samedi 13 juillet 2024

Le 20h de France 2 change de peau…

Le 20h de France 2 change de peau…

Selon nos informations, Hugo Plagnard rédacteur en chef de Complément d’enquête devrait remplacer Elsa Pallot au JT de 20h de France 2.

Julien Duperray perdrait en pouvoir au sein de la Rédaction car il deviendrait pour sa part, son adjoint.



vendredi 12 juillet 2024

Les personnels du siège de France Télés n’en reviennent pas du choix de la flamme tricolore pour pavoiser le hall parisien !

Les personnels du siège de France Télés n’en reviennent pas du choix de la flamme tricolore pour pavoiser le hall parisien ! 

Il n’y a pas grand chose à ajouter à l’image…celle des logos bleu-blanc-rouge sous forme d’une flamme que l’ex-Orange a choisi d’afficher un peu partout au sein de la maison Jean-Pierre Elkabbach !

En pleine élections législatives, le symbole est on ne peut plus invraisemblable..,Voyez plutôt (attention pour la seconde, le blog CGC Médias vous propose de porter des lunettes pour éviter des problèmes optiques) 







« Le grand échiquier » se porte toujours aussi mal et Mediawan toujours aussi bien.

« Le grand échiquier » se porte toujours aussi mal et Mediawan toujours aussi bien. 

Hier,  jeudi 11 juillet, France 2 était une fois encore en dessous de 10, à savoir 9,8% des 4 ans et plus et 1,1% des FRDA-50 avec « Le grand échiquier » dédié à Raymond Devos.

A peine mieux que la précédente édition de l'émission lancée par Jacques Chancel en 1972 qui n’avait réuni, en mars dernier, que 7,4% du public et 0,9% des FRDA-50.

En revanche, Mediawan qui produit l’émission pour près d’1,5 M€ le numéro ( certains parlent même aujourd’hui d’1,8M€ ) - le groupe fondé voilà presque 10 ans par Pierre-Antoine Capton, Xavier Niel et Matthieu Pigasse et  en situation de quasi monopole à Ftv continue d’engranger les deniers publics.

Comme dit l’adage « on ne change pas une équipe qui gagne » !!!



jeudi 11 juillet 2024

BRP, Charon, Guémas et Léonarduzzi et le fiasco de la dissolution.

BRP, Charon, Guémas et Léonarduzzi et le fiasco de la dissolution. 

"Dans l'ombre, Bruno Roger-Petit, Jonathan Guémas, Pierre Charon et Clément Léonarduzzi auraient ourdi la décision de la dissolution dans le dos des ministres" écrivait  Étienne Campion pour Marianne juste avant le second tour des Législatives...









"Plongée dans la débâcle des conseillers de Macron" sous-titre le magazine qui indique d'entrée de jeu "Les «cloportes», tel est le nom que le Tout-Paris utilise désormais pour nommer les conseillers du président soupçonnés d'avoir suggéré la dissolution kamikaze du 9 juin. À l'Élysée, les éminences grises d'hier sont devenues  les parias de cette fin de règne..."

Attention, ça commence très fort "Au sens propre, le cloporte est un petit crustacé très commun qui recycle les matières organiques mortes. Au sens figuré, c'est un être humain indésirable

Ce 20 juin, sur TV5, c'est l'image de cet arthropode que Bruno Le Maire a choisi de dégainer pour attaquer l'entourage d'Emmanuel Macron: « Les parquets des ministères et des palais de la République sont pleins de cloportes. [...] Ça fait partie de la vie politique française, ils sont dans les rainures des parquets. Il est très difficile de s'en débarrasser. Le mieux, c'est de ne pas les écouter et de rester à sa place, qu'on soit président, Premier ministreministre », et d'ajouter "Comme bien des gens qui tentent de comprendre les raisons de la dissolution kamikaze du juinlministre de l'Économie lu la presse et découvert qu'un petit groupe proche du président semble avoir préparé le terrain

Ces conseillers « sont complètement paniqués et sortent le parapluie pour post-rationaliser leur geste, tant ils ont tout à perdre en matière de réputationrelève un ancien pensionnaire influent de l'Élysée..." 

