les Tutelles et bien évidemment ni par les Français.
Renommer la maison France Télévisions « Maison de Jean-Pierre Elkabbach », le seul pédégé à avoir été contraint à la démission après l’affaire des contrats pluriannuels souscrits avec une poignée d’animateurs-producteurs, le contournement systématique des règles et l’avènement des "Voleurs de patates"...
...en dit long sur les références de « la dame du Majestic » (*)
Les multiples reniements de l’infirmière TV d’« Un si grand soleil » le feuilleton diffusé après le 20H de France 2, dont la rémunération annuelle est 2 fois voire 2,5 fois celle du Chef de l’État sans parler de l’UER (le corps médical appréciera !!) et les déclarations jamais suivies d’effets ne sont plus tolérables…ni par l’Actionnaire, ni par le gouvernement, ni par la ministre de la Culture, ni par le Parlement, ni par les Tutelles et bien évidemment ni par les Français.
Derniers exemples en date parmi tant d’autres
En septembre 2023 Franceinfo tv lançait sa nouvelle
grille « pleine d’ambitions ». Depuis Noël le coup de frein est
sévère. Rétropédalage à fond la caisse pour cause de budget insuffisant.
- Les effectifs 150 aujourd’hui doivent descendre à 140 avant la fin de l’année 2024.
- La diffusion était en mode dégradé pendant les vacances, ce qui réduit à néant tous les efforts pour conquérir et fidéliser de nouveaux téléspectateurs.
- Le bricolage et le remplissage deviennent les 2 mamelles de la chaîne : On bricole des sujets congelés, on remplit avec des rediffusions de France 5 comme ‘’C dans l’air’’ ce qui conduit irrémédiablement et de fait, à une externalisation de l’antenne, cette émission étant fournie par Médiawan la société de production en situation de quasi-monopole à France Télés dont le patron déjeune souvent avec « la dame de chez Suez » - évidemment pas au bistrot du coin ! - comme on a pu lire dans la presse récemment (¤)…
Ce qui soulève, soit dit en passant, quelques questions sur la notion de conflits d’intérêts …
(¤)
Ce n’est pas pas fini.
Les pré matinales de 5 à 6 heures du matin en collaboration avec Radio France devaient débuter le 8 janvier 2024…20 personnes y travaillent déjà. Aucune date de mise à l’antenne n’a été annoncée. La collaboration avec le site web de Francenfo la radio était « au cœur du projet. » C’est le point zéro total malgré le volontarisme affiché devant les Tutelles, la main sur le cœur du style « Mesdames, messieurs, je n’ai pas de compte en Suisse » !
Elle en pensera quoi la nouvelle ministre de la Culture du gouvernement Attal ? Va-t-elle écouter les mêmes jérémiades du chœur des dirigeantes claquant la bise à la sortante ayant heureusement calté, sur le trottoir de la rue de Valois.
Ce n’est toujours pas fini
Les journalistes ne disposent pas de lampe individuelle sur leur bureau dans l’Open Space. Impossible d’en avoir car « ce n’était pas dans le projet initial » !
Oui , vous avez bien lu et la direction enfonce le clou en annonçant vouloir consulter et attendre les directives de la médecine du travail sur ce point . On croit rêver , non , vous êtes à Franceinfo tv , la chaîne tout info du service public . Hallucinant.
On ne peut pas cramer 90 millions dans Salto sans conséquences pour les salariés et les chaînes de FTV sans aucune sanction mais ne pouvoir quelques éclairages pour simplement travailler, mettant en avant des difficultés budgétaires...Cela dépasse l'entendement !
Les 112.000€ claqués au Majestic de Cannes auraient probablement amplement suffi (*)
Elise Lucet qui affirmait récemment que l’ex-Orange et son ex-dircab pouvaient arrêter sans souci les émissions qui ne marchaient pas, devrait s’interroger sur les gabegies de France Télés depuis l’été 2015, les programmes arrêtés et les promesses jamais tenues…
On ne peut pas cramer 90 millions dans Salto sans conséquences pour les salariés et les chaînes de FTV sans aucune sanction et faire état de difficultés budgétaires au point de ne pouvoir acheter des lampes de bureaux...
On peut citer, entre autres, la suppression de « Plus belle la
vie » dont la production et la diffusion reprises par TF1 cartonne
mais la chaîne des Sports dédiée aux JO vendue à l’Arcom en 2020 qui ne
verra jamais le jour ou encore Nowu
pour parler environnement et changement climatique à la jeunesse. La
première a donc été étouffée dans l’œuf après l’annonce de sa mise en place, et
la seconde fusillée en plein vol faute de budget … Cela sans revenir sur la perte
sèche de 90 millions d’euros d’argent public engloutis dans Salto.
Au fait, avec 0,8% d’audience au plus haut depuis plus d’une demi-douzaine d’années,
une ligne éditoriale basée sur la rediffusion et pas de budget on fait quoi
de Franceinfotv ??? On éteint la lumière …ou comme pour
France Ô et on met en place un portail de l’Info pour plus de visibilité ???
(*)
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