jeudi 10 avril 2025

Au concours de bracelets, Dati l’emporte haut la main sur Ernotte.

Au concours de bracelets, Dati l’emporte haut la main sur Ernotte.


Hier, c’était Libération qui révélait que Rachida Dati n’avait pas coché la case « bijoux en tout genre » [Détaillé par le titre de presse pour la modique somme de 420 000 € au bas mot] sur la déclaration obligatoire que tous les parlementaires et ministres doivent fournir à la HATVP (Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique).

(*) Il y a 10 ans, c’est Delphine qui avait tout simplement oublié d’indiquer sur les 25 pages lunaires qu’elle fournissait au CSA de Schrameck, les trois fonctions qu’elle occupait au sein du groupe Suez que Le Canard enchaîné révélait quelques semaines après son parachutage à France Télés, tout comme les 150 000 qu’elle percevait en marge des plus de 400 000€/an qu’elle touchait au sein du groupe public !

 






C’est affolant de voir comment le tandem Ernotte/Dati, arrêté par le gouvernement en plein vol pour imposer l’usine à gaz style ORTF dont personne ne voulait (Sauf quelques sénateurs LR) mais dont elles abimaient les oreilles des Français au quotidien, a peu de mémoire !

Leur projet commun de voir sortir de terre France Medias, cette énorme structure dont la première imaginait la seconde lui confier les clés - avec Marc-Fogiel ( avec qui elle parle et concocte) -ayant été arrêté hier par la missive à la présidente de l’Assemblée nationale, du ministre chargé des relations avec le gouvernement (¤) il est grand tant que l’une et l’autre libère l’espace.

                            (¤)

Dans quelques mois, elles vont donc pouvoir se montrer leurs bracelets respectifs…Il semble tout de même probable que l’ex-Orange n’ait pas le même répondant que la PMPEM (la Putative Maire de Paris et Ex Ministre) 

Oublié également le scénario échafaudé par quelques esprits tourmentés probablement, de tordre le bras de l’ARCOM, afin de maintenir l’ex-Orange en place un ou deux ans (selon quel texte législatif ?? mystère), le temps que la réforme  qui aurait coûté des milliards d’euros soit adoptée…ce qui n’est donc plus d’actualité mais laissait le temps à certains « gros appétits égo centrés » de s’organiser pour mieux la remercier ensuite. 

L’instance de régulation et de contrôle dont l’ex directeur général de France Télés mais aussi de la DGMIC service  de contrôle de la Tutelle, ne pouvait sérieusement pas tomber dans le panneau, lui qui mesure mieux que personne, l’importance des engagements qui avaient été pris avant qu’il rejoigne l’Opera comme que les contreparties au financement du plan de départ par l’État actionnaire qui n’ont pas été respectées et qu’il a dû supporter.

Une décennie de bidouillages, d’opacité, de copinages et du règne de l’entre soi, ça devrait suffire… Il faut aujourd’hui une gestion exemplaire et transparente pour les 5 ans,  loin des procédures judiciaires à venir quasiment toutes au Pénal, engagées par la CGC AUDIOVSUELLE qui est partie civile dans chacune d’entre elles.

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