samedi 12 avril 2025

Un ex président à France Télés alerte la Cour des comptes et l’Arcom sur cette dernière décennie de scandaleuses turpitudes.

Un ex président à France Télés alerte la Cour des comptes et l’Arcom sur cette dernière décennie de scandaleuses turpitudes. 

Alors que les procédures au Pénal se sont accumulées au fur et à mesure des années, la dernière en date visant l’utilisation des cartes corporate après celle sur les 112 163 € dépensés au Majestic dans laquelle la CGC pour l’Audiovisuel est déjà partie civile, un des ex-dirigeants de France Télévisions a alerté la Cour des comptes ainsi que l’Arcom sur les scandales à répétition qui n’ont cessé de s’accumuler depuis l’été 2015.

Sans parler pour l’instant du « GOLDEN PARACHUTE » (parachute doré) dont les cotisations ont été payées par les contribuables et qu’elle s’est réservé juste après son re-parachutage de l’été 2020 - ça c’est pour les prochains jours -l’inventaire au vitriol dressé par ce « lanceur d’alerte » montre clairement comment  l’État mais aussi la Représentation nationale, se sont fait flouer dans les grandes largeurs sur une décennie.

ILS NE POURRONT PAS DIRE QU’ILS NE SAVAIENT PAS 

C'est la conception même de ce « GOLDEN PARACHUTE » qui est choquante pour une entreprise de Service public. 

L’ADAP publiera d’ailleurs dans sa prochaine édition en date du 14 avril dont nous avons eu la primeur, l’incroyable inventaire bien loin de celui du poète, qui à chaque nouvelle ligne, fait tomber de sa chaise n’importe quel lecteur avisé. 

Le blog CGC Média devrait à son tour la publier, en révélant comment après que la Cour des comptes  a sanctionné France Télévisions pour les sommes hallucinantes versées à des directeurs démis de leur charge dans un arrêt de 2020, comment l’ex-Orange s’est visiblement assise dessus !

L’Association de Défense pour l’Audiovisuel Public très lue, notamment chez les parlementaires, ajoute « La Cour des Comptes, qui a examiné, scandalisée, les livres de France Télévisions n’en revient pas...Elle avait pourtant condamné et vertement tancé en 2020 l’entreprise pour ses dépenses somptuaires, en matière de primes de départ mais certains ont posé leur auguste popotin sur cet avis, prêts à recommencer. 

Celle qui doit quitter FTV prochainement - Mais justement, partira-t-elle (avec son parachute) ? - Il se murmure dans les sombres couloirs du château que certain(s) conseiller(s) se voulant Deus ex Machina des nominations des présidents de France Télévisions s’émeuvent: « vu qu’il n’y a plus De candidats valables [depuis la renonciation de Thierry Thuillier dans Le Figaro, ndlr],  la seule solution est de maintenir l’existant » !!! 

Incroyable. 

Le site média de poursuivre « Ce qui voudrait dire que ce serait « le cabinet » qui dirait qui nommer ! Le Président de l’ARCOM et ses membres, seraient utilisés comme simple courroie de transmission. » 

Que ces caudateurs d'opérette sont méprisants...Répéter à l'envi qu'il n'y aurait pas de candidats face à celle qui depuis des mois claironne que "sans holding rien n'est possible " à l'encontre de ces candidats déjà déclarés ou pas encore qui peaufinent  leur projet pour France Télévisions et qui le présenteront à l'Arcom choisissant en fin de comptes, n'est rien d'autre qu'un signe de fatuité, de mépris et de dédain vis-à-vis de tous ! 

Puis de conclure « De toute façon, connaissant le caractère bien trempé des conseiller(s) de l’instance et Martin Adjari son président de l’Arcom qui doit avoir le souci du Bien Public et qui sait bien qu’une élection transparente est une garantie, il n’y a peu de chances qu’ils obéissent à de telles consignes…

L’ensemble des huit conseillers de l’Arcom (9-1) choisiront l’incarnation de la présidence de façon transparente et honnête, en suivant les textes qui privilégient, l’expérience, le savoir-faire et surtout l’exemplarité ».



vendredi 11 avril 2025

"Campus" le gouffre financier d’Ernotte à France Télés…Dire que Dati claironnait que sa réforme n’allait rien coûter !

