vendredi 19 septembre 2008

Guillaume ECKERLEIN DGA de FTS embauche un CDD jusqu’en décembre 2009 soi-disant pour surcharge de travail.

Guillaume ECKERLEIN DGA de FTS embauche un CDD jusqu’en décembre 2009 soi-disant pour surcharge de travail.

Guillaume ECKERLEIN, cet ex des hôpitaux de PARIS a des pratiques bien « étranges » et ce n’est, ici, qu’un euphémisme.
Malgré l’avis défavorable de son Chef de Service qui a pu au cours d’un mois de cdd de remplacement, juger le travail de l’intéressé et ne pas souhaiter poursuivre la collaboration, le salarié en question a été embauché pendant plus de 15 mois en « accroissement temporaire d’activité ». Contrat que l’on ne peut plus rompre et où, même s’il l’était, le salarié hors l’entreprise percevrait l’intégralité des 15 mois de salaire.

« Accroissement temporaire d’activité » sur 15 mois de qui se moque-t-on ? Il convient de noter au passage le caractère temporaire: 15 mois.

Voyant extralucide, Guillaume ECKERLEIN, pour imaginer une surcharge de travail jusqu’au 1er janvier 2010 ou bien gestionnaire d’un autre type aux procédés peu orthodoxes !? Il a beau avoir tissé des liens privilégiés, hors la société, avec le PDG de FTS, cela ne lui autorise pas ces manquements graves à la bonne gestion rigoureuse d’une entreprise.

Renseignements pris, pas plus de surcharge que de beurre en branche ; l’un des salariés CDI du secteur s’est même vu « délesté » de son activité habituelle pour trouver du travail au « surchargé ». Concernant ce contrat, le SNPCA-CGC a eu beau saisir la DRH, les contrats FTS leur échappant – bizarre, non – rien malheureusement, n’a pu être fait.

En revanche, le SNPCA-CGC saisit officiellement, ce jour, l’inspection du travail qui relève plus, selon toute vraisemblance que du passe-droit plutôt que de la nécessité de service

Guillaume ECKERLEIN n’en est pas à sa première : en date du 9 septembre 2008, après la décision unilatérale qu’il a prise de reporter pour la 3ème fois sinon la 4ème la tenue d’une commission paritaire le SNPCA-CGC a reçu de lui un courrier des plus flous envoyé aux délégués de France 2, France 3 et FTS.
Courrier où il tente de faire porter la responsabilité de cette annulation sur un syndicat qui aurait fait une demande d’annulation sous couvert d’un soi-disant délai de 10 jours (de quel délai s’agit-il ?) ; syndicat qui lui répond le 17 septembre de la sorte : « c’est vous-même qui avez signalé ce fait à ma secrétaire »


Le SNPCA-CGC lui a également adressé un courrier portant sur 4 questions : « Quel syndicat vous a saisi du non respect des 10 jours que vous évoquez ? A quel texte et quelle règle y faisant référence faites-vous allusion ? Dans quelles formes avez-vous été formellement saisi ? Y a-t-il dans le texte auquel vous vous référez, un mode précis de saisine sous peine d’annulation de la dite saisine ? »

NON, Mr ECKERLEIN si ces pratiques ont cours ailleurs, en aucun cas notre syndicat ne les cautionnera. Nous n’allons pas en rester là et tous ceux qui ont signé, validé et engagé malgré l’avis du chef de service l’intéressé vont devoir non seulement rendre des comptes mais surtout en tirer toutes les conséquences.
Paris, le 18/09/08

Carolis a dû oublier ce que conscience veut dire.

L’article L.761-7 du Code du travail prévoit que tout journaliste qui n’est plus d’accord avec les orientations ou la philosophie de l’entreprise, démissionne en faisant jouer ce qui est appelé Clause de conscience.

Patrick de Carolis qui menaçait en début d’année le chef de l’Etat par voie de presse : "Je ne porterai pas un projet sous-financé, j’en tirerai toutes les conséquences." Le même Patrick de Carolis après que Nicolas Sarkozy ai trouvé, le 30 juin, que "les programmes de France Télévisions ressemblaient encore trop à ceux d'une chaîne privée", répliquait au Président de la République qu'il trouvait ce type de jugement "faux", "stupide" et "injuste".

Que signifie donc « conscience » pour Carolis ? Lui qui essaie depuis des mois et des mois de reporter sur son « employeur » les effets désastreux de sa réforme avec les inévitables « conséquence sociales » comme il les appelle, celles qu’il est allé vendre en haut lieu sacrifiant à moyen terme ¼ des effectifs du holding pour essayer sauver son poste jusqu’en 2010.

CAROLIS DOIT EN TIRER LES CONSEQUENCES ET PARTIR comme le dit depuis plusieurs semaines la CGC MEDIAS et se souvenir, s’il se rappelle qu’il a été un jour journaliste , faire jouer la conscience qui lui reste puisqu’en total désaccord avec les orientations et l’analyse de son employeur (dans ses dernières publications « Carolis doit partir » 2/07/08, hier encore « P. de Carolis ne survivra pas à la nouvelle loi » du 18/09/08 )

En annonçant dès hier, la convocation à 18h à l'Elysée pour ce vendredi 19/09 de Christine Albanel, entre autres suite à ses diverses déclarations et son intervention à la fête de l’huma, notamment pour lui signifier que le sort de Carolis était scellé…éliminé, carbonisé écrit la presse de ces 2 derniers jours, la CGC Médias était donc particulièrement bien au fait.