Le titre de presse y va à la sulfateuse "Ce « conseiller mémoire », dont le dossier est déjà bien lourd, semble invirable. Comment l'expliquer ? « À la fin du quinquennat Macron, BRP sera toujours . Il sera celui qui éteindra la lumière », confiait-on à Marianne en février

La rumeur d'un limogeage a circulé avant de s'éteindre. « C'est la quatrième fois qu'il est supposé quitter le palais parce qu'il a fait des conneries, notamment un déjeuner avec Marion Maréchal. La vérité, c'est qu'il tient le président », fulmine un habitué de l'ÉlyséeDepuis 2018, BRP laisse entendre à l'Élysée qu'il est susceptible de faire paraître un livre dans lequel il racontera son expérience au plus près du pouvoir

Selon Marianne, il est même question d'un contrat d'édition chez Stock, la maison récemment passée dans le giron Bolloré (groupe médiatique avec lequel BRP ne cache pas sa proximité), il s'est rendu récemment pour discuter de cette sulfureuse livraison. « Il fait danser tout le monde avec cette histoire de bouquin qui marquerait les années Macron. La vérité, c'est qu'il n'a écrit que des éditos pour Challenges et qu'on est loin de la plume d'un Sylvain Fort ou même d'un Camille Pascal », tacle une source élyséenne

Une autre source observe: "Pour Macron, l'idée est d'abord qu'il vaut mieux qu'il soit dedans que dehors, car dehors, il balance tout. Et contrairement à ce qu'on peut penser, le président est content de le garder: cela lui permet d'avoir des pouvoirs et des contrepouvoirs et un cabinet fragmenté, de jouer avec tous les tuyaux d'orgue et de passer à BRP les commandes un peu pourries, de dire des saloperies... 

Ce qu'il ne peut pas demander officiellement à son service de communication, ni à Alexis Kohler. Je dirais qu'il n'est pas le cabinet noir, mais la face noire du cabinet."

En guise de conclusion,  Marianne  à sa photo de fin d'article, la légende suivante "Marginalisé, le Secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler, a fait les frais de la toute-puissance des quatre conseillers. Il songe aujourd'hui à démissionner en cas de cohabitation avec le RN"

Au regard des résultats, ce n'est peut-être pas ce qui se dessine...et comme dirait Ernotte qui se voyait déjà propulsée en fin d'année 2024 "les choses sont sur la table donc forcément un peu en suspension"...

Pour elle, dans le contexte actuel, c'est son mandat qui devrait très vite être suspendu, au printemps juste avant le tuilage et à l'été pour un arrêt total !

mercredi 10 juillet 2024

Sabrina Agresti-Roubache secrétaire d’État à la présidence du CNC.

Sabrina Agresti-Roubache secrétaire d’État à la présidence du CNC. 

Depuis la condamnation de  Dominique Boutonnat, aujourd’hui ex-président du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), prononcée par le tribunal correctionnel de Nanterre le 28 juin dernier à trois ans de prison dont un an ferme pour avoir agressé sexuellement son filleul en août 2020, qui avait immédiatement entrainé son départ, le poste était vacant.

Si le nom de l’actuel président de l’INA avait un temps circulé comme un feu de paille d’ailleurs, La Lettre toujours très bien informée écrit ce matin que «  l’ex-secrétaire d’État Sabrina Agresti-Roubache est en pour la présidence du CNC avec un autre fidèle du couple Macron, l’ancien directeur du cabinet de la première dame »

C’est bien selon nos informationsSabrina Agresti-Roubache qui devrait donc prendre la suite.


À France Télévisions, les délires reprennent de plus belle.

À France Télévisions, les délires reprennent de plus belle.