"Campus" le gouffre financier d’Ernotte à France Télés…Dire que Dati claironnait que sa réforme n’allait rien coûter !

Alors que Le Figaro révélait la semaine dernière que « Patrick Drahi pourrait céder SFR » et à quelques jour de la nomination de la nouvelle tête qui devra mettre un terme à une décennie de gabegies, les 150 millions d’euros estimés sur 15 ans de l’immeuble Quadrans propriété de Drahi  (12 ans à 10M€ que l’État devra débourser +  3 ans de plus si le bail est dénoncé dans les conditions et les délais très contraignants qui y figurent), les bobards du tandem Ernotte/Dati sur une holding radio-tv à « coût nul »  montre à quel plus c’était gros, moins cela avait de chance de passer ! Le CAMPUS ernottien (*) va coûter un bras et plomber très significativement  le groupe public pour les années à venir.

Finalement avec la signature d’Ernotte qui l’engage, l’État va devenir l’un des financiers du toujours patron de SFR jusqu’à sa cession.

Extrait :

« Après avoir restructuré sa dette, Patrick Drahi peut s’attaquer à la cession de son opérateur SFR. Bouygues, Orange et Iliad sont à l’affût, tout comme certains acteurs au Moyen-Orient. Mais le processus s’annonce semé d’embûches. 

C’est l’une des plus belles arlésiennes du capitalisme français. Depuis 2012, et l’irruption de Free sur le marché du mobile en France, les quatre opérateurs télécoms français ne rêvent que d’une chose : revenir à trois. Il y a neuf ans, en 2016, ils avaient bien failli réussir. Bouygues, vendeur, s’était proposé à Orange. Moyennant une entrée de Martin Bouygues à son capital, l’ex-France Télécom s’était donné les moyens de racheter l’opérateur du groupe basé avenue Hoche à Paris. Un accord avec SFR et Free prévoyait ensuite de revendre certains morceaux de Bouygues Telecom pour satisfaire aux exigences de concurrence. L’opération, au nom de code « Jardiland », avait capoté au dernier moment, à cause notamment des nombreuses conditions posées par l’État français, premier actionnaire d’Orange. »

En ce début de printemps 2025, la petite musique de la consolidation se fait à nouveau entendre. « Pour la première fois depuis quinze ans dans les télécoms françaises, nous avons un vendeur », a confié début mars aux analystes financiers le directeur financier d’Orange, Laurent Martinez. Sans le nommer, tout le monde sait à qui il fait référence : Patrick Drahi et SFR. Il n’est pas le seul à partager cette conviction. « Patrick Drahi veut tourner la page des télécoms en France. La volonté est là, je ne vois pas cela changer », assène une source dans le monde des affaires qui connaît bien le milliardaire… » 

(*) Le CAMPUS ernottien c’est le tonneau des Danaïdes et tout cet argent jeté par les fenêtres comme pour Salto, parce que l’ex-Orange aura liquidé quasiment tous les bijoux de famille :

Le projet baptisé "Campus 2025" par l’ex-Orange, était supposé « rationaliser les coûts immobiliers du groupe en regroupant les salariés, jusqu’alors dispersés sur seize sites parisiens, sur seulement cinq sites d’ICI 2025. »

Autrement dit d’ici à cette année, les choses devaient être bouclées. Cette bonne blague car  tout semble bloqué. Décidément Ernotte doit avoir un gros problème avec  ICI ...

En plus du « Coût initial élevé mais aussi des incertitudes budgétaires »  qu’engendre cet invraisemblable tour de passe-passe – il n’y a guère d’autre  mot ! – la mise en œuvre du projet nécessitera des investissements initiaux importants de plusieurs dizaines de millions d’euros (aménagement des nouveaux sites, déménagements, etc.) alors qu’Ernotte a annoncé en CSE un déficit de  -72M€ passé quelques jours plus tard devant les 200 Top managers à -76M€.

Ils sont nombreux les pragmatiques à s’interroger sur la viabilité financière du projet, à commencer par l’IGF et probablement la Cour des comptes qui ne manquera pas de souligner dans son rapport à venir dans les prochaines semaines, le risque que malgré toute cette com’ mensongère, cela devienne un nouveau gouffre économique sans commune mesure.

