France Télés : Quand DÉLIFRANCE rime aujourd’hui avec DÉLIVRANCE !
C'était en 1989, Valérie Lemercier lançait d’un ton perché aux invités à qui elle servait un gâteau surgelé Delifrance "Ça vous plaît ? C'est moi qui l'ai fait". La voix off dans la pub ajoutait "Cette femme ment".
Au premier semestre 2024, l’ex-Orange s’adresse aux ainsi aux salariés de France Télés "Je crois illusoire de penser que nous relèverons seuls les défis immenses (des années à venir)" mais quelques semaines plus tard alors que son projet de fusion est à l’eau, elle serinera "vous pouvez compter sur moi pour défendre France Télévisions".
Que peut donc bien dire la voix off de la pub aujourd’hui alors qu'avec la dissolution de l'Assemblée nationale, ce n'est pas seulement son projet de fusion de l'audiovisuel public qui est tombé à l'eau, mais aussi la proposition de loi visant à pérenniser un mode de financement indépendant pour France Télévisions, Radio France, France Médias Monde (France 24, RFI, etc.) et l'INA ou encore Arte et TV5 Monde.
De plus, le mécanisme transitoire de financement par une fraction de TVA mis en place depuis la suppression de la redevance, en 2022, arrivera à son terme en fin d'année et de budget pour la radio-télévision publique il n’y a point puisqu’il n’y a, de toute façon, pas de budget pour le Pays.
Le personnel de France Télévisions ne veut plus de slogans et encore moins de celles et ceux qui les propagent… il aspire Simplement à ce que France Télévisions reprenne les couleurs que depuis l’été 2015, le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte n’aura inlassablement cessé de ternir.