Deux camouflets la même semaine pour Claudine Gilbert la très controversée cégétiste secrétaire du CASCI ORTF (ex CIORTF).
Ce mardi, Claudine Gilbert restée en arrêt maladie pendant plusieurs mois depuis sa déclaration du 20 mars dernier en accident du travail après les supposés " propos, infondés et pour certains irrespectueux, pour lesquels elle a ressenti avec une grande violence la charge agressive émise par cette personne" avec " Troubles psychologiques sur l’ensemble du corps », qui avait cru bon de faire citer directement le directeur de publication du blog CGC Médias Jean-Jacques Cordival, s’est désistée de la procédure à l’audience de fixation du 2 juillet dernier, face à maître Pierre Olivier Lambert intervenant en défense.
Deux jours plus tard, l’adhérente CGT qui vient de procéder au licenciement de plusieurs salariés dont ceux ayant osé engager une action contre elle ès qualité, qu'ils ont gagnée.
Par jugement du 4 juillet dernier, le Tribunal
judiciaire de Paris (*) saisi dans
le cadre de la procédure accélérée au fond, visant à juger « L’existence d’un
risque grave et de la légitimité de son recours à l’expertise prévue par
l’article L. 2315-94 1° du Code du Travail » et « enjoindre au
Comité des activités sociales et culturelles Interentreprises des Organismes de
Radio et de Télévision Français de de ne plus entraver le bon déroulement de
l’expertise confiée au cabinet ADDHOC » pour
ainsi « condamner
le Comité des activités sociales et culturelles Interentreprises des Organismes
de Radio et de Télévision Français à verser à son CSE les sommes suivantes : 8.000
euros en réparation de l’atteinte portée à ses prérogatives et des préjudices
résultant de l’entrave portée au bon déroulement de l’expertise et de ses
droits à information et consultation, ainsi que 5.000 euros au titre des
dispositions de l’article 700 du Code de Procédure Civile… », leur
a donné raison.
Maître
Isabelle TARAUD qui les défendait vient de remporter une première victoire et
ce n’est pas la seule à venir…il y en a d’autres en attente, notamment la
réintégration des salariés de facto lanceurs d’alertes virés d’ailleurs
pendant la période d’arrêt maladie précitée…ce qui n’est pas sans poser de
problèmes juridiques, chacun s’en doute.
Quand bien même l’intéressée démissionnerait
de son mandat dans la foulée, cela n’arrêterait pas la machine judiciaire aujourd’hui en
marche.
(*)
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