Tout cela sans parler de l’impact sur l’organisation du travail avec de l'Open Space à gogo qui pourraient influer sur l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle des salariés avec du stress supplémentaire et une baisse de la productivité…de la dégradation des conditions de travail tout aussi dégradées que tendues…de la perte d’identité et de proximité des équipes avec une uniformisation qui nuirait à la créativité et à la réactivité…et les incertitudes qui pèsent sur l’emploi après les propos d’Ernotte qui parlait récemment d’un plan de 200 millions d’euros d’économies visé qui pourrait bien signifier des centaines de suppressions d’emplois du fait de la mutualisation à outrance des sites

jeudi 10 avril 2025

Au concours de bracelets, Dati l’emporte haut la main sur Ernotte.

Au concours de bracelets, Dati l’emporte haut la main sur Ernotte.


Hier, c’était Libération qui révélait que Rachida Dati n’avait pas coché la case « bijoux en tout genre » [Détaillé par le titre de presse pour la modique somme de 420 000 € au bas mot] sur la déclaration obligatoire que tous les parlementaires et ministres doivent fournir à la HATVP (Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique).

(*) Il y a 10 ans, c’est Delphine qui avait tout simplement oublié d’indiquer sur les 25 pages lunaires qu’elle fournissait au CSA de Schrameck, les trois fonctions qu’elle occupait au sein du groupe Suez que Le Canard enchaîné révélait quelques semaines après son parachutage à France Télés, tout comme les 150 000 qu’elle percevait en marge des plus de 400 000€/an qu’elle touchait au sein du groupe public !

 






C’est affolant de voir comment le tandem Ernotte/Dati, arrêté par le gouvernement en plein vol pour imposer l’usine à gaz style ORTF dont personne ne voulait (Sauf quelques sénateurs LR) mais dont elles abimaient les oreilles des Français au quotidien, a peu de mémoire !

Leur projet commun de voir sortir de terre France Medias, cette énorme structure dont la première imaginait la seconde lui confier les clés - avec Marc-Fogiel ( avec qui elle parle et concocte) -ayant été arrêté hier par la missive à la présidente de l’Assemblée nationale, du ministre chargé des relations avec le gouvernement (¤) il est grand tant que l’une et l’autre libère l’espace.

                            (¤)

Dans quelques mois, elles vont donc pouvoir se montrer leurs bracelets respectifs…Il semble tout de même probable que l’ex-Orange n’ait pas le même répondant que la PMPEM (la Putative Maire de Paris et Ex Ministre) 

Oublié également le scénario échafaudé par quelques esprits tourmentés probablement, de tordre le bras de l’ARCOM, afin de maintenir l’ex-Orange en place un ou deux ans (selon quel texte législatif ?? mystère), le temps que la réforme  qui aurait coûté des milliards d’euros soit adoptée…ce qui n’est donc plus d’actualité mais laissait le temps à certains « gros appétits égo centrés » de s’organiser pour mieux la remercier ensuite. 

L’instance de régulation et de contrôle dont l’ex directeur général de France Télés mais aussi de la DGMIC service  de contrôle de la Tutelle, ne pouvait sérieusement pas tomber dans le panneau, lui qui mesure mieux que personne, l’importance des engagements qui avaient été pris avant qu’il rejoigne l’Opera comme que les contreparties au financement du plan de départ par l’État actionnaire qui n’ont pas été respectées et qu’il a dû supporter.

Une décennie de bidouillages, d’opacité, de copinages et du règne de l’entre soi, ça devrait suffire… Il faut aujourd’hui une gestion exemplaire et transparente pour les 5 ans,  loin des procédures judiciaires à venir quasiment toutes au Pénal, engagées par la CGC AUDIOVSUELLE qui est partie civile dans chacune d’entre elles.

Abandonné l’idée rachido-ernottienne de réunir la Radio et la Télé dans une même usine à gaz…Au pôle Outre-mer de France Télés, ça ne marchait pas de toute façon.

Abandonné l’idée rachido-ernottienne de réunir la Radio et la Télé dans une même usine à gaz…Au pôle Outre-mer de France Télés, ça ne marchait pas de toute façon.

