La direction de France 2 a bien essayé de modifier la lettre de mission du cabinet d’expertise indépendant chargé par le CE de la chaîne de la mission d’assistance dans le cadre de la procédure de droit d’alerte.
Au motif que ni le cabinet « Raisonnances », ni les élus du Comité n’auraient, encore une fois, vraiment rien compris au « cadre » de la mission. La direction de France 2 a en effet, indiqué qu’il convenait de distinguer 3 chantiers prioritairement (Jeunesse – Achats – Études) et donc de les dissocier clairement des 8 premiers annoncés.
Nouvelle entrave manifeste de cette direction qui ne sait plus quoi inventer pour justifier l’injustifiable. Alors que le 12 décembre 2007, elle remettait aux membres du C.E. un document intitulé « Note d’orientation Information sur les 8 chantiers de synergie pour 2008 », cette direction voudrait que les élus et le cabinet d’expertise croient qu’il aurait toujours été question de 3 + 5 chantiers !! Tu parles, Charles !
Pire encore, la direction qui tente de faire à présent accréditer cette version, a bel et bien écrit dans le document précité « Les 8 chantiers de synergies pour 2008 concernent deux domaine : 1- Les contenus avec a) les programmes jeunesse, b) l’acquisition de programmes, c) les études, d) le production, e) les moyens techniques des rédactions et 2 – a) les finances, b) les ressources humaines, c) les technologies. »
Venir prétendre, aujourd’hui, que certains de ces 8 chantiers seraient à « prendre à part », relève d’une grande fumisterie mais surtout de la plus étonnante malhonnêteté intellectuelle qui soit.
Oser encore expliquer aux représentants des syndicats comme la direction essaie de le faire avaler au cabinet que « cela a toujours été comme ça » alors qu’à la suite du document remis, elle insiste en écrivant « Les objectifs des 8 chantiers sont les suivants: », montre clairement que la perte de confiance dont elle fait les frais est bien légitime.
La lettre de mission du cabinet d’expertise, en son préambule, est on ne peut plus précise : « L’analyse critique de la mise en place de la nouvelle organisation à travers le projet des huit chantiers de France Télévisions »…
Le cabinet « Raisonnances » et le SNPCA-CGC avaient donc très bien compris dès le départ, ce que concoctait la direction et plus largement la présidence, à savoir, est-il besoin de le rappeler : vider les chaînes de leurs salariés, à commencer par France 3 et France 2, en les transférant à France Télévisions, illégalement et avec l’utilisation fallacieuse de l’article L-122.12 du Code du travail donc en les sortant de la Convention Collective de l’Audiovisuel Public.
Cerise sur le gâteau, Philippe Baudillon ex DG de France 2 et prédécesseur de François Guilbeau, lui aussi en total désaccord avec la « réforme » l’avait bien compris et voila pourquoi le 17 décembre 2007, il a démissionné .
Paris, le 21/03/08
Le site d'informations et d'échanges sur l'actualité sociale et économique des média.
vendredi 21 mars 2008
L’intersyndicale de Radio France reçue jeudi 20 mars 2008 au ministère de la Culture et de la Communication
L’intersyndicale de Radio France (CFDT-CFTC-CGC–CGT–SNJ- SNFORT-SUD) et des représentants de l’intersyndicale de l’audiovisuel public ont été reçus jeudi 20 mars 2008 au ministère de la Culture et de la Communication, par Christophe Tardieu directeur adjoint du cabinet, Mathieu Galet, conseiller, et Nicolas Gaudemet pour la Direction du Développement des Médias, en présence de Martin Ajdari, directeur général de Radio France.
Il s’agissait pour l’intersyndicale d’obtenir des garanties quant à la compensation financière liée à la suppression de la publicité sur les antennes de la télévision et de la radio publiques.
Les représentants de l’intersyndicale ont demandé des assurances concernant le respect du cahier des charges et des missions de Radio France, le maintien du périmètre, de tous les effectifs et de toutes les activités, en particulier la production en interne.
Ils ont réaffirmé l’attachement des personnels de Radio France à la convention collective de l’audiovisuel public, à son unité et à son indépendance.
L’intersyndicale a rappelé la nécessité de financement des nouveaux modes de diffusion multimédia et des projets de développement de l’entreprise, soulignant l’actuel sous-financement de l’audiovisuel public.
Le chantier de réhabilitation de Radio France pèse lourdement sur le fonctionnement des services et la production, les niveaux des emplois et les salaires.
L’intersyndicale a demandé au cabinet du ministre des garanties sur l’engagement de l’Etat relatives au financement des travaux.
