A quoi sert Laurence Bloch après les fables de la rue de Valois distillées par la DGMIC ?
Le doc de la DGMIC signé Rachida
Dati et intitulé « évaluation de la mise en œuvre de la réforme de la
gouvernance de l'audiovisuel public» autrement dit la
feuille de route qu’attend Ernotte pour faire bosser sa « task
force » (externe, selon nos sources) afin de concocter les « trente
pages » que requiert l’ARCOM pour un projet, n’est qu’un enfilage de perles de
plus en plus grosses qui débute par une belle contre-vérité.
Chacun se demande d’ailleurs à
quoi peut bien servir Laurence Bloch ? A part prendre rendez-vous sur
rendez-vous pour voir qui serait favorable à voter dans la précipitation, un tel maquillage de la réalité ?! Lobbying quand tu nous tiens...
Sur le plateau de « C à
vous » la magazine de Médiawan diffusé sur… - sur quelle chaîne déjà ?
Puisque dans quelques jours il n’y aura plus de numérotation concernent France
Télés ! - Rachida Dati était allé assurer le service avant-vente, en
enchainant les platitudes et les clichés.
«Vous voyez, en Europe,
pratiquement tous les pays européens ont rassemblé leurs forces. »
affirmait-elle,
ajoutant « J'étais avec mon homologue espagnol qui n'est pas de ma
famille politique. [Mais au fait qu’elle est-elle sa famille politique ?
ndlr] Eux, ils ont rassemblé la radio et la télé justement pour en
faire un groupe solide, fort vis-à-vis justement cette concurrence. »
A part répéter en boucle, il
faut, il faut, il faut…ou redire et redire la « nécessité » de
pourquoi ce qui serait rassembler pour que ça marche mieux, sans dépenser un
euro de plus, « à coût nul » (*) comme le prétend la DGMIC –Tu
parles Charles ! –, l’article 1-2 de la propagande valoisienne commence
fort et vient contredire d’entrée de jeu, ce qu’a claironné sur la télé publique, la putative Maire
de Paris.
1.2. Comparaisons
européennes
Résultant en
particulier de la scission de l'ORTF opérée en 1974, la structuration
de l'audiovisuel public français fait désormais figure d'exception
en Europe, la plupart des pays européens ayant adopté une
organisation regroupant la radio et la télévision publiques au sein d'un
même groupe »
RIEN QUE ÇA C’EST
FAUX et ce n’est pas en donnant parmi 8
exemples, la BBC qui ne fait plus partie de de l’UE, pas plus que la
RTS suisse d’ailleurs ou encore, la RAI
italienne, que cela serait plus crédible, face
aux 8 autres pays qui ne les ont pas.
(exemples : la
BBC britannique, la RAI italienne, la RTBF belge, la RTVE
espagnole, la RTS suisse, l'opérateur irlandais Rté, l'opérateur finlandais Yle
etc.). Sur l'ensemble des pays européens, seuls huit pays ont retenu
une organisation séparant les activités TV et radio (Allemagne,
Bulgarie, France, Lettonie, Pologne, République tchèque, Roumanie et
Suède)...
la RAI italienne, qui ferait soi-disant partie des 8 groupes publics à avoir intégré
la télé et la radio, selon le tandem Ernotte/Dati, parlons-en.
En Italie, la radio
et la télévision n'ont pas été "réunies" en une seule entité
technique ou organisationnelle . Cependant, il existe une coordination
importante entre ces deux secteurs Radio et Télé, notamment à travers la « RAI »
(Radiotelevisione Italiana), qui est le service public de radiodiffusion et de
télévision en Italie.
Voilà qui n’arrange ni
les affaires de Dati, ni de la DGMIC dont faut-il le rappeler, Martin Ajdari
aujourd’hui à la tête de l’ARCOM, était le patron.
La RAI a été fondée
en 1924 sous le nom d'URI (Unione Radiofonica Italiana) pour la radio, puis
elle a évolué en 1944 pour devenir la RAI, intégrant progressivement la
télévision à partir des années 1950 (la télévision a officiellement commencé en
Italie le 3 janvier 1954).
Aujourd'hui, si la
RAI gère à la fois des stations de radio (comme Rai Radio 1, Rai Radio 2, Rai
Radio 3) et des chaînes de télévision (comme Rai 1, Rai 2, Rai 3), les
services radio et télévision soient distincts en termes de contenu et de
diffusion.
Ils sont regroupés
sous la même entité organisationnelle et financés principalement par la
redevance audiovisuelle payée par les citoyens italiens. [Comme en France sauf que le financement ne passe plus par une
taxe ou redevance mais par une fraction de la TVA]
Quant à la TVE pour un « coût nul », il faut se lever de bonne heure :
(*) Estimation du coût de la "réunification" qui s'est faite progressivement
Si l’on interprète "réunir radio et télévision" comme le coût de la mise en place de la RTVE moderne (2006-2007), il faudrait examiner les budgets de transition de l’époque. Malheureusement, les données précises sur les coûts initiaux de la réforme ne sont pas facilement accessibles dans les archives publiques. Cependant :
- Le passage à une structure sans publicité a nécessité des investissements pour compenser la perte de revenus commerciaux, estimée à environ 400-500 millions d’euros par an à l’époque.
- La dette historique de RTVE, qui dépassait les 7 milliards d’euros dans les années 2000, a été partiellement absorbée par l’État lors de la restructuration, ce qui représente un coût indirect significatif.
En l’absence d’un chiffre exact pour la "réunification" (restructuration) initiale, on peut dire que la création et le maintien de la RTVE moderne ont coûté à l’Espagne plusieurs milliards d’euros sur les premières années post-2006, avec un budget annuel actuel d’environ "1,2 milliard d’euros"(2023).
Le reste n’est donc que bourrage de crâne avec des références qui sont tout sauf « parlantes » comme celle faite à « l'Inspection générale des finances (IGF) dans le cadre de sa mission menée en vue d'accompagner la transformation de France Télévisions et Radio France » qui ne repose sur rien et sûrement pas sur « une logique davantage intégrée entre le média TV, radio et web s'agissant du traitement de l'information, permettant une priorité donnée au Numérique » que « De nombreux diffuseurs européens auraient ainsi adopté » !
TOUT ÇA C’EST
DU PIPEAU…Outre-Manche, à la BBC à l’anglaise, celle-ci, on dit CROTTE DE
TAUREAU
La chute est totalement lunaire :
« Cette
spécificité de l'organisation de l'audiovisuel public français a contribué
à alimenter la réflexion menée depuis plusieurs années sur la nécessité
de réformer la gouvernance du secteur afin de rapprocher les entreprises »
Oser déduire cela après ce qui
précède, relève de la méthode Coué ou de l’auto persuasion mais surement pas du
réel.
Le site Médias Citoyens qui décortique depuis quelques jours déjà, l'avalanche de sornettes débitées au quotidien pour tenter de faire avaler un bœuf à une couleuvre, ne s'y trompe pas non plus.
Extraits de ses dernières découvertes qui met en parallèle l'avis de ROM fan ernottien sans réserve et le sérieux du rapport de l'IGF.
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