Le blog  CGC Média vous propose de découvrir les termes du liminaire lu ce matin au CSE de Malakoff du 10 avril 2025 :

Un calvaire au quotidien pour les personnels !

Le pôle outre-mer est un média complet : télé, web et… RADIO ! Une mission de service public dans chacun des territoires.

Les salariés de Malakoff assurent pleinement cette triple mission de service public avec fierté et engagement, tant au service de leurs collègues outre-mer qu’ici en hexagone, comme par exemple en relayant l’information ultramarine en radio sur les ondes de France Inter et de RFI.

Cette singularité mais aussi cette spécificité du pôle outre-mer au sein de France télévisions qu’est la radio, est en passe de ne plus l’être à cause des choix de la direction de Malakoff.

Cette mission radio est sur le point d’exploser en vol à Malakoff. Oui : de disparaître ! Purement et simplement.

Tout ça parce que la direction du pôle Outre-mer a fait un choix catastrophique ! Oui : Catastrophique !

Elle a décidé de changer de MAM de fabrication et de production en achetant un prototype ! Un prototype ! Un logiciel en cours de développement, pas fini et surtout : pas testé et homologué ! Un comble ! Résultat : bugs sur bugs ! Pannes ! Dysfonctionnements permanents ! Les créateurs de cet outil ont beau s’acharner à revoir leur copie : rien n’y fait : les bugs continuent encore et encore !

Qui paie la note : une fois de plus : les salariés chargés de faire fonctionner cet engin fou.

Sauf que : subir des bugs au quotidien, des redémarrages / des pertes de fichiers son / des informations radio à quelques minutes de l’antenne : les techniciens, les animateurs et es journalistes radio, craquent !

Depuis un an, ILS vivent un calvaire. Cauchemars / crises d’angoisses / pétages de plomb / insomnies / stress / phobie et même pleurs… à la maison… mais aussi au travail… devant les collègues, au bureau mais aussi en conférence de rédaction !

Ils dénoncent la nullité de cet outil et réclament un nouvel appel d’offre mais la direction fait la sourde oreille.

En cause : Zenon ! Ce nouvel outil de production de la radio.

Résultat : la radio, cet outil fondamental et indispensable Outre-mer est en train de perdre en puissance, déserté par les techniciens comme par les journalistes de Malakoff. Tout ça parce que la direction s’évertue par tous les moyens (tous les moyens !) à imposer aux personnels un moyen de production qui n’a jamais été testé, mis au point, modifié, adapté aux besoins des professionnels de la radio. Jamais !!!!

En d’autres termes, les journalistes et techniciens qui doivent fournir des papiers radios, des émissions et des directs pour leurs collègues des 1ères ainsi que France inter, et RFI, font face quasiment  tous les jours à des bugs, des incidents et des blocages de leur outil de travail. Pas une fois de temps en temps ! Non ! Quasiment tous les jours !

Alors quand le sujet est évoqué et mis sur la table dans les instances, le mot d’ordre c’est  « circulez, y a rien à voir ». Plus précisément : y a rien à entendre côté direction !

Conséquence : plus personne ne veut - en réalité ne peut - travailler en radio ! C’est la débandade !

Pourquoi ce choix de Zenon ? Qui a la direction du pôle outre-mer avait intérêt à choisir un prototype et non un outil complet, fiable et testé ?

Les salariés de Malakoff n’en peuvent plus d’être pris pour des cobayes alors qu’ils doivent assurer quotidiennement leurs missions d’information et de divertissement au service de la visibilité des Outre-mer !

Stop Zenon ! Stop à l’explosion des Risques psycho sociaux ! Stop à ces crises / ces hauts le cœur / ses coups de stress permanents / ces angoisses / ces pétages de plombs / ces pleurs / ces cauchemars / Tout ça : parce que la direction impose un outil qui n’est qu’un prototype !

Le SNPCA-CGC exige que la direction arrête immédiatement Zenon, remette en route l’ancien outil radio qui fonctionnait très bien et qu’elle lance un nouvel appel d’offre afin que techniciens, journalistes et animateurs puissent continuer d’assurer leur travail dans des conditions correctes et efficaces.

Quand c’est non, Zénon !!!!