L’arrêt de la publicité amputera le budget de Radio France de 8% soit 45 millions d’euro. Les membres de l’Intersyndicale ont demandé la compensation intégrale évolutive et pérenne du financement de l’audiovisuel public, par l’augmentation de la redevance.
Christophe Tardieu n’a pris aucun engagement.
« Je ne peux pas vous dire quel montant sera compensé, car le périmètre de la suppression n’est pas encore défini. On en parlera avec la commission Copé » a-t-il déclaré.
Il a également rappelé la volonté présidentielle de ne pas augmenter la redevance mais promettant une compensation euro par euro.
Il a précisé que le parrainage aurait vocation à être maintenu pour Radio France comme pour France Télévisions ainsi que les campagnes pour les grandes causes et la publicité pour les produits culturels.
Il précise que les décisions seront prises suite aux conclusions de la commission Copé qui devraient être connues fin mai. Un pré-rapport sera rendu public le 15 avril.
D’ores et déjà Christophe Tardieu a affirmé qu’on ne pouvait pas imaginer de ne pas lier les deux dossiers, celui de France Télévisions et de Radio France.
« Les orientations qui seront prises en matière de compensation pour la télévision, seront calquées pour la radio » a précisé le directeur adjoint du cabinet.
Les pistes évoquées par Christophe Tardieu sont toujours celles de la taxation des opérateurs de téléphonie mobile, fournisseurs d’accès à internet, des chaînes de télévision privées et de l’électronique grand public.
Cette rencontre n’aura pas permis de lever les incertitudes sérieuses qui pèsent sur le financement et l’avenir de Radio France. Le sort de Radio France est donc lié aux travaux de la commission Copé.
Paris, le 20 mars 2008
Il s’agissait pour l’intersyndicale d’obtenir des garanties quant à la compensation financière liée à la suppression de la publicité sur les antennes de la télévision et de la radio publiques.
Les représentants de l’intersyndicale ont demandé des assurances concernant le respect du cahier des charges et des missions de Radio France, le maintien du périmètre, de tous les effectifs et de toutes les activités, en particulier la production en interne.
Ils ont réaffirmé l’attachement des personnels de Radio France à la convention collective de l’audiovisuel public, à son unité et à son indépendance.
L’intersyndicale a rappelé la nécessité de financement des nouveaux modes de diffusion multimédia et des projets de développement de l’entreprise, soulignant l’actuel sous-financement de l’audiovisuel public.
Le chantier de réhabilitation de Radio France pèse lourdement sur le fonctionnement des services et la production, les niveaux des emplois et les salaires.
L’intersyndicale a demandé au cabinet du ministre des garanties sur l’engagement de l’Etat relatives au financement des travaux.
L’arrêt de la publicité amputera le budget de Radio France de 8% soit 45 millions d’euro. Les membres de l’Intersyndicale ont demandé la compensation intégrale évolutive et pérenne du financement de l’audiovisuel public, par l’augmentation de la redevance.
Christophe Tardieu n’a pris aucun engagement.
« Je ne peux pas vous dire quel montant sera compensé, car le périmètre de la suppression n’est pas encore défini. On en parlera avec la commission Copé » a-t-il déclaré.
Il a également rappelé la volonté présidentielle de ne pas augmenter la redevance mais promettant une compensation euro par euro.
Il a précisé que le parrainage aurait vocation à être maintenu pour Radio France comme pour France Télévisions ainsi que les campagnes pour les grandes causes et la publicité pour les produits culturels.
Il précise que les décisions seront prises suite aux conclusions de la commission Copé qui devraient être connues fin mai. Un pré-rapport sera rendu public le 15 avril.
D’ores et déjà Christophe Tardieu a affirmé qu’on ne pouvait pas imaginer de ne pas lier les deux dossiers, celui de France Télévisions et de Radio France.
« Les orientations qui seront prises en matière de compensation pour la télévision, seront calquées pour la radio » a précisé le directeur adjoint du cabinet.
Les pistes évoquées par Christophe Tardieu sont toujours celles de la taxation des opérateurs de téléphonie mobile, fournisseurs d’accès à internet, des chaînes de télévision privées et de l’électronique grand public.
Cette rencontre n’aura pas permis de lever les incertitudes sérieuses qui pèsent sur le financement et l’avenir de Radio France. Le sort de Radio France est donc lié aux travaux de la commission Copé.
Paris, le 20 mars 2008
le SNPCA-CGC sera reçu le 4 avril dans le cadre de la Commission Copé
A l’heure de l’incertitude sur le financement et le devenir de nos chaînes, le SNPCA-CGC sera reçu le 4 avril dans le cadre de la Commission Copé.
