mardi 12 août 2025

Le patron de l’INA interpellé fin juillet pour achat de cocaïne.

Le patron de l’INA interpellé fin juillet pour achat de cocaïne. 

Laurent Vallet qui avait pris la suite d’Agnès Saal, il y a dix ans, à la tête de l’INA suite au départ de cette dernière dans l’affaire dite des taxis,  reconduit pour un troisième mandat de cinq ans à la tête de l’institution publique, en conseil des ministres, le 15 mai dernier, sur proposition de la ministre de la Culture, Rachida Dati, vient visiblement de se faire pincer.

Diplômé de Sciences-Po, de HEC et de l’ENA, ce haut fonctionnaire passé par la direction générale du Trésor, la direction financière de France Télévisions, le cabinet du ministre de l’Économie Laurent Fabius, pourra-t-il rester en place suite à son interpellation par des policiers de la BAC (brigade anticriminalité) (BAC) pour achat de stupéfiants dans le 12e arrondissement de Paris?  

C’est visiblement après avoir suivi un individu suspect marchant dans le quartier d’Aligre,  en train de chercher son chemin à l’aide du GPS de son téléphone portable et pris en filature jusqu’au pied d’un immeuble, avenue Ledru-Rollin, où il a composé un code d’accès et pénétré dans une cour intérieure, que les policiers l’ont interdit interpellé après qu’il se soit engouffré dans un bâtiment, ouvert à distance, avant de ressortir quelques instants plus tard. 

Contrôlé et interrogé sur place, contrôlé par il a d’abord nié les faits et prétendu être allé rendre visite à un ami au 3e étage, avant d’avouer. 

Laurent Vallet et le vendeur ont tous les deux été interpellés et présentés au commissariat du 11e arrondissement. 

Le parquet de Paris indique, concernant Laurent Vallet, que « comme pour tout usager et conformément à la politique pénale, s’agissant d’une première interpellation, l’intéressé a été orienté vers une injonction thérapeutique ».  

Quant au gouvernement, il convient de rappelée les récentes déclarations de Gérald Darmanin qui veut « punir lourdement les consommateurs qui sont ceux qui font vivre et prospérer le trafic de drogue ».


Comment l’homme qui représente la République française dans une des sociétés de l’audiovisuel publique que Rachida Dati a récemment proposé pour se succéder à lui-même, pourrait-il dans ces conditions, en garder la tête ?

lundi 11 août 2025

La supposée « Indépendance » ernotienne, est un mythe. Elle se résume ainsi: « Totale dépendance à une poignée de gros bonnets du Privé »!

La supposée « Indépendance » ernotienne, est un mythe. Elle se résume ainsi: « Totale dépendance à une poignée de gros bonnets du Privé »!

Ils se comptent à peu près sur les doigts d’une main, ceux qui depuis 10 ans, ont fait leur beurre sur le dos de la télévision publique. Depuis le premier parachutage à l’été 2015, l’ex-Orange n’aura cessé de céder ce qu’elle osait encore qualifier d’« indépendance » lors de la mascarade orchestrée par l’Arcom sous la baguette de Martin Ajdari en mai dernier mais qui ne s’avère qu’être une série de cadeaux au Privé où elle imagine probablement pouvoir se recaser !?

Niveau production donc programmes, la CGC Média n’aura eu de cesse de dénoncer les contrats devenus pour beaucoup pluriannuels, alors que depuis l’affaire des « voleurs de patates » sous Elkabbach, ces pratiques étaient censées ne plus avoir cours - ainsi, on avait décidé la Représentation nationale -  ils sont quasiment devenues la règle. 

Sur une enveloppe qui représente environ 2/5eme du budget annuel de France Télévisions, tous producteurs confondus, trois d’entre eux, Mediawan (Pierre-Antoine Capton et Xavier Niel),  Brut (récemment passé sous le pavillon de Rodolphe Saadé) ou encore Banijay (Courbit, Nagui mais aussi Bolloré) se taillent la part du lion.

La pub est elle aussi concernée. S'agissant de ce dernier, l’un de nos très nombreux lecteurs soulignait justement il y a peu, le partenariat existant entre France Télévisions et « Havas Média » du groupe éponyme dont Vincent Bolloré et son fils Yannick Bolloré, via le groupe Bolloré, détiennent une part significative. 

Voir ci-après toute une série de liens (*) que le blog CGC Média est heureux de relayer  Après la scission de Havas de Vivendi en décembre 2024, le groupe Bolloré possédait environ « 30,4 % » du capital de Havas, désormais cotée sur Euronext Amsterdam. 

