jeudi 13 mars 2025

L’Arcom de Martin Ajdari bien partie visiblement pour se démarquer des combines de ses deux derniers prédécesseurs.

L’Arcom de Martin Ajdari bien partie visiblement pour se démarquer des combines de ses deux derniers prédécesseurs.

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique qui a détaillé ce mardi le processus de nomination à la présidence du groupe France Télévisions pour un mandat qui débutera le 22 août 2025, a tout d’abord décidé de ne pas invoquer « la confidentialité des candidatures aux candidats employés dans d'autres médias ou entreprises » comme l’avait imposé Schrameck pour le parachutage d’Ernotte en 2015.

Voilà qui va dans le sens de ce que déclarait Martin Ajdari dans sa présentation à savoir que "C'est une nomination très importante pour le paysage audiovisuel français compte tenu du poids de France Télévisions en tant qu'acteur majeur de l'information, du financement de la création, de l'accès à la culture comme à la connaissance"

C’est effectivement le cas et il est grand temps de prendre ses distances avec les magouilles de ces dix dernières années et les coups de téléphone d’avant nomination.

Les neuf membres du collège ayant des mandats de six ans non renouvelables dont 1/3 d’entre venant d’être renouvelés en 2025 courent  jusqu’en 2030 – SEPT D’ENTRE EUX AUX TOTAL ALLANT AU DELA DU MANDAT D’EMMANNUEL MACRON courant jusqu’en juin 2027 –  , il paraît dès lors assez clairs qu’ils n’ont de consigne à recevoir de personne pas plus du chatelain que de ses serviteurs  qui disent toujours parler en son nom mais qui en réalité ne sont plus en mesure d’imposer quoi que ce soit ou de menacer de soi-disant représailles !

Ces derniers n’ont donc aucun pouvoir sur l’Arcom pour dire qui est le choix du chef de l’État .

La seule ligne que devrait retenir l’instance, c’est le projet que portera la personne qui se présente à la présidence de France Télévisions qui redonnera enfin ses lettres de noblesses au groupe et surtout mettra fin à 10 ans d’opacité installant la catastrophe industrielle financière que paient les Français depuis tant d’années que vient de dénoncer l’extraordinaire rapport de l’IGF (*) et les quelques paragraphes de l’avis de l’Arcom qui – ils sont bien planqués dans les 154 pages qu’il contient mais qui sont bien là – prouvant le désastre qu’une propagande de tous les instants a cru pouvoir cacher pendant une décennie.

Les chiffres qu’a claironné pendant près d’une décennie celle qui faut parachuté en 2015 tout comme le soi-disant déficit de près de 43 millions d’euros qu’a fait passer l’ex-Orange - DÉFICIT DONT ELLE A ANNONCÉ HIER EN CSE QU'IL PASSAIT A 72M€ -ne sont pas exacts et l’Audit que ne manquera pas de diligenter la nouvelle tête du groupe, le prouvera sans difficulté comme c’est déjà le cas pour l’Inspection Générale des Finances  et le rapport de la Cour des comptes à venir – plus vite que prévu semble-t-il – malgré un courrier de France Télés lui étant parvenu pour en demander le décalage et accusant même l‘instance d’avoir fait mourir un ex-président après avoir publié son rapport !! 

Quant aux bonds et autres cris de joies poussés après la conférence du patron de l’Arcom par celle qui se vante d’avoir une journaliste dans sa manche pour reprendre son argument sur l’âge du capitaine - gloussant sur le fait qu’elle serait la seule à avoir statutairement 60 ans avant la fin d’un nouveau mandat mais se targuant également des supposés propos d’Ajdari expliquant « que toute personne au-dessus dudit critère serait récusé et ne pourrait candidater, il sont bien ridicules, surréalistes et totalement hors sol.

Il faudrait que « La dame du Majestic » (¤) revoit ses logiciels générationnels, elle qui a confirmé et promu Michel Field l’ex-directeur de l’Info (*) qu’elle avait pourtant nommé qui ayant  essuyé 2 motions de défiances dont un qu’il partage avec elle,  est toujours en poste à 71 ans.