Le SNPCA-CGC y défendra ses positions dans l’intérêt des salariés et des entreprises dans lesquelles ils travaillent depuis des années.
Le SNPCA-CGC mettra, notamment, l’accent sur la nécessité d’une vision globale et réaliste de l’audiovisuel public en France, vision sans laquelle toute réforme de notre secteur est condamnée.
Seront abordés la politique éditoriale et le rôle des entreprises de l’audiovisuel public dans les tissus culturels nationaux et régionaux, la gouvernance, les structures filiales autrement dit le périmètre, les modes de financement, les moyens nécessaires pour être présent et leader sur tous les supports de diffusion …
Le SNPCA-CGC y défendra ses positions dans l’intérêt des salariés et des entreprises dans lesquelles ils travaillent depuis des années.
Le SNPCA-CGC mettra, notamment, l’accent sur la nécessité d’une vision globale et réaliste de l’audiovisuel public en France, vision sans laquelle toute réforme de notre secteur est condamnée.
Seront abordés la politique éditoriale et le rôle des entreprises de l’audiovisuel public dans les tissus culturels nationaux et régionaux, la gouvernance, les structures filiales autrement dit le périmètre, les modes de financement, les moyens nécessaires pour être présent et leader sur tous les supports de diffusion …
jeudi 20 mars 2008
Le SNPCA-CFE-CGC souhaite un excellent anniversaire pour les 65 ans de Philippe BÉLINGARD.
Le SNPCA-CFE-CGC souhaite un excellent anniversaire pour les 65 ans de Philippe BÉLINGARD.
Né le 2 mars 1943, il serait donc depuis le début du mois en retraite mais…
…voila, tel n’est pas le cas. L’année dernière, ce furent environ 600 lettres que France Télévisions (FTV) a adressées aux femmes et hommes du groupe qui allaient être fin 2007 voire début 2008 concernés par un départ en retraite.
Certes Philippe BELINGARD n’est pas le seul à être né en 1943. Il y a bien dans le groupe public des responsables comme Jean MINO mis à disposition pendant un temps par l’une des chaînes du holding public (France 5) en tant que DG de CFI (filiale de FTV) et né en 1942. Ou encore le Président de TV5 (également filiale de FTV) François BONNEMAIN né en octobre 1942 qui va donc sur ces 66 ans.
Et oui comme aurait dit Jean de La Fontaine « Que vous soyez puissants ou misérables… », la suite coule de source : vous serez jugé différemment !
Autrement dit, les salariés des chaînes que FTV voudrait priver pour des centaines d’entre eux des Conventions collectives et autres accords d’entreprise, doivent quitter le groupe à 65 ans – pas un jour de plus – mais pour certains il existe des passe-droits.
Le SNPCA-CGC y voit peut être une explication ! Celle-ci serait directement liée et proportionnelle au SMIC (12 fois 1.280,07€ bruts/mois, soit 15.360,84€ bruts annuels).
Il serait donc vraisemblable que pour quelqu’un qui gagnerait plus de 10 fois le SMIC par an voire 12 ou 15 fois cette somme, le départ à 65 ans pourrait aussi être proportionnellement retardé.
Et dire qu’au fur et à mesure des réunions de groupe, FTV prône, entre autres, l’indispensable nécessité de faire des économies" notamment en regroupant les salariés de France 2 et France 3 à France Télévisions SA en les sortant par le fait de leurs Conventions Collectives !!! A moins que l’économie ne soit sur les bougies du gâteau ! On voit bien d’ailleurs qui continue à se le partager…le gâteau.
Né le 2 mars 1943, il serait donc depuis le début du mois en retraite mais…
…voila, tel n’est pas le cas. L’année dernière, ce furent environ 600 lettres que France Télévisions (FTV) a adressées aux femmes et hommes du groupe qui allaient être fin 2007 voire début 2008 concernés par un départ en retraite.
Certes Philippe BELINGARD n’est pas le seul à être né en 1943. Il y a bien dans le groupe public des responsables comme Jean MINO mis à disposition pendant un temps par l’une des chaînes du holding public (France 5) en tant que DG de CFI (filiale de FTV) et né en 1942. Ou encore le Président de TV5 (également filiale de FTV) François BONNEMAIN né en octobre 1942 qui va donc sur ces 66 ans.
Et oui comme aurait dit Jean de La Fontaine « Que vous soyez puissants ou misérables… », la suite coule de source : vous serez jugé différemment !
Autrement dit, les salariés des chaînes que FTV voudrait priver pour des centaines d’entre eux des Conventions collectives et autres accords d’entreprise, doivent quitter le groupe à 65 ans – pas un jour de plus – mais pour certains il existe des passe-droits.
