jeudi 11 juillet 2024

BRP, Charon, Guémas et Léonarduzzi et le fiasco de la dissolution.

BRP, Charon, Guémas et Léonarduzzi et le fiasco de la dissolution. 

"Dans l'ombre, Bruno Roger-Petit, Jonathan Guémas, Pierre Charon et Clément Léonarduzzi auraient ourdi la décision de la dissolution dans le dos des ministres" écrivait  Étienne Campion pour Marianne juste avant le second tour des Législatives...









"Plongée dans la débâcle des conseillers de Macron" sous-titre le magazine qui indique d'entrée de jeu "Les «cloportes», tel est le nom que le Tout-Paris utilise désormais pour nommer les conseillers du président soupçonnés d'avoir suggéré la dissolution kamikaze du 9 juin. À l'Élysée, les éminences grises d'hier sont devenues  les parias de cette fin de règne..."

Attention, ça commence très fort "Au sens propre, le cloporte est un petit crustacé très commun qui recycle les matières organiques mortes. Au sens figuré, c'est un être humain indésirable

Ce 20 juin, sur TV5, c'est l'image de cet arthropode que Bruno Le Maire a choisi de dégainer pour attaquer l'entourage d'Emmanuel Macron: « Les parquets des ministères et des palais de la République sont pleins de cloportes. [...] Ça fait partie de la vie politique française, ils sont dans les rainures des parquets. Il est très difficile de s'en débarrasser. Le mieux, c'est de ne pas les écouter et de rester à sa place, qu'on soit président, Premier ministreministre », et d'ajouter "Comme bien des gens qui tentent de comprendre les raisons de la dissolution kamikaze du juinlministre de l'Économie lu la presse et découvert qu'un petit groupe proche du président semble avoir préparé le terrain

Ces conseillers « sont complètement paniqués et sortent le parapluie pour post-rationaliser leur geste, tant ils ont tout à perdre en matière de réputationrelève un ancien pensionnaire influent de l'Élysée..." 

Le titre de presse y va à la sulfateuse "Ce « conseiller mémoire », dont le dossier est déjà bien lourd, semble invirable. Comment l'expliquer ? « À la fin du quinquennat Macron, BRP sera toujours . Il sera celui qui éteindra la lumière », confiait-on à Marianne en février

La rumeur d'un limogeage a circulé avant de s'éteindre. « C'est la quatrième fois qu'il est supposé quitter le palais parce qu'il a fait des conneries, notamment un déjeuner avec Marion Maréchal. La vérité, c'est qu'il tient le président », fulmine un habitué de l'ÉlyséeDepuis 2018, BRP laisse entendre à l'Élysée qu'il est susceptible de faire paraître un livre dans lequel il racontera son expérience au plus près du pouvoir

Selon Marianne, il est même question d'un contrat d'édition chez Stock, la maison récemment passée dans le giron Bolloré (groupe médiatique avec lequel BRP ne cache pas sa proximité), il s'est rendu récemment pour discuter de cette sulfureuse livraison. « Il fait danser tout le monde avec cette histoire de bouquin qui marquerait les années Macron. La vérité, c'est qu'il n'a écrit que des éditos pour Challenges et qu'on est loin de la plume d'un Sylvain Fort ou même d'un Camille Pascal », tacle une source élyséenne

Une autre source observe: "Pour Macron, l'idée est d'abord qu'il vaut mieux qu'il soit dedans que dehors, car dehors, il balance tout. Et contrairement à ce qu'on peut penser, le président est content de le garder: cela lui permet d'avoir des pouvoirs et des contrepouvoirs et un cabinet fragmenté, de jouer avec tous les tuyaux d'orgue et de passer à BRP les commandes un peu pourries, de dire des saloperies... 

Ce qu'il ne peut pas demander officiellement à son service de communication, ni à Alexis Kohler. Je dirais qu'il n'est pas le cabinet noir, mais la face noire du cabinet."

En guise de conclusion,  Marianne  à sa photo de fin d'article, la légende suivante "Marginalisé, le Secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler, a fait les frais de la toute-puissance des quatre conseillers. Il songe aujourd'hui à démissionner en cas de cohabitation avec le RN"

Au regard des résultats, ce n'est peut-être pas ce qui se dessine...et comme dirait Ernotte qui se voyait déjà propulsée en fin d'année 2024 "les choses sont sur la table donc forcément un peu en suspension"...

Pour elle, dans le contexte actuel, c'est son mandat qui devrait très vite être suspendu, au printemps juste avant le tuilage et à l'été pour un arrêt total !

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