« Après les élections européennes entamées il y a plusieurs semaines, les élections législatives ont marqué une nouvelle séquence politique d’une intensité inédite » écrit Ernotte le 8 juillet dans une de ses propagandes habituelles que les salariés ne supportent plus, ajoutant « 24 millions de Français ont suivi les résultats de ce scrutin sur nos antennes linéaires et au global, sur toute la période électorale, notre offre numérique a dépassé les 100 millions de visites ! Ces quelques chiffres confirmant la place singulière que nous occupons dans le quotidien des Français : celle de 1ère source d’information du pays. (*) »

Le fait que le Pays soit pour l’heure ingouvernable et qu’aucune force politique n’a une majorité absolue sinon relative proche de l’absolue pour éviter qu’un gouvernement ne soit renversé à peine nommé, c’est que l’ex-Orange appelle « Une nouvelle séquence politique d’une intensité inédite » !!!

Consternant…Y a-t-il le moindre commentateur politique qui qualifierait d’intense cette période d’incertitude qui s’ouvre à nous ?

Le Chef de l’État doit se demander, encore plus aujourd’hui, ce que sont toujours conseiller mémoriel, son Secrétaire général ou encore l’homme de la marine car maire d’un port, ont pu trouver pour soutenir sans vergogne celle qui a conduit France Télés dans le mur ?!

(*) 3 236 000 (F2) + 1 311 000 (F3) + moins de 500 000 avec un pic à 480.000 téléspectateurs (sur franceinfo: a été relevé à 20 heures lors des résultats…environ 5 millions sur le second tour des Législatives et même moins avec le premier tour, non 24 millions comme le chante l’ex-Orange qui a sa bonne habitude prétend régulièrement que FTV serait « la 1ère source d’information du pays ». 


mardi 9 juillet 2024

Sur trois chroniqueurs de CNews investis par le RN, seul l'éditorialiste et politologue Guillaume Bigot accède à l''Assemblée.

Sur trois chroniqueurs de CNews investis par le RN, seul l'éditorialiste et politologue Guillaume Bigot accède à l''Assemblée nationale.

Ce 8 juillet, La Lettre dans son article "Législatives: des studios de CNews au Palais Bourbon, la passerelle du RN prend l'eau" signé Elsa Trujillo, explique comment sur trois des candidats chroniqueurs de CNews, un seul est élu au 2ème tour des Législatives.

Extraits :

"Les étoiles de CNews rapidement investies durant cette campagne express se sont heurtées à un mur électoral au second tour. 

Pierre Gentillet, avocat et chroniqueur de L'Heure des pros, l'émission de Pascal Praud, était parti largement favori dans la 3ème circonscription du Cher, avec 43,2% des voix au premier tour. Ce proche de Jordan Bardella et Thierry Mariani échoue face au député sortant Loïc Kervran(Horizons). Malgré une campagne de proximité dans le Berry, ce candidat russophile de 33 ans - cofondateur du Cercle Pouchkine (LL du 01/07/24) - a finalement perdu au second tour face à Loïc Kervran, vice-président de la commission de défense de l'Assemblée nationale, qui l'emporte avec plus de 52% des voix, sans aucun désistement.

Intervenant régulier de CNews au sujet des fraudes fiscales et sociales, Charles Prats ne viendra pas non plus nourrir les rangs du Rassemblement national à l'Assemblée. Le magistrat était lui aussi favori au premier tour, dans la 6ème circonscription de Haute-Savoie et sous l'étiquette LR-RN. L’investiture de cet ancien des douanes et de la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) avait reçu un accueil étonnamment favorable du côté des douaniers. Placé en ballottage défavorable, après le désistement du candidat du Nouveau Front populaire (NFP), Alain Roubian, Charles Prats a finalement été devancé au second tour par Xavier Roseren, le député sortant macroniste qui a repris la main en rassemblant 58,8% des suffrages sur son nom.

