https://youtu.be/yh3HX2UE0d4
Devant la juridiction comme quatre autres de celles et ceux qui sont passés par a rue de Valois, elle a dit toute son hostilité à l'idée d'une holding pour l'audiovisuel public dont Rachida Dati veut se draper et pour laquelle l'ex-Orange dit tout le bien qu'elle en pense, imaginant probablement continuer à sa tête la casse de la télé publique qu'elle a débutée à l'été 2015 avec son premier parachutage.
"La ministre souhaite "une gouvernance
unique" dès cette année pour l'audiovisuel public, qui comprend notamment
France Télévisions et Radio France. Elle a dit vouloir s'appuyer sur les
travaux du Sénat, qui avait voté en juin 2023 en faveur de la création d'une
holding commune. "Je respecte ce chemin évoqué par Rachida Dati,
"L'objectif de fond, c'est-à-dire celui d'"un service public fort", nous le partageons", a déclaré Roselyne Bachelot devant la
commission d'enquête sur les fréquences TNT, fustigeant immédiatement Rachida Dati qui prône la holding "avec gouvernance unique", rappelalnt les propos de Rima Abdul Malak qui était parvenue à la conclusion que "cette holding préalable à une fusion ou pas, n'était pas indispensable" précisant que "des
rapprochements étaient possibles par le bas, en faisant confiance aux équipes et
en fixant des objectifs assez précis".
"Depuis le temps qu'on nous
vend des fusions comme étant génératrices d'économies et de meilleur
fonctionnement, et que tout ça va à la dérive !", s'est exclamée Roselyne
Bachelot, auditionnée également comme ancienne ministre de la Culture
(2020-2022).
"Je pense qu'on va acheter un superbe immeuble, qu'on va
peupler avec un président qui aura une voiture de fonction" et "on
mettra à feu et à sang (...) les sociétés de l'audiovisuel public",
a lâché l'ex-pote d'Ernotte qui croit, elle, que caresser l'actuelle ministre dans le sens du poil, lui garantirait d'aller au-delà de 2025...Ce qui ne sera jamais le cas !
Les meilleurs ex-amis du PAF
"Revenons-en à l'essentiel et à l'urgence", la guerre
en Ukraine, les élections européennes et la question de la laïcité, a renchéri
Renaud Donnedieu de Vabres (2004-2007) en repoussant "les débats de
structure". Le débat au Parlement sur un tel sujet serait "au mieux
inopérant et superfétatoire, et plus probablement détestable", aux yeux de
Jacques Toubon (1993-1995), qui a appelé à avoir de vraies idées "sur le
rôle de l'audiovisuel" plutôt que celle d'un "placebo qui
s'appellerait la fusion". "Je suis plutôt opposée à perdre du temps
sur ces questions", a clos Fleur Pellerin (2014-2016) qui n'était pas sur
place, mais en visio...
Jack Lang (2000-2002) pour sa part n'avait pas répondu à la convocation de la commission d'enquête. "Nous n'allions pas lui envoyer la police pour aller le chercher mais c'est regrettable", a relevé le président de la commission d'enquête, Quentin Bataillon (Renaissance).
Ces auditions étaient les dernières menées par cette commission, voulue par les députés LFI. M. Saintoul doit en tirer les conclusions dans un rapport d'ici le 8 mai....
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