Malakoff : le 10 avril 2025

 

mercredi 9 avril 2025

Dati menace - au nom du Gouvernement évidemment ! - de punir l’Audiovisuel si la réforme Ernotte/Dati n’est pas votée.

Dati menace - au nom du Gouvernement évidemment ! - de punir l’Audiovisuel si la réforme Ernotte/Dati n’est pas votée.

Celle qui a droit, ce jour, à un nouvel article dans Libération sur quelques potentiels oublis et autres absences déclaratives, n’a pas oublié de menacer les députés si jamais ils ne votent pas la création de France Médias avant de les inviter à la suivre "au lieu de faire des commentaires à la con"(*)

C'est Télérama sous la plume d’Étienne Labrun (¤) qui la cite, entre guillemets évidemment : « Si cette réforme n’intervient pas, l’affaiblissement sera évidemment inévitable, comme d’ailleurs la baisse de son budget, je le dis très clairement. »

Comment le Premier ministre peut-il encore tolérer de tels débordements et de tels propos d’une toujours ministre de son gouvernement ?

(*) 


https://youtu.be/Y2byG9Teeoo



(¤) Extraits

« Audiovisuel public : le vote de la réforme va être reporté pour la troisième fois

Victime d’un trop copieux calendrier législatif, la réforme de l’audiovisuel actant la création d’une holding n’interviendra pas cette semaine. Troisième report en un an. Rachida Dati va devoir faire preuve de patience et peut-être modifier son propre agenda.

Reporté encore une fois. Selon nos informations, le projet de loi sur la réforme de l’audiovisuel défendu par Rachida Dati, déjà décalé à deux reprises, ne sera pas soumis au vote des députés vendredi prochain. Inscrit au calendrier jeudi 10 avril avant d’être décalé au lendemain, le texte, qui prévoit la création d’une « holding exécutive » rassemblant France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA, est victime de l’encombrement législatif.

« La probabilité qu’il soit voté était déjà faible, elle est désormais nulle », confie un député. Plongés dans l’étude de la loi simplification, les députés avaient encore, mardi soir, plus de mille trois cents amendements à étudier. Un travail législatif plus que conséquent, qui devrait s’étendre au moins jusqu’à vendredi.

Mauvaise nouvelle pour Rachida Dati, qui a fait de la création de cette holding une priorité. Quitte même à brûler les étapes. Reconduite au ministère de la Culture par Michel Barnier puis par François Bayrou, elle ne cesse de réaffirmer sa volonté d’imposer cette réforme, par ailleurs très contestée...L’empressement de la ministre à mener cette modification de la gouvernance sans véritable étude d’impact a été de maintes fois souligné par les syndicats.

« Le gouvernement veut imposer une réforme précipitée de sa gouvernance, menaçant la pérennité de ses missions de service public », avait avancé, pour sa part, Emmanuel Grégoire, député PS de Paris, pendant la commission des Affaires culturelles, la semaine dernière…

La ministre de la Culture va devoir faire preuve de patience et peut-être modifier son propre agenda, dicté par sa candidature à la Mairie de Paris. Le projet de loi pourrait être reporté en mai, mais encore faudra-t-il lui trouver de la place. « Je tablerais plutôt sur la rentrée », confie un élu. Quand ça ne veut pas… »

Quand bien même Rachida Dati chanterait qu’une cession se tiendrait alors le 12 avril – en pleines vacances pascales – pour discuter du texte [lequel d’ailleurs ? Plus personne  ne comprend rien ! ndlr]. Chacun sait que même l’ouverture d’une séance pour le samedi 12 avril avait bien été évoquée par le ministre des Relations avec le Parlement, en Conférence des présidents de l’Assemblée le 8 avril dernier, ce n’était pas pour aborder un nouveau débat mais pour clore les sujets qui ont été discutés.

Plus de 1500 amendements restaient à être examinés après plus de six heures de débats. Les discussions se sont enlisées autour de la création de la holding, principal objet de discorde entre le gouvernement et la gauche.

Certains députés demandant à juste des explications sur la création des filiales « information », « proximité » mais aussi « éducation à l’image et aux médias » et « création de contenus » et leurs répercussions sur les salariés de l’audiovisuel public pour lesquelles  aucun chiffre n’a été avancé.