Le politologue Guillaume Bigot, parachuté dans la 2ème circonscription du Territoire de Belfort sous l'étiquette LR-RN face au député LFI sortant Florian Chauche, tire quant à lui son épingle du jeu. L'ancien directeur de l'IPAG, une école de commerce entre Nice et Paris, et successivement éditorialiste politique à BFM Business, Europe 1 et Sud Radio pouvait compter sur son importante avance au premier tour (37,86% des suffrages contre 28,02% pour son concurrent). Guillaume Bigot qui faisait valoir son engagement auprès de Jean-Pierre Chevènement dans la campagne présidentielle de 2002, l'a finalement emporté face à son concurrent d'une très courte tête, soit 337 voix. L'éditorialiste avait été approché par Jordan Bardella lui- même pour prendre part à cette campagne."

lundi 8 juillet 2024

Le groupe TF1 s’est vu décerner le prix « Meilleure progression » à l’occasion de la Cérémonie des Transparency Awards

Les « Transparency Awards » mesurent et récompensent depuis 15 ans la qualité de l'information fournie par les entreprises françaises. 

L'objectif est de leur permettre de mesurer chaque année leur performance en matière de transparence et d'identifier les meilleures pratiques afin de les ériger en véritables standards sur le marché. 

Le groupe TF1 s’est vu décerner le prix « Meilleure progression » à l’occasion de la Cérémonie des Transparency Awards qui s’est tenue ce jeudi 4 juillet 2024 à 18h30 au club we are à Paris.


Voir le communiqué de presse de TF1


dimanche 7 juillet 2024

Ernotte a raté son coup…la loi de dilution de l’Audiovisuel n’est pas suspendue contrairement à ce qu’elle déclare !

Ernotte a raté son coup…la loi de dilution de l’Audiovisuel n’est pas suspendue contrairement à ce qu’elle déclare !

L’ex-Orange a beau chanter que le projet de fusion de l'audiovisuel public "joue de malchance" du fait de la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron et prétendre , à présent, défendre France Télés alors même qu’elle estimait sa dilution dans une holding fusionnée comme acquise, plus rien n’est en mesure aujourd’hui de stopper le compte à rebours qui conduit au printemps 2025.

Au Château, ni le gardien général des clés, ni le toujours conseiller mémoire, ne peuvent plus rien pour elle. Pas plus que cette poignée de producteurs en situation de quasi-monopole avec FTV, réputés proche du Président de la République !!

Elle a beau rappeler "constitutionnellement, l'audiovisuel public est indépendant" – histoire de faire passer le message au Chef de l’État et bien lui faire comprendre qu’il n’a rien à voir avec son parachutage  son départ semble dorénavant programmé.

Se dire "inquiète" sur le financement du secteur - "un vrai sujet de préoccupation" selon elle - car si depuis la fin de la CAP (ex-redevance) en 2022, l'audiovisuel public est financé par une fraction de TVA selon qui prend fin en  2024, ne changera pas une fin de l’année qui risque fort d’être rock and roll !  

Pas question d’emprunter aux banques à la fin de l’automne 2024 comme cela a pu être le cas afin de faire la jonction avec le début de l’année 2025. Sans majorité à l’Assemblée nationale rendant la situation dans le Pays encore plus complexe, elle peut toujours rêver !

Elle peut enfin se répandre en marge d'une conférence de presse sur le dispositif de France Télés pour les Jeux Olympiques, affirmant que « Comme il n'y a plus de Parlement pour les voter la loi qui devait  instaurer France Médias, les choses qui sont  pourtant sur la table sont donc forcément c'est un peu en suspension »tout est arrêté et rien n’est suspendu, en tout cas pas la désignation en fin d’année de la remplaçante ou du remplaçant de ROM à l’Arcom par le Chef de l’État et dans la foulée au printemps, la période de tuilage pour celle ou celui qui va prendre la tête de France Télévisions et tenter de redresser la barre en redonnant un cap à cette télé publique en perdition.