Rachida Dati : la chasse aux vieux sur fond de constats éculés et de jeunisme totalement hors sujet.
Dans les colonnes de « La Tribune du dimanche », Rachida Dati rame à chaque ligne pour tenter de faire croire que le retour à l’ORTF apporterait « un audiovisuel public plus fort, plus visible » et d’ajouter : « L’âge moyen des téléspectateurs était de 47 ans en 2006, il est en 2023 de 58 ans. Pour les téléspectateurs de France Télévisions, il est passé de 54 à 64 ans, et de 52 à 56 ans pour les auditeurs de Radio France » avant de poursuivre « C’est un fait qui est aussi un enjeu démocratique ».
Elle fait en réalité le
constat que le blog CGC Média faisait encore pour la dernière fois, le 15 novembre
2023 (*) qui dénonçant la consternante propagande
de l’ex-Orange qui depuis son parachutage
à l’été, 2015 annonçait « Nous allons rajeunir l’audience de la télé
publique ».
Voici
ce que nous écrivions :
Le fait
même de le répéter régulièrement prouve que ce qu’a raconté « la
dame du Majestic » était totalement bidon et qu’elle évidemment échoué…et
de poser fallacieusement la stupéfiante question dans le titre de presse
suscité « Faut-il pour autant se
résigner ? » pour en déduire quelque chose qui n’a rien à voir « Renverser cette tendance nécessite pour notre
audiovisuel public d’être plus fort, plus accessible, plus audible, plus
visible. Cela passera par
davantage de coordination entre ses entités, par la nécessité d’amplifier les
investissements nécessaires, en particulier sur le numérique. Établir des
coopérations entre les entreprises de l’audiovisuel public sans toucher à leur
gouvernance a été un premier pas. Mais les résultats ne sont pas au
rendez-vous. Il faut donc aller plus loin. »
Au
secours ! Rachida
Dati d’enfoncer le clou « Avec l’arrivée du numérique, nous n’écoutons plus la
radio de la même façon, nous ne regardons plus la télévision comme avant. L’offre
numérique prend de plus en plus le pas sur la diffusion linéaire, dont les
audiences peinent à rajeunir et finissent par fléchir. Cette tendance de
fond touche encore plus nos médias publics. »
Le Français a fortiori les ados ou pré-ados, n’ont-ils pas
les mêmes oreilles, la même vison et sont-ils décérébrés à ce point ?
Puis
d’expliquer que cela fait
presque 9 ans que ça ne marche pas, ni à la télé, ni à la radio pour imaginer ensuite affirmer que « la coordination entre ses entités, la nécessité
d’amplifier les investissements nécessaires, en particulier sur le numérique mais
l’établissement de coopérations entre
les entreprises de l’audiovisuel public sans toucher à leur gouvernance serait
un premier pas » c’est
dingue !!! Mais de qui se moque-t-on ?
Ces
bobards que certain(e)s sont prêt(e)s à ressortir systématiquement pour faire
gober aux Français qu’il vont continuer
à payer des milliards afin, soi-disant, d’attirer les jeunes sur
la radiotélévision publique, sont
pathétique comme l’est le besoin de ressasser à l’envi ce genre de clichés et de
les déclarer « enjeu démocratique ».
Une autre énormité qui fleurit comme les marronniers d'Inde au printemps, c’est celle
de la concurrence aux GAFAM ressassé en boucle par Ernotte depuis presque 9 ans
dont le blog CGC Média n’a cessé de dénoncer cette fumisterie qui a conduit en 2023 à liquider la
plateforme Salto après 2 ans et demi seulement d’activité qui aura coûté aux Français la bagatelle de
près de 90 millions d’euros…
Surréaliste…Affirmer en utilisant le
pseudo argument de la concurrence (mot cité 3 fois dans ses propos !) « L’exécutif souhaite
fusionner les entreprises pour trouver des synergies et répondre à la
concurrence car c’est de cela qu’il s’agit dans un paysage audiovisuel
qui n’est plus celui de l’ORTF mais celui de la concurrence exacerbée,
favorisée par le développement du numérique. À l’heure de Netflix, d’Amazon et
de Disney+, nous ne sommes plus seulement dans un schéma de concurrence
français mais mondial, avec les enjeux culturels et économiques qui
sous-tendent cette concurrence. » pour revenir à la mise en place d’une
plateforme qui vient pourtant d’être l’une des plus grosses catastrophes industrielles
d’au moins ce 10 dernières années, il
faut quand même « OSER » comme aurait dit Jean-Pierre
Elkabbach dont l’ex-Orange a donné le nom au siège de FTV.
C'est avec ça que le gouvernement et Dati pensent faire voter la Droite que cette dernière a exclue de ses rangs, le jour de sa nomination ?
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