Le SNPCA-CGC y voit peut être une explication ! Celle-ci serait directement liée et proportionnelle au SMIC (12 fois 1.280,07€ bruts/mois, soit 15.360,84€ bruts annuels).
Il serait donc vraisemblable que pour quelqu’un qui gagnerait plus de 10 fois le SMIC par an voire 12 ou 15 fois cette somme, le départ à 65 ans pourrait aussi être proportionnellement retardé.
Et dire qu’au fur et à mesure des réunions de groupe, FTV prône, entre autres, l’indispensable nécessité de faire des économies" notamment en regroupant les salariés de France 2 et France 3 à France Télévisions SA en les sortant par le fait de leurs Conventions Collectives !!! A moins que l’économie ne soit sur les bougies du gâteau ! On voit bien d’ailleurs qui continue à se le partager…le gâteau.
Lu dans le "Canard enchaîné" du 19 mars
Le "Canard enchaîné" du 19 mars publie un article qui a eu pour effet de faire s'interroger un peu, encore un peu plus si besoin était, le SNPCA-CGC sur la confiance qu'il faut accorder aux déclarations faites à France Télévisions.
Jugez plutôt l'article intitulé "Patrice Duhamel: ça balance sur Sarko" : "Le numéro 2 de France Télévisions, Patrice Duhamel, le raconte sans se faire prier : « Avec (le superpédégé) Carolis, nous avons rencontré à plusieurs reprises Sarko après son élection. Chaque fois il nous disait :« Vous allez avoir plus de pub ! » Du coup, le duo se dit convaincu que l'annonce, dans la conférence de presse du 8 janvier, de la suppression de la pub était aussi destinée à le « déstabiliser ». Et pourquoi pas à rendre service à TF1, tant qu'on y est ?"
Et dire qu'une heure après l'annonce du Chef de l'Etat sur la suppression de la pub, Patrick de Carolis rendait public un courrier qu'il adressait à l'ensemble des salariés où il écrivait travailler depuis 2 ans avec l'actionnaire (*) dans ce cadre! Incroyable mais vrai : "Le Président de la République a fait connaître ce matin son souhait de « revoir profondément le cahier des charges de la télévision publique », et de « réfléchir à la suppression totale de la publicité sur les chaînes publiques » de télévision, en compensant l'incidence financière de cette suppression.Cette orientation claire, donnée par notre actionnaire, entraîne évidemment de nombreuses conséquences pour le groupe France Télévisions, car elle modifie profondément notre modèle économique. Ces conséquences sont d'ores et déjà étudiées avec précision, à l'intérieur de notre Groupe, en liaison permanente avec notre actionnaire. A plusieurs reprises, depuis deux ans, j'ai demandé à notre actionnaire une clarification de notre mode de financement..."
(*) Il faudrait que quelqu'un explique à Patrick de Carolis qu'il n'y a pas d'actions France Télévisions sur le marché boursier. L'Etat donc les français sont propriétaires à 100% de la télé publique et nul n'est besoin pour cela de parler d'actionnariat ou d'actionnaire.
Jugez plutôt l'article intitulé "Patrice Duhamel: ça balance sur Sarko" : "Le numéro 2 de France Télévisions, Patrice Duhamel, le raconte sans se faire prier : « Avec (le superpédégé) Carolis, nous avons rencontré à plusieurs reprises Sarko après son élection. Chaque fois il nous disait :« Vous allez avoir plus de pub ! » Du coup, le duo se dit convaincu que l'annonce, dans la conférence de presse du 8 janvier, de la suppression de la pub était aussi destinée à le « déstabiliser ». Et pourquoi pas à rendre service à TF1, tant qu'on y est ?"
Et dire qu'une heure après l'annonce du Chef de l'Etat sur la suppression de la pub, Patrick de Carolis rendait public un courrier qu'il adressait à l'ensemble des salariés où il écrivait travailler depuis 2 ans avec l'actionnaire (*) dans ce cadre! Incroyable mais vrai : "Le Président de la République a fait connaître ce matin son souhait de « revoir profondément le cahier des charges de la télévision publique », et de « réfléchir à la suppression totale de la publicité sur les chaînes publiques » de télévision, en compensant l'incidence financière de cette suppression.Cette orientation claire, donnée par notre actionnaire, entraîne évidemment de nombreuses conséquences pour le groupe France Télévisions, car elle modifie profondément notre modèle économique. Ces conséquences sont d'ores et déjà étudiées avec précision, à l'intérieur de notre Groupe, en liaison permanente avec notre actionnaire. A plusieurs reprises, depuis deux ans, j'ai demandé à notre actionnaire une clarification de notre mode de financement..."
