dimanche 31 mars 2024

Roselyne Bachelot qualifie "de sac poubelle" le fichage de ROM à qui elle prévoyait d'écrire pour dire tout le mal qu'elle en pense...

Roselyne Bachelot qualifie "de sac poubelle" le fichage de ROM à qui elle prévoyait d'écrire pour dire tout le mal qu'elle en pense...

"On a l’impression qu’on a réuni une sorte de sac poubelle ou de placard au supplice dans lequel on met les gens qui n’ont strictement rien à voir les uns avec les autres. C’est ainsi qu’à ma stupéfaction, je suis classé dans la catégorie Divers Droite avec Monsieur Philippe de Villiers…" déclare Roselyne Bachelot devant la commission d'enquête parlementaire, ajoutant "Quand j’ai appris ce fichage par l’Arcom, je me suis dit que j’allais envoyer au président de l’Arcom une lettre saignante mais puisque je voulais vous réserver la teneur de mes propos, je considère que j’ai dit à l’Arcom tout le mal que je pensais de ce fichage"


https://youtu.be/yh3HX2UE0d4

Devant la juridiction comme quatre autres de celles et ceux qui  sont passés par a rue de Valois, elle a dit toute son hostilité à l'idée d'une holding pour l'audiovisuel public dont Rachida Dati veut se draper et pour laquelle l'ex-Orange dit tout le bien qu'elle en pense,  imaginant probablement continuer à sa tête la casse de la télé publique qu'elle a débutée à l'été 2015 avec son premier parachutage.

Extraits de la dépêche AFP relayée par CBNews:

"La ministre souhaite "une gouvernance unique" dès cette année pour l'audiovisuel public, qui comprend notamment France Télévisions et Radio France. Elle a dit vouloir s'appuyer sur les travaux du Sénat, qui avait voté en juin 2023 en faveur de la création d'une holding commune. "Je respecte ce chemin évoqué par Rachida Dati, 

"L'objectif de fond, c'est-à-dire celui d'"un service public fort", nous le partageons",  a déclaré Roselyne Bachelot devant la commission d'enquête sur les fréquences TNT, fustigeant immédiatement Rachida Dati qui prône la holding "avec gouvernance unique", rappelalnt les propos de Rima  Abdul Malak qui était parvenue à la conclusion que "cette holding  préalable à une fusion ou pas, n'était pas indispensable" précisant que "des rapprochements étaient possibles par le bas, en faisant confiance aux équipes et en fixant des objectifs assez précis". 

"Depuis le temps qu'on nous vend des fusions comme étant génératrices d'économies et de meilleur fonctionnement, et que tout ça va à la dérive !", s'est exclamée Roselyne Bachelot, auditionnée également comme ancienne ministre de la Culture (2020-2022). 

"Je pense qu'on va acheter un superbe immeuble, qu'on va peupler avec un président qui aura une voiture de fonction" et "on mettra à feu et à sang (...) les sociétés de l'audiovisuel public", a lâché l'ex-pote d'Ernotte qui croit, elle, que caresser l'actuelle ministre dans le sens du poil, lui garantirait d'aller au-delà de 2025...Ce qui ne sera jamais le cas !
Les meilleurs ex-amis du PAF

"Revenons-en à l'essentiel et à l'urgence", la guerre en Ukraine, les élections européennes et la question de la laïcité, a renchéri Renaud Donnedieu de Vabres (2004-2007) en repoussant "les débats de structure". Le débat au Parlement sur un tel sujet serait "au mieux inopérant et superfétatoire, et plus probablement détestable", aux yeux de Jacques Toubon (1993-1995), qui a appelé à avoir de vraies idées "sur le rôle de l'audiovisuel" plutôt que celle d'un "placebo qui s'appellerait la fusion". "Je suis plutôt opposée à perdre du temps sur ces questions", a clos Fleur Pellerin (2014-2016) qui n'était pas sur place, mais en visio...
Jack Lang (2000-2002) pour sa part n'avait pas répondu à la convocation de la commission d'enquête. "Nous n'allions pas lui envoyer la police pour aller le chercher mais c'est regrettable", a relevé le président de la commission d'enquête, Quentin Bataillon (Renaissance). 

Ces auditions étaient les dernières menées par cette commission, voulue par les députés LFI. M. Saintoul doit en tirer les conclusions dans un rapport d'ici le 8 mai....


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