Enfin, Rachida Dati n’étant jamais a cours de carabistouilles,  la gauche s’est opposée une heure durant à la procédure de nomination du futur président-directeur général de France Médias, craignant une potentielle « remise en cause de l’indépendance de l’audiovisuel public » si « tous les pouvoirs reposent sur les épaules d’une seule personne ».

Sur ce point Dati a tenu à préciser que  l’Arcom  dont l’entourage valoisien laisse entendre qu’il va très vite recevoir « sa feuille de route », à respecter scrupuleusement en attendant la vote du holding, apportera les garanties nécessaires sur la composition des conseils d’administration des filiales comme de la nouvelle ORTF !!!

Comment l’instance de régulation dont une partie des membres sera là trois ans après la présidentielle de 2027 pourrait-elle se prêter à de tels minables  calculs qui entraîneront une casse sociale sans précédent et couteront des milliards d’euros supplémentaires aux Français ?


Pour finir le Gouvernement retire le texte...Dati et Ernotte doivent ne tirer les conséquences :



mardi 8 avril 2025

Représentativité syndicale 2021-2024: la CFE-CGC progresse

Représentativité syndicale 2021-2024: la CFE-CGC progresse

Présentée le mardi 8 avril après-midi par les services du ministère du Travail, la nouvelle mesure d’audience de la représentativité syndicale, calculée sur la base des élections professionnelles dans les entreprises de plus de 10 salariés entre 2021 et 2024, des élections aux chambres d’agriculture (janvier 2025) et dans les TPE (novembre-décembre 2024), ont acté une nouvelle progression de la CFE-CGC.



Rachida Dati et Delphine Ernotte pourront bien partir ensemble à Cuba, tête haute !

Rachida Dati et Delphine Ernotte pourront bien partir ensemble à Cuba, tête haute !

Depuis un bon moment déjà la putative maire de Paris, se met dans tous ses états pour faire passer la vision ernottienne de l’Audiovisuel public, à l’Assemblée nationale

Le soir en douce…En force, après une altercation…L’invective à la bouche…elle refuse de perdre la face avant son très prochain départ du gouvernement Bayrou, au moment des vacances d’été quoi qu’il advienne, plus probablement en juillet.

Ce matin, les médias enchainaient les papiers. Un des derniers à être repris sur les réseaux sociaux, celui de France info qui indiquait le retrait vendredi du projet de loi sur l’Audiovisuel public inscrit à l’origine le 10 pour être repoussé au vendredi 11 avril en début de soirée.

En fin d’après-midi modifiait à nouveau l’article publié plus tôt : « Le projet de réforme sera finalement présenté aux députés vendredi »

Extrait :

« Après avoir été retiré plus tôt dans la journée, le projet de réforme de l'audiovisuel public a été remis à l'ordre du jour de vendredi à l'Assemblée nationale. Il sera présenté aux députés vendredi à la demande de la ministre de la Culture Rachida Dati, après plusieurs rebondissements selon des informations de France Inter. 

Ce matin pourtant, lors de la conférence des présidents de groupe, mardi 8 avril, avait été décidé de retirer de l'agenda le texte sur l'audiovisuel public, afin de privilégier le projet de loi de simplification de la vie économique.

Le texte a toutefois peu de chances d'être examiné en raison du retard pris par l'examen du projet de loi de simplification et le nombre important d'amendements déposés qu'il reste à étudier. [des centaines et des centaines, ndlr]… »

Autrement dit, il n’est pas possible pour Dati de perdre la face avant son prochain départ du Gouvernement visant à se consacrer pleinement à la campagne municipale pour Paris dont elle espère avec l’adoption de la loi PLM, prendre la mairie !

Elle préfère que la communication qui sera faite, soit plutôt celle d’un report dû à la surcharge législative plutôt qu’un abandon, tant la création d’une usine à gaz qui risque bien de coûter un bras aux contribuables à l’instar des quelques 7 milliards que l’Espagne aura dû éponger pour y parvenir, est très très loin de rassembler….loin s’en faut.

Ce que rappelle Jean-Marc Souami dans sa revue de presse. 

Une fois la période des vacances pascales passées qui débutent ce samedi à l’Assemblée nationale et s’achèveront dans quinze jours, le tandem Ernotte/Dati libéré de ce poids trop lourd à porter, pourra partir aux Antilles afin de prendre à Cuba  des cours de "Cha cha cha" (*) bien mérités, à Cuba le Pays dont la danse est originaire,  la tête haute et les hanches bien souples !  