Yannick Bolloré, président-directeur général de Havas, qui joue du reste un rôle clé dans la stratégie du groupe, avec un engagement à diriger jusqu’en 2035 au moins. son influence s’étend influence s’étend à d’autres entités comme Vivendi (29,3 %).

Havas Media France a par exemple géré des campagnes plurimédias pour des clients majeurs comme la SNCF et Matmut, impliquant des médias tels que la télévision dont France Télévisions, en tant que diffuseur public majeur qui pourrait être une plateforme clé pour la diffusion de publicités. au-delà des relations publicitaires.

(https://www.cbnews.fr/conseil/matmut-choisit-havas-media-francepour-retravailler-son-ecosysteme-media-90246)

(*) https://www.francetvpub.fr/francetv-publicite-presente-les-resultats-de-son-etude-inedite-sur-lattention-publicitaire-en-tv-et-en-video/

https://www.lemonde.fr/blog/fredericjoignot/2009/09/07/120/

https://www.francetvpub.fr/televisionnaire-2025-decouvrez-le-programme/

https://www.francetvpub.fr/francetv-publicite-m6-publicite-et-rmc-bfm-ads-lancent-tv-retail-connect/

https://www.francetvpub.fr/televisionnaire-2025-le-replay/

https://elucid.media/societe/l-endoctrinement-des-masses-entretient-l-ignorance-et-l-obeissance-chris-hedges 

https://www.e-marketing.fr/Thematique/etudes-1092/Breves/emotion-vecteur-efficacite-publicitaire-322997.htm

https://www.francetvpub.fr/francetv-publicite-presente-les-resultats-de-son-etude-inedite-sur-lattention-publicitaire-en-tv-et-en-video/

https://www.lesechos.fr/2017/10/comment-les-chaines-de-television-utilisent-les-emotions-185693

- « France.tv Publicité » : Lors de la cérémonie de l’Agence Média de l’Année 2025, France.tv Publicité, la régie publicitaire de France Télévisions, a été élue « Régie Média 2025 » par les agences médias, dont Havas Media, pour ses innovations, notamment la plateforme ADspace et ses engagements RSE. 

Cela démontre assez bien la relation de collaboration étroite dans le domaine publicitaire, où Havas Media travaille avec France Télévisions pour des campagnes et des stratégies média.

https://www.mediaspecs.be/fr/agence-media-de-lannee-2025-groupm-havas-media-et-haiku-remportent-les-grands-prix-les-regies-de-france-tv-tf1-et-dailymotion-egalement-recompensees/

- «  Distribution sur Prime Video » :

Après avoir ressassé, martelé, claironné, un peu partout que ces géants, américains, devaient être combattus, Ernotte a signé un accord avec Amazon pour diffuser france.tv sur Prime Video à partir du 3 juillet (année non précisée, probablement récente). Selon nos informations, cet accord inclurait un volet publicitaire, où Havas Media, en tant qu’agence média majeure, pourrait jouer un rôle dans la gestion des campagnes publicitaires associées…

https://fr.linkedin.com/pulse/lhebdo-lvmh-passe-de-publicis-%25C3%25A0-havas-themedialeaderfr-wgm5e

Havas Media France est la première agence média en France selon le classement COMvergence 2019, avec un chiffre d’affaires de 174 millions d’euros cette année-là. L’agence a remporté le titre d’ « Agence Média de l’Année 2025 » lors de la cérémonie organisée par The Media Leader, grâce à des campagnes marquantes comme celles pour la SNCF, KFC, EDF et Orange lors des Jeux Olympiques de Paris 2024.

https://www.mediaspecs.be/fr/agence-media-de-lannee-2025-groupm-havas-media-et-haiku-remportent-les-grands-prix-les-regies-de-france-tv-tf1-et-dailymotion-egalement-recompensees/

https://www.welcometothejungle.com/fr/companies/havas-sa/havas-media-france

notre contributeur attire notre attention sur le fait que Bolloré et Anault étant actionnaires de Banijay (L’entreprise d’où venait l’éphémère numéro bis d’Ernotte  Takis et qui y était reparti) il leur est  peuvent donc aisé de refiler les pubs qu’ils veulent aux Chaîne de radio et de télévision avec Havas…la régie pub de France TV comptent ici pour des prunes !

De citer a titre d’exemple une étude de «Five to Play » de la sphère Bolloré (Vincent Bolloré, Global leaders de la WEG en 1993) qui cartographie les passions et les sujets de conversation des Françaises durant leurs cinq heures de temps libre quotidien, identifiant des opportunités inédites pour les annonceurs."

Saada.