 

C’est bien comme l’a précisé Juliette Théry membre du collège de l'Arcom  «la soutenabilité financière du projet » mais aussi « la singularité et l'impartialité du service public, de France Télévisions, à savoir transparence qui fera revenir confiance… » qui feront la différence et pas l’âge du capitaine ! N'en déplaise à Ernotte.

Enfin, les discrets rendez-vous qu’aurait voulu finaliser la locataire de la rue de Valois pour à prolonger de quelques l’existant, le temps de faire voter une bien illusoire loi Ernotte/Dati pour recréer l’ORTF - «  Une situation absolument ubuesque » comme l’écrit Le Point - elle ne devrait pas rentrera pas en ligne de compte avant la très très probable prochaine dissolution après l’été.

Il faut bien avouer qu’il est rassurant de lire que cette pseudo réforme qui ne figure même pas au calendrier législatif mais dont Rachida Dati continue d’assurer qu’elle sera adopté début avril lors de la Conférence des présidents (qui pourtant réunis ce mardi, ne l’ont pas inscrite ! ) comme le déclare le président de l’Arcom « qu’elle [la loi arlésienne, ndlr]  ne nous conduit pas à pouvoir différer ou suspendre le cours des choses », en application de la loi actuelle, et que « France Télévisions aura besoin d’une nouvelle présidence au plus tard le 22 août prochain ».

Le blog CGC Média qui suit de très près tout ceci et tiendra bien évidemment ses lecteurs informés des rebondissements dudit feuilleton - il devrait y en avoir ! -  reste convaincu que l’Arcom post ROM, libre de toute emprise et déterminé à redonner aux Français la confiance en leur télé publique, fera le choix de la transparence et de l’esprit que le président Hervé Bourges avait souhaité en créant France Télés.

(¤)



mercredi 12 mars 2025

Cartes corporate à France Télés: La Justice ne devrait pas se laisser bercer par la com' du groupe. Pourquoi ne pas avoir convoqué les 6 salariés concernés ?

Cartes corporate à France Télés: La Justice ne devrait pas se laisser bercer par la com' du groupe. Pourquoi ne pas avoir convoqué les 6 salariés concernés ? 

Le bloc CGC Medias qui a pris connaissance de l’article de Libération et de celui de La Lettre qui avait pourtant demandé le nombre des cartes corporate en service et le montant des sommes à récupérer sans les obtenir,  découvre aujourd'hui ce que raconte France Télévisions.  

Dans l'article "France télévisions chiffre le dérapage contrôlé des cartes corporate" il est écrit "En réaction à un article de La Lettre dévoilant des restrictions sur les "cartes bancaires corporate" du groupe, la direction financière de France télévisions a établi le montant des impayés. Il s'élève à 49.000 € pour l'année 2024, pour près de 2000 cartes en circulation." [les autres années ne sont pas mentionnées, ndlr]

Le titre de presse ajoute "C'est après avoir constaté, à la fin de l'année 2024, un montant d'impayés de 49.000 €, en augmentation par rapport à l'année précédente, que la direction a, écrit-elle, pris la décision de restreindre l'utilisation de la carte, et cela, "bien que ce montant soit extrêmement faible (0,71 % du montant total annuel des dépenses transitant par la carte corporate)". Les impayés, ajoute la direction, sont le fait de six salariés, et n'auraient pas pesé sur les comptes de l'entreprise publique, dont le budget a été voté en déficit pour la première fois pour 2025"

Autrement dit 35 mois de SMIC net et un peu plus de 8000€ pour les six salariés qui serait concernés !

Selon nos informations, la plainte que dépose la CGC mentionnera ces article en posant la seule question qui vaille après ces données "Pourquoi France Télés aurait adressé 2000 bulletins "Repères" (*) où le groupe audiovisuel public informait ses managers d'une restriction du plafond hebdomadaire de 1 000 à 500 € et d'une réduction du délai de débit différé de 55 jours à 40 jours pour ces supposés 49.000€ sur 6 têtes alors qu'il suffisait de convoquer cette demi-douzaine de salariés seulement sur les presque 9000 salariés que compte l'entreprise ?"  

