mardi 20 mai 2025

L'Agence Ajdari and co ose écrire « avoir fait le choix de privilégier la continuité à la tête de France Télés »…Il fallait que le fric coule à flot !

L'Agence Ajdari and co ose écrire « avoir fait le choix de privilégier la continuité à la tête de France Télés »Il fallait que le fric coule à flot !

La colère et la défiance qui se sont installées après cette comédie mensongère  qui s’est déroulée mi-mai à laquelle s’est livré l’ARCOM (*Coût : environ 50M€ à l’année pout le gouvernement qui cherche des économies)

Une fumisterie sans nom : ce choix de privilégier la continuité à la tête de France Télés, c’est-à-dire valider le déficit pour 2025 annoncé à -76M€ au moins, sans compter les -90M€ engloutis dans SALTO pour des prunes ou encore la suppression de NOWU la seule plateforme pour l’environnement arrêtée dans le même délai après avoir coûté une blinde.

Ces fallacieux écrits signés Ajdari et publiés au Journal Officiel au nom de la République française, vont très vite confondre le responsable légal de l’Agence, comme des complices mais aussi certains collatéraux tombés dans la marmite du conflit d’intérêts, ainsi que celle qui se rend coupable du délit de recel.

Et s’il n’y avait que cela ! En plus du chaos social qu’a semé partout Ernotte contre qui les syndicats ont fourbi leurs armes et lui préparent une fronde comme jamais pour justement ne pas jouer la continuité, il y a les copains qui se sont fait leur beurre depuis 10 an sur le service public et qu’il faudra continuer à grassement payer grâce à des suppressions de postes massives.

C’est un trio qui depuis une décennie se partage le gâteau et s’est enrichi non pas en millions mais en milliards, d’où le besoin de jouer la continuité (¤)

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La semaine dernière, une certaine presse ne tarissait pas d’éloges sur Médiawan et son patron Pierre-Antoine qui invitait Ernotte, le 10 avril dernier chez Maxim’s privatisé pour l’occasion…Aujourd’hui c’est Banijay d’où venait Candilis le numéro 2 ernottien et Stéphane Courbit…

Banijay derrière Médiawan à France Télés juste devant Brut (Le Van Kim) – ces trois-là sont en en situation de quasi-monopole à France Télés – devraient donc pouvoir continuer de forer voire même de créer de nouveaux gisements, après la décision bidon de l’agence de les laisser prospérer ?!

Hallucinant

Banijay Group espère dégager 200 millions d’euros de synergies d’ici à 2028. « Nous avons par exemple énormément de propriétés intellectuelles issues de la télévision qui peuvent à l’avenir se décliner dans l’univers du live » précise François Riahi, le directeur général de Banijay Group, ajoutant « Notre objectif est d’atteindre, hors acquisitions, un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros et un Ebitda ajusté supérieur à 1,2 milliard d’euros à horizon 2028 », indique François Riahi, le directeur général de Banijay Group. 

« Banijay est numéro un mondial de la production TV. Nos clients sont, entre autres, des géants mondialisés. Nous sommes aussi le premier fournisseur mondial de contenus pour les streamers tels Netflix, Amazon, Apple…», détaille-t-il, enchérissant « Il faut avoir une taille critique pour être pertinent et pouvoir les servir. Il faut aussi être capable de leur résister dans les négociations. Comme pour l’industrie de la musique, il y aura à terme trois ou quatre grands fournisseurs de contenus dans l’univers de la production télé. »

 Détenu par quelques grands actionnaires :

- LOV, le holding de Stéphane Courbit (45,4 %),

- Vivendi [Bolloré donc pour le groupe Canal + ] (19 %),

- la Société des bains de mer (10 %),

- Fimalac, le holding de Marc Ladreit de Lacharrière (7,5 %)

et De Agostini (5 %).

Banijay, estime que « le moment est venu d’ouvrir une nouvelle étape pour le groupe » avec « L’intérêt d’être coté en Bourse et de pouvoir lever des capitaux pour se développer » avant de terminer « L’une de ses priorités :  améliorer cette liquidité en accueillant donc de nouveaux actionnaires. » 

(*) 

Budget de l'Arcom - autour de 50M€

Le budget annuel de l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) pour 2025 est de "49,9 millions d'euros", selon des informations tirées de publications récentes. 

Ce montant reflète une augmentation par rapport à 2022, où le budget était de "46,6 millions d'euros", résultant de la fusion des budgets du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA, 37,4 millions d'euros) et de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi, 8,2 millions d'euros). 

L'Arcom avait de plus indiqué qu'à partir de 2023, des moyens supplémentaires seraient nécessaires pour répondre à l'élargissement de ses missions.[

 Salaire des membres de l'Arcom

Les informations précises sur les salaires des neuf membres du collège de l'Arcom, incluant le président et les conseillers, sont limitées dans les sources disponibles, mais voici ce qui peut être établi :

- "Président de l'Arcom"

Selon un document budgétaire de 2021, les rémunérations des présidents d'autorités administratives indépendantes (AAI) et publiques indépendantes (API) sont encadrées par le décret n°2020-173 du 27 février 2020.

Bien que le salaire exact de Roch-Olivier Maistre, ne soit pas explicitement mentionné dans les sources récentes, les présidents d'autorités similaires perçoivent des rémunérations brutes annuelles élevées. Par exemple, le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF) gagnait "237 001 euros brut par an" en 2021, tandis que d'autres présidents d'AAI/API percevaient entre "87 500 et 176 931 euros brut par an". 

On peut estimer que la rémunération du président de l'Arcom se situe dans une fourchette comparable, probablement entre "150 000 et 200 000 euros brut par an", en fonction de l'importance des missions de l'autorité.

- "Membres du collège" : Les huit autres membres du collège, désignés par diverses autorités (Assemblée nationale, Sénat, Conseil d'État, Cour de cassation), perçoivent une rémunération ou une indemnité fixée par la réglementation. Selon le décret de 2020, les membres à temps plein perçoivent une rémunération comprenant un salaire de base, une indemnité de fonction, et éventuellement une indemnité de résidence ou un supplément familial. Les membres à temps partiel reçoivent une indemnité forfaitaire, avec un taux unitaire maximum de "250 euros par vacation" pour des activités spécifiques. 

Aucune donnée précise n'indique le montant exact pour les conseillers de l'Arcom, mais leur rémunération est probablement inférieure à celle du président, potentiellement dans une fourchette de "80 000 à 120 000 euros brut par an" pour les membres à temps plein, en se basant sur les standards des AAI/API.

Remarques

- Les salaires des membres du collège sont régulés pour garantir l'indépendance de l'Arcom, avec des mandats non renouvelables de six ans et une inamovibilité, renforçant leur autonomie face aux pressions externes. - Les données sur les salaires des membres du collège restent approximatives, car les sources publiques ne fournissent pas de chiffres exacts pour l'Arcom en 2025. 

- Concernant les employés de l'Arcom (355 agents en 2022), les salaires varient selon les postes. Par exemple, un chargé de mission affaires publiques gagne en moyenne "40 208 euros par an", tandis que les salaires pour d'autres postes vont de "20 160 euros" (opérateur de production) à "52 912 euros" (technicien de maintenance).


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