Un marketeur: "Maurice se noie dans son bocal. Plus besoin de slogan culte, de grain de folie, ou même d’un bon mot. Le client est trop bête pour comprendre — alors on lui explique. On l’étouffe. On l’assomme…Après tout, on sait ce qu’il veut : on a croisé ses données, mesuré ses clics, analysé ses réactions, modélisé ses comportements. On le connaît mieux que son psy. Mieux que lui-même."

De renvoyer enfin vers d’une grande figure du marketing, Gene Del Vecchio qui parle même d’ »infantilisation » de radiotéléspectateur .




 



dimanche 10 août 2025

Combien de parlementaires seront complices de « noyer le poisson » avec la holding-fusion Ernotte/Dati ?

Combien de parlementaires seront complices pour « noyer le poisson » (*dixit) avec la holding-fusion Ernotte/Dati ? 

«Noyer le poisson », c’est bien la formule qu’a utilisée l’Orange 200 top managers de France Télévisions en étrillant au passage - quelle mouche l’avait piquée ? -  le patron de Canal+ Maxime Saada.


(*) « En fait, quand on est une entité dans un groupe, même une filiale dans un groupe, en fait, on peut toujours noyer le poisson entre les différentes activités; enfin le groupe prend en charge.

Quand vous êtes une entreprise cotée  [en bourse donc privée, vous devez vous défendre par vous-même, c’est le niveau de détail dans lequel Maxime Saada va devoir entrer pour justifier… » a expliqué Ernotte devant un auditoire totalement halluciné par de tels propos.

Alors que l’entreprise publique France Télévisions SA n’a jamais réellement été à l’équilibre, sauf à mettre en avant les comptes du groupe pour tenter de faire gober le contraire avec une propagande sans relâche - Aucune des structures et filiales qui composent le groupe ne seraient venues à la rescousse en cas de faillite…c’est tellement vrai que l’État a dû recapitaliser l’entreprise en juin 2023, avec quelques 32 millions d’euros - c’est bien ce que prône l’intéressée avec le concept de holding-fusion repris par Rachida Dati pour masquer l’énorme déficit des comptes de FTV.

Autrement dit, ce sont les personnels de Radio France qui n’est pas dans une telle situation car Sibyle Veil  a su tenir ses comptes et l’INA plus fragile qu’on aurait tout aussi bien pu associer à la Bibliothèque de France au regard de son activité d’archivage et de mémoire de la télé, qui vont trinquer avec cette usine à gaz rachido-delphinienne et constituer la « chair à canon » des sacrifices à venir sur l’air bidon d’une BBC à la française. 

Certaines sources avancent le chiffre de 200 millions d’euros d’économies à réaliser pour l’Audiovisuel public en 2026 - c’est dire la casse sociale prônée par Ernotte qui a déjà commencé par dénoncer l’accord d’entreprise ! - qui correspondent peu ou prou, à un effort massif, équivalent à 5 % de ses financements publics.

Ce chiffrage se décompose globalement en trois :

- une  baisse drastique des dotations publiques en faveur de l'audiovisuel public (France TV, Radio France, France Médias Monde, l'INA, etc.) estimée à quelques 70M€,

- un engagement de l’ex-Orange - un plus qui viendra probablement grossir la liste de ces belles paroles, jamais suivies d’effets ! - celui de réduire de 5 % l’enveloppe destiné aux producteurs extérieurs…(la quasi-totalité des contrats avec Mediawan, Brut et Banijay souscrits avant son troisième parachute qui fait d’ailleurs l’objet d’une demande d’annulation avec la plainte déposée en justice par la CGC Audiovisuel, ne seraient pas concernés !)

- enfin, concernant Radio France, la décision d'arrêter  la diffusion en FM du Mouv’ qui va devenir une station purement numérique.

La déprogrammation de « Questions pour un champion » contre laquelle Samuel Etienne appelle du reste à la mobilisation pour l’empêcher, n’est qu’une conséquence de ces enveloppes faramineuses filées au triumvirat précité qui ont conduit France Télés vers les bas fonds dont Radio France et l’INA devraient avec une telle manip, être jugées co-responsables. 

Dans ce contexte où les Français vont continuer à cracher au bassinet, le rapport rendu mi-juin par Laurence Bloch mandatée par Dati qui pensait probablement en remettre une couche, alors que l’ex-patronne de France Inter plaide pour une stabilité des ressources de l'audiovisuel public, fait tâche…Il ne serait d’ailleurs plus question dans l’esprit de la toujours ministre de la Culture et candidate dissidente putative dans la législative partielle de la deuxième circonscription de Paris avant de briguer la mairie, de ne plus en faire état auprès des parlementaires !