Il n'y avait qu'à les sanctionner comme cela aurait été le cas, semble-t-il, pour un collaborateur des territoires qui avait des besoins pressants ! Quant aux contrôles qu'évoque France Télés, avec la réduction des postes comptables, ils en ont pris un coup dans l'aile. 

Le magistrat instructeur appréciera....

(*)



Martin Ajdari ne peut participer à l’élection pour la présidence de France Télévisions.

Martin Ajdari ne peut participer à l’élection pour la présidence de France Télévisions.
 

A l'été 2020 dans le cadre de la mascarade organisée pour sa pote Ernotte par Roch-Olivier Maistre celui ci avait écarté Hervé Godechot un des membres du CSA qui "en tant qu'ancien membre de France Télévisions, ne pouvait légalement pas participer au processus de nomination." (*)

ROM successeur de Schrameck au CSA devenu ARCOM ajoutait pour faire avaler la pilule visant à écarter du processus l'un des membres de l'instance de régulation  que cette décision intervenait pour des raisons de conflits d'intérêts,  LÉGALEMENT visées!

(*)

 

Bien qu'aucun des ex-membres du CSA comme Mémona Hintermann-Afféjee, Françoise Laborde ou encore Rachid Arhab, etc...n'ont subi le même traitement et qu'une plainte déposée par la CGC dans l'Audiovisuel soit toujours pendante, la jurisprudence ROM donc de l'instance de régulation doit donc alors s'appliquer, sachant qu'un autre membre de l'Arcom Antoine Boilley a appris qu'il était déporté pour la procédure.

 Chacun attend le communiqué ainsi rédigé:

"Les auditions se tiendront devant les membres du CSA, à l’exception de Martin Ajdari qui, en tant qu’ancien de France Télévisions, ne peut légalement pas participer au processus de nomination".

En 

ce qui concerne les conflits d'intérêts, ils sont liés à la Tutelle comme au Conseil d'Administration de France Télés qui vient de valider les dizaines de millions d'euros de déficit annoncé par Ernotte.

De cela nous devrions très vite reparler comme les conflits d'intérêts qui existaient pour "la dame de chez Suez" lorsqu'Ernotte y siégeait dès son parachutage à France Télés sans l'avoir mentionné sur ses 25 pages de "présentation" au CSA.


 
(* la vidéo de Suez)
 

mardi 11 mars 2025

L’Arcom d’Ajdari se moque du monde et particulièrement des Français avec 30 pages maximum visant à détailler le projet de candidature à France Télés pour un coût de près de 14 milliards d’euros sur 5 ans.

L’Arcom d’Ajdari se moque du monde et particulièrement des Français avec 30 pages maximum visant à détailler le projet de candidature à France Télés pour un coût de près de 14 milliards d’euros sur 5 ans. 

Le régulateur de l'audiovisuel où l’ex patron de l’Opéra été confirmé à quelques voix près des 3/5ème requis au Parlement pour passer, vient en effet de publier le calendrier et les modalités de candidature à la présidence de France Télévisions.

"C'est une nomination très importante pour le paysage audiovisuel français compte tenu du poids de France Télévisions en tant qu'acteur majeur de l'information, du financement de la création, de l'accès à la culture comme à la connaissance", a tenu à souligner Martin Ajdari lors d'une conférence de presse. (délibération ci-après)

Du jamais vu et du sur mesure pour une candidature qui semble bien avoir été décidée en amont par une poignée d’intrigants, sûrs de leur fait !

Les prétendants auront jusqu'au 18 avril pour se manifester et ceux dont la candidature aura été jugée recevable par l'Arcom seront auditionnés à partir du 12 mai, en vue d'une décision de son collège au plus tard le 22 mai.

"Une nomination tellement importante" que cet ex-collaborateurd’Aurélie Filipetti au cabinet de la ministre comme à la DGMIC qui révélé ce mardi, le dispositif concocté pour l’occasion, restreint 30 pages le projet !!