(*) Le cha-cha-cha est issu d'un mélange de danzón, du són et du mambo. Le danzón, un style de danse et de musique, gagne en popularité à Cuba dans les années 1950. En incorporant des éléments de musique et de danse afro-cubaine, ce style se transforme en són cubain.



lundi 7 avril 2025

Indigne courrier d’un proche ernottien à la Cour des Comptes pour ne surtout pas rendre son rapport visant France Télés avant que l’ARCOM se soit laissé endormir !

Indigne courrier d’un proche ernottien à la Cour des Comptes pour ne surtout pas rendre son rapport visant sur France Télés avant que l’ARCOM se soit laissé endormir ! 

Selon nos informations, un pont de France Télévisions aurait adressé un courrier à la Cour des comptes qui enquête actuellement sur France Télévisions, lui demandant de ne rien rendre avant que l’ARCOM ait fait se soit prononcé !!! 

La dernière fois que ce cela a été le cas, l’instance aurait même, selon la missive, provoqué le décès  de son dirigeant !!!

Aussi hallucinant qu’abject. 

Après le rapport au vitriol de l’Inspection générale des finances (* IGF) qui dénonce 10 ans de gabegie financière au sein du groupe public jusqu’à sa récente recapitalisation en juin 2023, il ne faudrait pas que l’ARCOM puisse avoir une idée précise de là situation catastrophique qui s’est accumulée sous le tapis tout ce temps.

« L’ARCOM n’aura d’autres choix que de maintenir Delphine qu’elle  fasse un ticket ou pas avec Marco afin que personne ne puisse mettre son nez dans nos affaires » s’emporte un passeur de plats, au sixième étage de la maison Jean-Pierre ELKABBACH qui ajoute « C’est comme ça et pas autrement ».

Autrement dit, il n’est pas question que les tonnes de tambouilles accumulées en une décennie mais qu’un indispensable Audit n’aura pas de mal à mettre en lumière, puissent sortir avant que Rachida Dati n’ait réussi à imposer en douce et par la force ou les invectives si besoin est le retour de l’usine à gaz, style ORTF prônée par Ernotte qui va coûter une blinde aux Français. 

Une fois la reconduction opérée, les chiffres seront tellement mauvais que les médias comme les politiques n’auront plus qu’une seule solution, celle de se retourner contre les membres de l’ARCOM qui seront accusés d’avoir manqué pour le moins de clairvoyance , pire de ne pas avoir su appréhender l’état de faillite pourtant annoncé dans lequel se retrouve France Télévisions. 


(* IGF) (Les premières pages du rapport ci-dessous avec le lien pour y accéder) 


 

dimanche 6 avril 2025

Fogiel pas contre Ernotte mais avec !

Fogiel pas contre Ernotte mais avec !

Il y a quelques jours, Émilie Cabot pour Paris Match (¤) intitulait son portrait Marc-Olivier Fogiel, ex-dégé de BFM-TV qui en juillet dernier a dû quitter le groupe racheté alors par CMA CGM de Rodolphe Saadé : « Je ne me présenterai pas contre Delphine Ernotte pour la présidence de France Télévisions ».

Sémantiquement parlant, cela peut paraitre assez clair mais il y a un mais…S'il fallait des indices pour comprendre comment  l'ex-Orange s'est dit que "ça pouvait le faire", le magazine ex-propriété de Lagardère qui appartient aujourd'hui depuis le 1er octobre 2024 au groupe LVMH, nous les fournit. (¤)

Voilà ce qu’écrit le magazine à la question que lui pose la journaliste sur un possible ticket à la tête de France Télévisions avec Ernotte qui a déclaré attendre le 18 avril pour dire quelque chose : « À partir du moment où elle se présente à la tête de France Télévisions, je ne me présenterai pas contre elle On discute avec Delphine [C'est elle, semble-t-il qui a proposé, ndlr], comme avec d’autres, de plein de projets. Il n’y a rien de concret actuellement. Je rencontre des gens à mon rythme[des rencontres pour faire quoi ? ndlr], j’écoute ce qu’ils ont à me dire et on avisera, tranquillement, au moment ­opportun.  [et le moment opportun pour faire quoi, c'est quand ?  ndlr]»

Le titre de presse de le citer encore "Dans les colonnes de Paris Match, le journaliste et homme de médias ne ferme pas la porte même s’il confie n’avoir pas l’obligation de reprendre une activité en septembre prochain. 

