Dernière minute: The PFA (*) vient de remettre son prix pour les plus grosses FAKE de l'année....Décryptage
En direct des bureaux de la "FAKELAND" enterprise dont le blog CGC Média à promis de ne pas révéler la localisation, la remise par The PFA (*) de son "MDN" pour 2025 ("Most Delusional Narrative", ne pas confondre avec MDR !) a probablement permis à quelques propagandistes encore présents sur place, en cette fin d'année, de sabler le champagne !
Cette année l'instance de surveillance des Fakes à travers le monde (*) en effet décidé d'accorder son Top Prize à un Frenchy.
The PFA a minutieusement décortiqué, point par point, les interventions du verbeux sélectionné.
A découvrir en exclusivité, ci-après
Analyse et décryptages
1) The PFA revient tout d'abord sur les première craques et pointe du doigt les chiffres gonflés et sélectifs pour masquer une réalité plus nuancée.
"Nous terminons 2025 avec une part d’audience de 29,4 % (France 4 compris désormais), ce qui fait de France Télé le premier groupe audiovisuel français. Nous totalisons par ailleurs 42 des 100 meilleures audiences de la télévision, un record pour nous. Sur le numérique, nous sommes également leaders. Notre plate-forme attire près de 40 millions de visiteurs chaque mois, en hausse de 4,8 millions par rapport à 2024."
Faux précise The PFA : Historiquement, France Télévisions oscille autour de 28-30 % de PDA . Inclure France 4 (chaîne des enfants) dope artificiellement le score.
Quant aux "42 des 100 meilleures audiences" , il souligne que beaucoup proviennent des JO 2024 (année olympique) donc un événement exceptionnel non reproductible.
Sur le numérique avec ce chiffre de 40M visiteurs/mois, il est encore plus outrancier comparé aux données réelles : en 2024, france.tv est donné autour de 25-30M...cette soi-disant hausse de +4,8M ne paraît guère vraisemblable sans preuve de croissance organique (plutôt boostée par des pubs ou partenariats). Sciemment mise de côté, la baisse globale de la TV linéaire en France (environ -5% par an), comme rapporté par Médiamétrie.
Tout simplement du cherry picking ( litt. « cueillette de cerises ») indique -t-il, c'est-à-dire en français: le procédé de présentation sélective de données qui visent à donner de la matière à un propos, en passant sous silence les cas qui le contredisent.
2) The PFA en vient ensuite aux incohérences en matière d'économies : "Nous allons réduire nos dépenses d’environ 60 millions d’euros, sport compris. Tous les genres seront touchés, sans exception."
Il s'agit là d'une tentative de minimiser de l'impact de ces quelques 60M€ (chiffre hypothétique quoi qu'il en soit !) et non d'une coupe massive (environ 2% du budget total de 2,5 milliards d'euros pour France TV) qu'il présente d'ailleurs comme gérable sans détail sur les sacrifices réels (ex. : gel des fictions, vente de droits sportifs).
Contradiction donc. Interne entre autres devant 200 Top managers quant il lance "Nous faisons tout pour préserver la grille jusqu’en juin", mais admet cependant avec ces quelques phrase que "tous les genres seront touchés" ! Cela implique des annulations déguisées. En réalité, ces économies risquent de dégrader la qualité, contredisant son discours sur l'innovation.
C'est du bullshit corporate : promettre la lune avec moins d'argent, comme si couper n'altérait pas le produit ?!
3) Sur la réinvention de la TV : "Je suis toujours persuadé que la télévision est en train de se réinventer. Il y a une prime à celui qui est le plus innovant aussi bien en matière de création de contenus que de modes de consommation. Si nous restons immobiles, nous mourrons."
Une rhétorique est dramatiquement vide, assène The PFA.
La phrase titre est une hyperbole classique (Adapt or die), mais totalement hypocrite venant d'un groupe public exsangue. Il critique le "conservatisme" ailleurs, mais relance "Intervilles" (un format vieux de 60 ans) qu'il justifie comme "exception" – contradiction flagrante. L'innovation vantée (nouveaux magazines comme "Question d’argent" ou "Big Bang") ressemble à du recyclage : des débats ou docs sur l'économie/ société, rien de disruptif face à Netflix ou TikTok.
Les tendances montrent que la TV linéaire pâtit déjà de ce discours (baisse de 10-15% des visionnages chez les jeunes), et France TV se traîne en streaming.
Parler d'innovation sans preuves concrètes d'investissement (et coupes partout), c'est de la posture, rien d'autre raille The PFA.
4) Sur l'émission jeu de Guy Lux, justement : "Ce qui m’a d’ailleurs frappé avec « Intervilles » , c’est sa force auprès des plus jeunes. L’émission a touché 46 % des enfants et 27 % des 15/24 ans alors que je doute qu’ils se souviennent des anciennes émissions. Nous sommes loin de la nostalgie."