"Cela ne nous conduit pas à pouvoir différer ou suspendre le cours des choses", en application de la loi actuelle, et "France Télévisions aura besoin d'un président ou d'une présidente le 22 août prochain", a-t-il tenu à préciser.

Donc alors que France Télés pèse un peu plus de 2,5 milliards d’euros/an et ce sur 5 ans et que l’ARCOM juge "Cette ne nomination très importante compte tenu du poids de France TV en tant qu’ qu'acteur majeur de l'information, du financement de la création, de l'accès à la culture comme à la connaissance" les candidats devront déposer un projet qui ne devra pas faire plus de 30 pages ! Cela dit, il n'a pas encore fixé la taille des caractères et de la police

Jamais une telle règle n’avait été édictée…les projets tournant  jusqu’à présent autour de 60 pages..

C’est à l’évidence, une manière d’empêcher un candidat d’aborder l’ensemble des sujets de manière pertinente (analyse fine et constats d’un côté , propositions fortes permettant de comprendre la démarche et de l’illustrer).

Autrement dit, vu la largeur du périmètre, on demande aux candidats de se cantonner à des grands principes sans les illustrer et donc sans avoir l’occasion de démontrer leur fiabilité. (qu’on leur demande de prouver ! Hallucinant !!)

Quant à leur demander de "garantir la soutenabilité financière de leur projet présenté sur cette trentaine de pages au plus" et ce alors même que la mission de l’IGF avait souligné dès mars 2024 que le projet de COM ernottien pour France Télévisions qui prévoyait 200 millions d’économies n’était documenté qu’à hauteur de 80 millions et que le délibéré du rapport provisoire de la cour des comptes a été décalé après l’élection de la future ou du futur président, c’est là encore une manière de démontrer que toute cette procédure dite transparente n’a rien de transparent !

Personne n’oserait dire qu’il est capable de juger un dirigeant amené à gérer pas loin de 3 milliards d’euros/an provenant de la poche des contribuables sur un rapport d’orientation de trente pages seulement…Sauf à penser que tout est joué d’avance et que comme d’habitude les dés sont pipés.

Cerise sur le gâteau, alors que les présidents de groupe n'ont toujours pas inscrit la loi Ernotte/Dati au calendrier de l'Assemblée nationale -cette dernière expliquant que ce sera chose faite en avril avec les voix du RN et du PS ?! - "le candidat devra montrer qu’il est capable d’assurer les coopérations avec les autres entités de l’audiovisuel" [c'est-à-dire faire comme si la loi était adoptée!!!] alors que là encore l’ARCOM et l’IGF (*) ont souligné que les coopérations étaient absentes des projets de COM et que la ministre et l'ex-Orange n'ont cessé de chanter en chœur que "sans holding, les coopérations ne pouvaient avoir lieu"….

(*) 

(Les premières pages du rapport ci-dessous avec le lien pour y accéder) 

https://www.igf.finances.gouv.fr/files/live/sites/igf/files/contributed/Rapports%20de%20mission/2024/Rapport%20FTV%20-%20version%20web.pdf 



lundi 10 mars 2025

Que Martin Ajdari se rassure, la loi Ernotte/Dati ne sera pas au calendrier de l’Assemblée ce mardi, il y a tout de même plus important !

Que Martin Ajdari se rassure, la loi Ernotte/Dati ne sera pas au calendrier de l’Assemblée ce mardi, il y a tout de même plus important !

C’est demain que la Conférence des présidents se réunit à l’Assemblée pour fixer l’ordre du jour est établi par séquences de quatre semaines, dans le respect des priorités définies par l’article 48 de la Constitution.

Le projet de loi Ernotte/Dati ne sera pas plus inscrit ce mardi 11 mars qu’il ne l’était en février. le 11 février dernier lorsque  Patrick Mignola ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, indiquait au Parisien que «  le  texte concernant la réforme de l’audiovisuel – "loin de faire l’unanimité" selon une source gouvernementale -  ne figurerait pas dans la liste finale des quatre prochains mois.