(*) Il faudrait que quelqu'un explique à Patrick de Carolis qu'il n'y a pas d'actions France Télévisions sur le marché boursier. L'Etat donc les français sont propriétaires à 100% de la télé publique et nul n'est besoin pour cela de parler d'actionnariat ou d'actionnaire.
mercredi 19 mars 2008
« Vous êtes pour le Groupe ? » [question France Télé]....
« Vous êtes pour le Groupe ? » [question France Télé],
« Nous sommes pour la défense des salariés, la sauvegarde des Conventions Collectives mais surtout le respect de la loi » [réponse SNPCA-CGC]
Voila comment le président de France Télévisions a interpellé, quasiment d’«entrée de jeu », les coordonnateurs présents le 18 mars 2008 faisant suite à la réunion du 11 mars.
Question des plus absurdes, un peu comme si quelqu’un vous demandait si, en tant que propriétaire de votre logement « vous étiez pour la copropriété ? ». Cette question n’a bien évidemment aucun sens et personne ne devrait se prononcer sur une telle demande.
La loi d’août 2000 est claire, elle crée un holding [structure quasi administrative de « coordination » des moyens chargée de reverser intégralement le budget de France 2, France 3 entre autres votés par les parlementaires]. Chaque chaîne même si elle devient de fait filiale de ce holding conserve bien évidemment légalement, structurellement et juridiquement sa totale autonomie principalement avec ses instances de représentation, notamment son Conseil d’Administration ou encore son Comité d’Entreprise. Chaque chaîne possède également des instances de représentation des personnels propres et distinctes. Ce holding n’est en aucun cas une « maison mère » qui dénierait à chaque chaîne cette indépendance de fait qu’a souhaité le législateur.
Il est particulièrement utile de le redire, encore et encore, à ceux qui ne veulent pas le comprendre.
Alors lorsque Patrick DE CAROLIS entouré de Patrice DUHAMEL, René MAISONNEUVE, René SCIACCI, François GUILBEAU, Claude ROBIN, Catherine FABIAN-SAUTTER, rappelle sa précédente proposition, à savoir : « modalités d’application des chantiers, à condition de s’en tenir aux 3 premiers », il dénie de facto à chaque chaîne cette indépendance et cette autonomie de gestion qu’elle soit financière, technologique ou bien sociale.
De toutes les manières et le SNPCA-CGC n’a cessé de le répéter, ces « réunions de coordonnateurs de groupe » ne sont en rien des réunions de négociations.
Alors FO peut bien aller dans le sens du président et déclarer que « ces chantiers sont pertinents » (ça n’étonnera personne) ;
la CGT indiquer que « les orientations [celles de la réforme Carolis] leur conviennent mais demander néanmoins un état des lieux des conventions collectives et autres accords d’entreprise,… »
la CFTC bien qu’ayant adhéré au droit d’alerte sur France 3 se dire « plutôt favorable à une réforme » mais « ne pas signer un chèque en blanc » ;
cela, à part renseigner les salariés sur la position de chaque syndicat, n’y changera rien.
Il est bien évident que le SNJ qui « s’interroge sue la pertinence économique d’un tel projet et demande s’il y a un lien avec quelconque une réalité budgétaire" » a raison. ;
que la CFDT qui rappelle, à juste titre, que si "négociation" il y a « ces négociations doivent se tenir au sein des chaînes, là où les droits d’alerte ont été déclenchés c’est-à-dire dans les C.E. des différents sociétés du groupe », dit vrai et rejoint ainsi dans son analyse le SNPCA-CGC.
Le SNPCA-CGC « martèle d’ailleurs depuis fin 2007, qu’il s’agit bel et bien d’un projet global. Qu’on ne peut maintenant déconnecter les trois premiers chantiers des 5 autres. Et que ce sont les élus des C.E. qui ont voté le déclenchement des droits d’alerte » note le manque de confiance.
Le SNPCA-CGC « note aussi la perte de confiance flagrante ».
Patrick DE CAROLIS est-il conscient qu’il viole la loi, en parlant de "négociations". Les coordonnateurs syndicaux n’ont légalement pas vocation à se substituer aux délégués syndicaux des différentes entreprises du holding. Patrick DE CAROLIS est-il conscient qu'il entrave la bonne marche des instances représentatives et respectives des chaînes, en proposant « d’encadrer les "négociations" en mandatant René MAISONNEUVE pour mener celles-ci ; laissant ainsi Messieurs SCIACCI et MAISONNEUVE, seuls face aux organisations syndicales ».