Déni de la nostalgie évidente. Intervilles est un revival pur jus, basé sur des vaches et des compétitions – les jeunes regardent par curiosité virale ou promo massive mais, pas par "force intrinsèque". 27% des 15-24 ans est faible (moyenne TV pour cette tranche, autour de 10-15%), et il ignore que cela se retrouve boosté par le buzz social, pas l'originalité.
Contradiction de surcroit avec son plaidoyer anti-conservatisme : relancer du vieux pour chasser les jeunes, c'est précisément rester "immobile".
5) Sur le 20 Heures de Léa Salamé : "Très [satisfait], d’autant qu’il ne cesse de s’améliorer. Nous progressons en audience, notamment sur la deuxième partie qui a gagné 2 points de parts d’audience en un an. Sur les réseaux sociaux, le 20 Heures fait un milliard de vidéos vues et a multiplié par dix son empreinte par rapport à 2024."
The PFA évoque des Stats bidons voire imaginaires. "Un milliard de vidéos vues" et puis quoi encore ?! C'est 1/8ème des milliards d'habitants sur terre qui al regarde !? Au secours. Cela doit inclure probablement des clips courts sur TikTok 'lelur référence!), YouTube, etc... pas du contenu JT.
Quant à l'"empreinte" multiplié par 10, sans métrique précise, (likes ? vues ?) c'est forcément du bidon ! Puis cette "progression de 2 points" n'a aucun sens; les JT qu'elle présente perdent globalement du terrain face à ceux du privés. Il essaie d'esquive les écarts qui n'ont cessé de se creuser entre La Deux et La Une - entre 1,5 et 2 millions de téléspectateurs - en déviant sur le digital mais c'est bien le linéaire qui reste au cœur du système.cœur .
6) Dilution de responsabilité pour The PFA, s'agissant de la confusion entre Samuel Paty et Dominique Bernard mais surtout de ce que certains ont osé appelé "audit"
"Il s’agit d’une erreur collective qui doit être résolue de manière structurelle. […] L’information de service public bénéficie du plus fort taux de confiance à 73 %."
"Erreur collective" est un euphémisme pour une bourde grave , typique pour éviter de pointer des fautifs. Le 73% de confiance est exagéré : des sondages comme le baromètre Kantar/La Croix montrent environ 50-60% pour France TV info en 2024-2025, pas 73% (peut-être encore du cherry-pick issu dont on ne sait quelle étude interne !) Ça sert simplement à se dédouaner, alors que les "bourdes" sur France Info minent cette supposée confiance.
7) Sur France Info : "Nous avons encore un gros travail à faire sur France Info. Cela concerne aussi bien les audiences, qui doivent progresser, que sa différence éditoriale."
Aveu masqué comme plan d'action. Il admet les "bourdes enchaînées" mais promet une "articulation" vague avec la rédaction nationale – sans timeline ou mesures concrètes.
Encore et toujours du flou pour esquiver : France Info est en queue de peloton des chaînes info et bonne dernière (derrière CNews, BFM et LFI), avec des audiences stagnantes qui depuis 10 ans n'ont quasiment jamais dépassée 1%(0,8%/0,9%). Promettre du progrès sans budget (coupes !) est illusoire.
8) Sur les salaires : "Si on ne les met pas sur la place publique, c’est par respect du secret des affaires et du secret de la vie privée. Certains animateurs du métier seraient d’ailleurs surpris de voir l’écart existant entre les salaires du service public et ceux des stars des chaînes privées…"
L'Opacité justifiée par de la vertu pour The PFA. France TV est financée par l'impôt (la redevance puis la CAP et depuis 2 ans une fraction de la TVA que paie tout le monde) donc une indispensable transparence. Insinuer que les salaires publics sont "bas" est lamentable surtout après les rapports de l'IGF ou récemment de la Cour des comptes qui indiquent qu'ne frange non négligeable du groupe de télé public dont l'intéressé, perçoit de 200 à 300k€/an. C'est du pipeau voire de la provocation : Refuser la transparence tout en se plaignant de soi-disant attaques récurrentes.
9) S'en prendre enfin à la commission d’enquête, est presque la conséquence de tout c e qui précède. "Je perçois cette commission comme une opportunité d’apporter la preuve du danger de sa privatisation. […] Qui portera la culture et toutes nos missions d’information si nous sommes privatisés ?"
Paranoïa politique et victimisation, voilà le schéma. Transformer une enquête sur la neutralité et le fonctionnement de l'Audiovisuel public, en complot pour la privatisation - sans preuves d'ailleurs - le tout sous couvert d'un combat contre tel ou tel, c'est cinéma sinon du lobbying.
Personne n'aurait droit à poser des questions, sauf à se faite traiter de fachos, d'extrémistes de droite ou de chantre de la privatisation, sous prétexte qu'il n'existe pas de pays au monde où il n'y a pas de télé publique !!! Où est le rapport ?
(*) The "Pinocchio Fake awards"

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