C'est probablement pour faire croire que Rachida Dati garderait la main, que ce 10 mars, la rue de Valois publie le communiqué de presse suivant, indiquant la mission confiée à l'ex-de France Inter Laurence Bloch.

« Dans la perspective de la confirmation d’un nouveau débat sur le texte à l’Assemblée nationale...», écrit la ministre, sachant très bien que ce n’est pas d’actualité ! 

Ouf…Martin Ajdari n’aura donc pas à indiquer dans le descriptif de désignation que « la personne qui sera nommée à la tête de France Télévisions sera automatiquement celle qui prendra la tête du holding »

(*)

En 2020, en pleine épidémie de COVID-19, la procédure du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA devenu Arcom ) pour la nomination des candidats à la présidence de France Télévisions avait été définie dans une résolution du 26 février 2020, modifiée par la suite les 18 et 30 mars 2020 .

Rappelons qu’à l’époque ROM avait de son propre chef exclu du vote l’un 7 membres de l’instance Hervé Godechot – ils sont 9 maintenanten raison de fonctions imaginaires qu’il aurait eu à France Télés et de supposé conflits d’intérêts (*). Foutaise…Une plainte est d’ailleurs toujours pendante

Rappel :

1) Initialement, les candidatures devaient être déposées entre le 4 mars et le 2 avril 2020, par courrier ou dépôt physique au siège du CSA (Arcom à présent). [Nous sommes déjà en retard]

En raison de  la crise sanitaire, le CSA avait adapté les modalités le 18 mars 2020, en exigeant une soumission exclusivement par courrier électronique aux adresses procedure.nomination-ftv@csa.fr` et `secretariat.college@csa.fr`. La date limite a été repoussée permettant également aux candidats ayant déjà soumis un dossier de le modifier ou de le compléter d’ici cette date toujours à cause du COVID. [Ce qui ne devrait plus être le cas ! Sait-on jamais]

2)  Le CSA devait ensuite procéder à l’ouverture des dossiers de candidature et dire dans la foulée quel serait le nombre de celles et ceux qui étaient retenus

3) Le CSA rendait publics la liste des candidatures recevables ainsi que les projets stratégiques des candidats.

4) Une liste des candidats retenus pour une audition était alors  établie à la majorité des membres du Conseil.

5) Les auditions des candidats recevables serait ainsi établie, selon un calendrier fixé par tirage au sort.

6) Chaque audition, d’une durée maximale de deux heures, était divisée en deux parties :

- Une première partie publique (maximum une heure), diffusée en vidéo sur le site du CSA, où les candidats présentaient leur projet stratégique.

- Une seconde partie à huis clos (une heure), conformément à une décision du Conseil constitutionnel du 27 juillet 2000, pour des échanges plus confidentiels avec les membres du CSA.

7) Enfin la décision était rendue publique quelques jours plus tard. Cette année, l’ultime limite est fixée au 22 mai 2025

Cette procédure publique visait à garantir transparence et équité, indiquit du reste le régulateur même si certains ajustements (comme le passage au tout numérique pour les candidatures) avaient été dictés par les contraintes sanitaires de l’époque.

Personne n’imagine sérieusement que les dernières envolées du successeur de ROM "L'Arcom envisage de faire une entorse aux intentions de transparence en accordant la confidentialité aux candidats employés dans d'autres médias ou entreprises, afin de leur permettre de défendre leurs projets et de passer les auditions"  pourraient passer.

L’ensemble de la Presse et des Médias guettent avec vigilance et prêts à réagir, est-il besoin de le préciser,  l’annonce qui sera faire demain et qui devrait être logiquement identique.


Ernotte annonce sur France Culture que « Depuis 2022, les médias publics européens préparent leur plan guerre comme la Suède. »

Ernotte annonce sur France Culture que « Depuis 2022,  les médias publics européens  préparent leur plan guerre comme la Suède. »

Les rares  auditeurs de France Culture, hier soir juste avant le film du dimanche n’ont pas dû en croire leurs oreilles. Ils ont dû être totalement hallucinés avec les propos qu’a tenus Ernotte depuis le studio, 341 de la Maison de la radio.