René MAISONNEUVE fait preuve d’une véritable méconnaissance des textes, des lois et du Code du Travail en « rappelant l’utilisation de l’article 122-12 du code du travail pour transférer les salariés des " Études ", "Achats " et "Jeunesse " ». Quant à l’insistance à redire la volonté de la Direction sur l’obligation de négocier un accord d’adaptation pour les salariés transférés (en invoquant soudainement l’article L.132-8) et le fait que " la dite négociation" devrait avoir lieu dans la société d’accueil », elle est sans aucun fondement juridique.
Le SNPCA-CGC qui se bat depuis le début contre ce projet injuste rappelle de surcroît que « les organisations syndicales présentes au sein de FTV S.A. ne sont pas forcément représentés par des « coordonnateurs groupe ». Il y a des syndicats dans les chaînes qui n’ont pas de coordonnateurs de groupe.
Enfin, la proposition faite par la bouche de René MAISONNEUVE pour la Présidence de FTV, à savoir: « Pour les personnels transférés, via l’article 122-12, la Présidence proposerait une "dérogation" qui permettrait à ceux qui refuseraient ce transfert, d’être mis à disposition de FTV S.A., conservant ainsi leur contrat avec leur société d’origine », elle aussi est sans fondement juridique et représente un véritable écran de fumée.
La Présidence qui avait certes précisé, en début de séance, que ces « échanges de vues » ne concerneraient que les 3 premiers chantiers, n’espère tout de même pas comme elle le souhaite que les organisations syndicales dignes et responsables « signent relevé de conclusions permettant à la présidence de mettre en place ces 3 premiers chantiers (*)» ! Nonobstant le fait que les droits d’alerte sont toujours actifs et loin d’être levés et malgré la pression de la présidence sur certains pour les faire « sauter » dès avril et ainsi provoquer alors une consultation des C.E., le SNPCA-CGC ne laissera pas sacrifier les dizaines de salariés concernés tout comme le SNPCA-CGC ne laissera pas vider les 300 salariés de la régie Pub sans combattre par tous les moyens, à commencer par la Justice.
(*) Rappelons ce que Patrick de CAROLIS disait au CE daté du 12 décembre 2007: « Quand je dis à la direction des études : "vous êtes une direction, mais est-ce que vous vous échangez les études les uns avec les autres? est-ce que vous ne commandez pas les mêmes études parfois ? " Elles ne sont pas échangées et puis les mêmes études sont parfois commandées. On est dans notre silo. On est dans notre donjon. Ce n’est pas comme ça que l’on peut faire un groupe et ce n’est pas comme ça que l’on peut répondre à la concurrence. Stratégiquement, c’est une gabegie»…
Le SNPCA-CGC rappelle sa position, qui est celle des C.E. des sociétés qui ont déclenché des droits d’alerte : « Le projet des chantiers liés à la charte est un projet global ; il est donc hors de question d’en morceler telle ou telle partie pour tenter d’obtenir une quelconque adhésion. Mettre le doigt dans l’engrenage, c’est à coup sûr et à très court terme, y perdre le bras et plus encore. Le SNPCA-CGC rappelle son opposition ferme à ce projet »
De plus, le SNPCA-CGC a réaffirmé sa demande de garanties s’agissant clairement de l’application des Conventions Collectives.
Le SNPCA-CGC qui doit rencontrer dans la semaine plusieurs autres organisations syndicales a indiqué être disponible pour définir avec elles une position et une stratégie communes.
Paris, le 19/03/08
Voir ci-desssous, au sujet de la réunion des coordonnateurs de groupe, le tract de la CFDT Médias
« Nous sommes pour la défense des salariés, la sauvegarde des Conventions Collectives mais surtout le respect de la loi » [réponse SNPCA-CGC]
Voila comment le président de France Télévisions a interpellé, quasiment d’«entrée de jeu », les coordonnateurs présents le 18 mars 2008 faisant suite à la réunion du 11 mars.
Question des plus absurdes, un peu comme si quelqu’un vous demandait si, en tant que propriétaire de votre logement « vous étiez pour la copropriété ? ». Cette question n’a bien évidemment aucun sens et personne ne devrait se prononcer sur une telle demande.
La loi d’août 2000 est claire, elle crée un holding [structure quasi administrative de « coordination » des moyens chargée de reverser intégralement le budget de France 2, France 3 entre autres votés par les parlementaires]. Chaque chaîne même si elle devient de fait filiale de ce holding conserve bien évidemment légalement, structurellement et juridiquement sa totale autonomie principalement avec ses instances de représentation, notamment son Conseil d’Administration ou encore son Comité d’Entreprise. Chaque chaîne possède également des instances de représentation des personnels propres et distinctes. Ce holding n’est en aucun cas une « maison mère » qui dénierait à chaque chaîne cette indépendance de fait qu’a souhaité le législateur.