« J’ai envie de travailler, mais plus avec la même intensité. [Pas en tête de gondole mais dans les rayons, en somme ! ndlr] Et je sens bien que j’ai besoin de temps pour moi. Pas forcément pour être sur une plage et bronzer, mais pour revenir en ayant envie, en étant nourri d’une expérience que j’aurais bien ­assimilée [le dilettante doit probablement parler de la quinzième chaine de la TNT qui va bientôt changer de numérotation depuis le chamboule-tout ernottien concocté par Roch-Olivier Maistre juste avant son départ de l'Arcom?  ndlr]», explique-t-il dans notre grand entretien.»

(¤)


Il y a en effet une énorme différence entre CONTRE et AVEC car, selon nos informations, « la dame du Majestic » (*) qui fait l’objet avec trois autres figures de France Télés d’une plainte pour « détournement de fonds publics » [ très tendance en ce moment !!] croirait pouvoir refaire le coup du switch Duhamel/Carolis vs Carolis/Duhamel…

Chacun comprenant bien dès lors que l’ex-dircab ernottien de 2015, ne fait évidemment plus partie de l’équation !

Il y aurait pour le très sournois scénario, une équipe de quelques discrets soutiers qui s’activent (3 ou 4 pour l'une pour l'un, 3 ou 4 pour l'autre ! Qui les paie? Ça c'est une bonne question !) pour que le 18 avril, la surprise soit au rendez-vous.  Sauf que...ladite surprise qu'elle passe ou pas, par le salon des Fougères, situé au sein de l'aile Madame, au rez-de-chaussée du palais de l'Élysée, salon ayant déjà servi de lieu de travail à Cécilia Sarkozy ou encore Carla Bruni-Sarkozy...pourrait ne pas avoir lieu ! 

L’ex-Orange, après la zone de turbulences qu’avait traversé BFM-TV à l’été dernier – Marc-Olivier Fogiel a été mis en difficulté, avec d’autres personnalités et autres figures ou ex-figures de la chaîne, par une enquête de Mediapart sur une « manipulation médiatique » en faveur de Nicolas Sarkozy dans l’un des volets de la tentaculaire affaire des financements libyens de la campagne présidentielle de 2007 – verrait bien tout de même Brigitte, consacrer leur pas de deux ! (¤)

FOG qui s’était défendu à l’époque, en évoquant un traitement « journalistiquement irréprochable » et s’était engagé à améliorer la charte garantissant l’indépendance de la rédaction - Il n’en a pas eu le temps puisqu’il a fait ses valises ! - trouverait alors où le poser et revenir en ayant envie mais avec du temps pour lui !

Cela devrait suffire à l’ex-Orange qui en matière d’information a montré récemment ce que la chaîne à zéro et quelques depuis 10 ans avait en stock, partageant au passage une motion de défiance avec Michel Field (un de cette demi-douzaine d'ex- directeurs de l'Info qui, à 72 ans est toujours en place) qui lui en a deux.

Bruno Patino ayant fait savoir devant les élus de CSE d’Arte qu’il n’était pas (plus ? pas ? C’est selon !), le directeur de l’info de TF1 ayant annoncé à sa direction comme à la rédaction que pour lui c’était non même après avoir vu Dati, Ernotte doit probablement penser qu’un coup de fil de l’entourage de la première dame ou d’un intrigant conseiller au château, au Président de l’ARCOM et clic-clac l’affaire serait dans le sac !!??

Il est tout de même difficile de se représenter l’Instance de régulation dont son président est en place jusqu’en 2030, gober une telle hypocrisie et ne pas tenir compte de la situation catastrophique à tous niveaux de France Télévisons comme le démontre page après page, le rapport au vitriol de l’IGF (#) ou encore celui de la Cour des comptes avancé et attendu pour mai qui sera du même tonneau sinon pire, selon nos sources.

(*)





(*)