Puisque personne ne parle d’elle sauf pour sa note de rappel à l’ordre (*voir définition ) dans le cadre de l’utilisation des cartes corporate à France Télés qui fait aujourd’hui l’objet d’une plainte pénale initiée par la CGC de l’Audiovisuel, il fallait bien trouver un truc : « La géopolitique et les préparatifs de guerre des médias publics européens »

(*) Rappeler  à l’ordre :  Anticiper l'évolution d'un comportement délinquant. Le rappel à l'ordre s'applique aux faits portant atteinte au bon ordre, à la sûreté, à la sécurité et à la salubrité publique…

A la question du journaliste « Dans quel esprit êtes-vous presque en fin de deuxième mandat ? » ça part directement dans la stratosphère !

Extrait « Moi ce qui me frappe, c’est le monde dans lequel nous exerçons. Monde  qui change une vitesse folle. La géopolitique évidemment. L’espace médiatique n’est plus celui qu’il était, il y a 10 ans. Les médias internationaux et en général les médias prennent une place incroyable comme on a pu le voir dans les élections en Roumanie et ça ne va pas s’arrêter là. La technologie qui vient au secours de ce qui est déjà une force assez considérable va encore modifier le paysage…C’est une question pour moi de savoir ce qu’on peut faire de notre espace médiatique. Dans ces périodes de tension géopolitique, c’est assez critique. Il se trouve que je suis la présidente des télévisions publiques européennes dont des pays  voisins de la Russie et autour de la table [encore pour quelques semaines seulement, ndlr], il y a le patron de la BBC mais aussi la patronne de la radio suédoise comme de la télé lithuanienne. Prenons le  cas de la Suède depuis 2022. Ils n’ont pas la même façon d’envisager la télévision. Par exemple en Suède, ma collègue me parlait des restrictions budgétaires qui existent comme partout. Bien en Suède, c’est  le ministre de la Défense qui a arrêté la baisse de budget. C’est le ministre de la Défense qui a dit : on ne sait pas si demain on ne sera pas en guerre.

Depuis 2022, les médias publics européens  préparent leur plan guerre comme la Suède. 

Écoutez, si demain on devait être attaqué pour une raison X ou Y sur qui peut-on compter ? On peut compter sur les médias. On doit être prêts. Ça change le rapport avec ce qu’est un média national vs les réseaux sociaux…

Autrement dit Ernotte attend que Sébastien Lecornu intervienne pour lui laisser ses pépettes...Que dire de plus ? En voilà un programme !!

Miloš Forman aurait adoré.





dimanche 9 mars 2025

Martin Ajdari n’espère pas faire avaler ses couleuvres aux 8 autres membres de l’Arcom avec une candidature secrète mais déjà entendue qui sanctuarisera définitivement France Télés, en méga pompe à fric ?

Martin Ajdari n’espère pas faire avaler ses couleuvres aux 8 autres membres de l’Arcom avec une candidature secrète mais déjà entendue qui sanctuarisera définitivement  France  Télés, en méga pompe à fric ?

ou LA GUERRE BANIJAY/MEDIAWAN POUR PRENDRE LE CONTRÔLRE DE FRANCE TÉLÉVISIONS 

Depuis les deux article de La Lettre en début de semaine, le premier ce lundi avec le scandale des cartes de crédit corporate  "France télévisions serre la vis sur les notes de frais" qui a donné lieu à une plainte au pénal que dépose la CGC pour l’Audiovisuel  et celui du lendemain "France TV : les préparatifs de la course à la présidence", le chaos n’a jamais été aussi intense.

Les propos tenus par Ajdari au titre de presse"L'Arcom envisage de faire une entorse aux intentions de transparence en accordant la confidentialité aux candidats employés dans d'autres médias ou entreprises, afin de leur permettre de défendre leurs projets et de passer les auditions" ont déclenché la  colère de très nombreux observateurs. 