Il est particulièrement utile de le redire, encore et encore, à ceux qui ne veulent pas le comprendre.
Alors lorsque Patrick DE CAROLIS entouré de Patrice DUHAMEL, René MAISONNEUVE, René SCIACCI, François GUILBEAU, Claude ROBIN, Catherine FABIAN-SAUTTER, rappelle sa précédente proposition, à savoir : « modalités d’application des chantiers, à condition de s’en tenir aux 3 premiers », il dénie de facto à chaque chaîne cette indépendance et cette autonomie de gestion qu’elle soit financière, technologique ou bien sociale.
De toutes les manières et le SNPCA-CGC n’a cessé de le répéter, ces « réunions de coordonnateurs de groupe » ne sont en rien des réunions de négociations.
Alors FO peut bien aller dans le sens du président et déclarer que « ces chantiers sont pertinents » (ça n’étonnera personne) ;
la CGT indiquer que « les orientations [celles de la réforme Carolis] leur conviennent mais demander néanmoins un état des lieux des conventions collectives et autres accords d’entreprise,… »
la CFTC bien qu’ayant adhéré au droit d’alerte sur France 3 se dire « plutôt favorable à une réforme » mais « ne pas signer un chèque en blanc » ;
cela, à part renseigner les salariés sur la position de chaque syndicat, n’y changera rien.
Il est bien évident que le SNJ qui « s’interroge sue la pertinence économique d’un tel projet et demande s’il y a un lien avec quelconque une réalité budgétaire" » a raison. ;
que la CFDT qui rappelle, à juste titre, que si "négociation" il y a « ces négociations doivent se tenir au sein des chaînes, là où les droits d’alerte ont été déclenchés c’est-à-dire dans les C.E. des différents sociétés du groupe », dit vrai et rejoint ainsi dans son analyse le SNPCA-CGC.
Le SNPCA-CGC « martèle d’ailleurs depuis fin 2007, qu’il s’agit bel et bien d’un projet global. Qu’on ne peut maintenant déconnecter les trois premiers chantiers des 5 autres. Et que ce sont les élus des C.E. qui ont voté le déclenchement des droits d’alerte » note le manque de confiance.
Le SNPCA-CGC « note aussi la perte de confiance flagrante ».
Patrick DE CAROLIS est-il conscient qu’il viole la loi, en parlant de "négociations". Les coordonnateurs syndicaux n’ont légalement pas vocation à se substituer aux délégués syndicaux des différentes entreprises du holding. Patrick DE CAROLIS est-il conscient qu'il entrave la bonne marche des instances représentatives et respectives des chaînes, en proposant « d’encadrer les "négociations" en mandatant René MAISONNEUVE pour mener celles-ci ; laissant ainsi Messieurs SCIACCI et MAISONNEUVE, seuls face aux organisations syndicales ».
René MAISONNEUVE fait preuve d’une véritable méconnaissance des textes, des lois et du Code du Travail en « rappelant l’utilisation de l’article 122-12 du code du travail pour transférer les salariés des " Études ", "Achats " et "Jeunesse " ». Quant à l’insistance à redire la volonté de la Direction sur l’obligation de négocier un accord d’adaptation pour les salariés transférés (en invoquant soudainement l’article L.132-8) et le fait que " la dite négociation" devrait avoir lieu dans la société d’accueil », elle est sans aucun fondement juridique.
Le SNPCA-CGC qui se bat depuis le début contre ce projet injuste rappelle de surcroît que « les organisations syndicales présentes au sein de FTV S.A. ne sont pas forcément représentés par des « coordonnateurs groupe ». Il y a des syndicats dans les chaînes qui n’ont pas de coordonnateurs de groupe.
Enfin, la proposition faite par la bouche de René MAISONNEUVE pour la Présidence de FTV, à savoir: « Pour les personnels transférés, via l’article 122-12, la Présidence proposerait une "dérogation" qui permettrait à ceux qui refuseraient ce transfert, d’être mis à disposition de FTV S.A., conservant ainsi leur contrat avec leur société d’origine », elle aussi est sans fondement juridique et représente un véritable écran de fumée.