Le successeur des Laurel et Hardy des coulisses du PAF a, en effet, provoqué l'indignation du collège avec ce qu’il est allé déclarer à la presse, en revenant notamment sur les règles en vigueur depuis 2015, à avoir la transparence de le procédure liée à des auditions publiques comme les EGI les ont consacrés l’an dernier, mais surtout découvrant qu'il n’en avait pas débattu le moins du monde au sein du collège.

L’annonce devait, en effet, avoir lieu en milieu de semaine mais consigne avait été donnée d’attendre la réunion des présidents de groupes à l’Assemblée nationale mardi prochain (12/03) comme le veut Dati qui continue de s'agiter en marge du gouvernement pour faire adopter le retour de l'ORTF par le Parlement.

« L’ordre du jour est établi par la Conférence des présidents par séquences de quatre semaines, dans le respect des priorités définies par l’article 48 de la Constitution. »

Les "j'te done/-tu m'donnes" se poursuivaient encore entre le cabinet de la rue de Valois et les rapporteurs de la PPL Lafon La ministre de la Culture essayant toujours de faire inscrire, en tout début de semaine prochaine, la proposition de loi sur la gouvernance de l’audiovisuel public à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, "très loin de faire consensus" comme le disait le ministre des relations avec le Parlement.

De plus, aucune mise à l’agenda de la PPL Lafon n’est prévue ce mardi...

Rachida Dati a beau compter sur l'abstention du RN et le vote quasiment acquis du PS en sa faveur - après elle s'est réveillé ! -  la conférence des présidents devant fixer au minimum les travaux pour les 3 semaines qui la suivent, rien ne pourra donc intervenir sans percuter donc le processus de désignation à France Télévisions.

Cerise sur le gâteau, l'un des deux rapporteurs du texte en commission des Affaires culturelles, Jérémie Patrier-Leitus (Horizons) fait remarquer que la partie qui porte sur la procédure de nomination à la présidence de la holding et sur la composition des conseils d’administration, provoque chez certains des crise d'urticaire ayant encore en mémoire les magouilles de 2015 ayant participé au parachutage de l'ex-Orange !

Après les fuites d'Ajdari, beaucoup soupçonnent plus que jamais un scénario à l'identique!

Chacun se souvient encore de l'épisode Bompard (aujourd'hui en très grande difficultés chez Carrefour) que la presse donnait débarquant  à France Télévisions en avril 2010 mais dont les soutiens jusqu'au plus haut niveau de l'État avaient dû battre en retraite après l'épisode Courbit (un très proche de l'intéressé) aujourd'hui à Banijay. Nicolas Sarkozy réaffirmant même à l'époque «J’avais promis lors de ma campagne électorale une République irréprochable et une Démocratie exemplaire, c’est l’intérêt de notre pays, c’est mon devoir de continuer sous le signe du refus de l’esprit partisan et du sectarisme. »

Marc-Olivier Fogiel qui "a toujours publiquement lié son engagement à la présence de Bompard sur Europe 1" par exemple, déclarait lui aussi en 2010 à Ozap que "son implication était alors directement liée à leur collaboration." Fidélité qui s’est manifestée justement lorsque Bompard avait envisagé de quitter Europe 1 pour la présidence de France Télévisions et qui s'est toujours confirmée depuis. Fogiel, soulignant à l'époque "l’importance de leur tandem". 

Ce qui laissait pantois un internaute qui signe @Mohamed Bouhafsi le nouveau patron de "3ème Œil"  la filiale prod de Médiawan, par tweet interposé






Les sages de l'Arcom ne pourraient du reste pas cautionner de telles intrigues qui reviendrait à faire de Banijay le premier actionnaire de France Télés !

(¤)

Pas plus qu'ils ne se laisseraient prendre par les 2 pages d'encensement pur que réserve Pierre-Etienne Capton  patron de Médiawan à l'ex-Orange  dans les colonnes du Parisien dimanche (¤) mais qui du coup se retrouverait second actionnaire du groupe public

"Avec son ex-dircab, ils ont rendu France Télé ultra-compétitif" dit Capton qui ajoute "Pour moi, le meilleur choix serait celui de la stabilité." [donc des pépettes !!]