La Présidence qui avait certes précisé, en début de séance, que ces « échanges de vues » ne concerneraient que les 3 premiers chantiers, n’espère tout de même pas comme elle le souhaite que les organisations syndicales dignes et responsables « signent relevé de conclusions permettant à la présidence de mettre en place ces 3 premiers chantiers (*)» ! Nonobstant le fait que les droits d’alerte sont toujours actifs et loin d’être levés et malgré la pression de la présidence sur certains pour les faire « sauter » dès avril et ainsi provoquer alors une consultation des C.E., le SNPCA-CGC ne laissera pas sacrifier les dizaines de salariés concernés tout comme le SNPCA-CGC ne laissera pas vider les 300 salariés de la régie Pub sans combattre par tous les moyens, à commencer par la Justice.
(*) Rappelons ce que Patrick de CAROLIS disait au CE daté du 12 décembre 2007: « Quand je dis à la direction des études : "vous êtes une direction, mais est-ce que vous vous échangez les études les uns avec les autres? est-ce que vous ne commandez pas les mêmes études parfois ? " Elles ne sont pas échangées et puis les mêmes études sont parfois commandées. On est dans notre silo. On est dans notre donjon. Ce n’est pas comme ça que l’on peut faire un groupe et ce n’est pas comme ça que l’on peut répondre à la concurrence. Stratégiquement, c’est une gabegie»…
Le SNPCA-CGC rappelle sa position, qui est celle des C.E. des sociétés qui ont déclenché des droits d’alerte : « Le projet des chantiers liés à la charte est un projet global ; il est donc hors de question d’en morceler telle ou telle partie pour tenter d’obtenir une quelconque adhésion. Mettre le doigt dans l’engrenage, c’est à coup sûr et à très court terme, y perdre le bras et plus encore. Le SNPCA-CGC rappelle son opposition ferme à ce projet »
De plus, le SNPCA-CGC a réaffirmé sa demande de garanties s’agissant clairement de l’application des Conventions Collectives.
Le SNPCA-CGC qui doit rencontrer dans la semaine plusieurs autres organisations syndicales a indiqué être disponible pour définir avec elles une position et une stratégie communes.
Paris, le 19/03/08
Voir ci-desssous, au sujet de la réunion des coordonnateurs de groupe, le tract de la CFDT Médias
mardi 18 mars 2008
La responsable des achats de France 3, transfuge de T.P.S loue villa à Cannes et continue de dépenser sans compter…
Dans le cadre du Festival du film cannois qui aura lieu du 14 au 25 mai 2008, Caroline GOT responsable des achats de France 3 ayant rejoint la chaîne juste avant l’été 2007 en provenance de T.P.S. et qui était quasiment donnée « directrice des achats » à France Télévisions (entre autres « Libération » du mercredi 17 octobre dans son article intitulé «CAROLIS, la réforme à coulisse »), continue dans la cadre de la réforme et des 8 chantiers, de dépenser sans compter.
Pourquoi cette location ? Pour pouvoir loger le C.D.D. qu’elle a fait embaucher Florestan LA TORRE, également transfuge comme elle de T.P.S. dont elle fait renouveler, mois après mois le contrat de travail. La manœuvre, le faire intégrer par France 3 après avoir dégagé, les unes après les autres, les ex collaboratrices de Patrick BRION qui s’occupaient, à ses côtés, des achats cinéma et fictions.
Caroline GOT s’était déjà illustrée, il y encore quelques semaines, en partant seule à Los Angeles, en 1ère classe pour quelques 6.000€ payés par « La Trois », fournissant pour l’occasion un certificat médical mettant en avant «des problèmes de jambes ».
Alors que France Télévisions justifie la mise en œuvre de ses 8 chantiers par des économies, ce nouveau dérapage (un parmi tant d’autres) est édifiant. Quant aux collaboratrices virées, mises à l’écart ou encore humiliées, rabaissées, vilipendées à qui l’on parle comme des chiens, véritables souffre-douleur, lorsqu’elles auront toutes « débarrassé le plancher », le C.D.D. pourra être recruté en C.D.I. au motif que la répétition de ses contrats, sciemment organisée, est illégale.
Et avec tout cela, il n’y aurait pas matière à se révolter !!!
Venir parler d’économies, de synergies se traduisant par la fusion de secteurs dont les salariés de France 2 et France 3 directement rattachés à FTV, alors que tant d’argent public –celui des contribuables, en l’occurrence – part en fumée, c’est indécent. Venir, pour couronner le tout, faire un odieux chantage aux organisations syndicales « Si les organisations syndicales sont d’accord avec ces 3 premiers chantiers [dont celui des achats, ndlr] de réforme, alors la Direction du Groupe acceptera de discuter des modalités statutaires des salariés concernés. » est tout aussi indécent.
Les salariés apprécieront!!!
Le 18/03/08