Quant à un soi-disant texte de loi imaginaire d’une soi-disant « mouture définitive du projet de loi audiovisuelle qui vient soi-disant d'être envoyée au Conseil d'État pour avis » tout ceci n’est qu’élucubrations et bêtise. Dans le projet de loi ne figure absolument pas ceci "les présidents des sociétés France Télévisions, Radio France et de la société en charge de l'audiovisuel extérieur de la France sont nommés par décret pour cinq ans parmi les représentants de l'État (...)".
Si un petit malin avait cru pouvoir, à un moment, utiliser pour lui l’adage « on n’est jamais mieux servi que par soi-même » pour glisser une telle disposition dans un document non finalisé et surtout non validé, et tirer ensuite les marrons du feu, aujourd’hui cette tentative a avortée.

Une chose est sure Carolis n’est plus à sa place pour mener quelque réforme que ce soit.
La CGC Médias le redisait il y a peu, « oui à France Télévisions, le changement de « capitaine » est indispensable, inévitable, à prévoir sans délai et sa seule planche de salut mais il doit s’inscrire en rupture avec l’existant et son "parachutage" ne pas être sujet à polémiques.Il doit s’agir d’un professionnel reconnu de tous capable de gérer un tel paquebot en perdition, d’y engager les réformes de fond afin de le faire voguer de plus belle. »

jeudi 18 septembre 2008

P. de Carolis ne survivra pas à la nouvelle loi.

P. de Carolis a beau expliquer qu’il n’est pas isolé et qu’il est victime de « la problématique où la télévision française, loin d’être isolée, à l’instar d'autres diffuseurs publics, comme la BBC ou la télé espagnole sont tenues d'opérer "des coupes sombres" dans leurs effectifs » et qu’ il n’est responsable de rien et que c’est le pouvoir qui l’a obligé, il ne survivra pas à la nouvelle loi.

Son rapprochement de circonstance avec la ministre de la Culture et de la Communication Christine Albanel qui devrait inaugurer à Arles, le 9 octobre, le forum aux côtés du Pdg de France Télévisions venu en voisin, n’y changera rien.

Du reste, la présence de la ministre à la fête de l’huma et les déclarations qu’elle y a tenu notamment sur le maintien du précité à France Télévisions, ont agacé au plus haut point. Autrement dit, ce serait le Président de la République dans le projet de loi qui nommerait mais avant même le texte débattu au Parlement, ce serait la ministre qui indiquerait avant le choix donc du Chef de l’État, le nom de la personne à choisir (en l’occurrence, à maintenir).

C’est dans un tel contexte que la ministre de la Culture et de la Communication Christine Albanel doit se rendre à l’Élysée, en fin d'après midi demain, pour s’expliquer.

Si P.de Carolis pensait donc s’en sortir avec un éventuel « deal » passé avec la ministre, il s’est lourdement trompé. Ces stupides calculs pour reprendre un qualificatif qu’il a utilisé il ya peu, n’ont eu qu’un effet : aggraver son cas.

Ils ne manquent pas d'air les Duhamel, Carolis et consort....

Lundi 15 septembre, à l'appel du Mouvement du 2 juin "pour que vive la télévision" Patrice Duhamel, directeur général de France Télévisions, suivi de Thierry Langlois et quelques responsables du groupe étaient bien présents dans la salle au milieu de nombreuses personnalités du spectacle, de la politique, de professionnels de l'audiovisuel (producteurs, auteurs, acteurs, techniciens...) au théâtre du Châtelet à Paris pour soi-disant "exprimer les inquiétudes sur la réforme de l'audiovisuel public initiée par le gouvernement" .

ils ont quand même un sacré culot ces Duhamel, Langlois, Carolis, Maisonneuve et les autres d'oser s'afficher aux côtés de ceux qui ont toutes les raisons de s'inquiéter ... mais de leur réforme.

Celle de Carolis qui, mystification ultime, prétend se drapper soudainement en "chevalier blanc" de la télé publique qu'il déclare vouloir sauver des griffes de cet affreux dragon étatique portant cette soi-disant réforme audiovisuelle.

Carolis, Duhamel et le dernier carré de leurs lieutenants en défenseur des salariés de France Télévisions, vaste supercherie.

Certes il ya eu l'annonce du 8 janvier mais Carolis, Duhamel et les autres s'en sont servi pour abuser tout un chacun en prétendant défendre les nombreux collaborateurs du groupe face à l'inique réforme audiovisuelle que l'Elysée, le Gouvernement, la Tutelle lui aurait soi-disant demandé de mettre en place. Tout cela n'est qu'écran de fumée et cynisme éhonté.

C'est sa réforme dont il faut s'inquiéter, celle qu'il est allé vendre partout où il a cru devoir la vendre. Celle dont il fait porter l'entière responsabilité sur le Chef de l'Etat, dont il n'hésite pas, au passage, à qualifier la vision de stupide sur les ondes radio.
C'est bien la réforme inique de Carolis, celle qu'il a secrètement concocté avec Duhamel, Maisonneuve et une petite poignée d'affidés.

La réforme de P.de Carolis, sa réforme celle qu'il présente à la dernière conférence de presse étriquée où il dit "Je veux" (pas le Gouvernement veut)
- celle qui vise à promouvoir l'entreprise unique (alors qu'elle existe de facto depuis la loi d'août 2000),
- celle qui vise à vider progressivement les chaînes de leurs salariés par services entiers
- celle qui vise à les sortir de leur Convention Collective et à les priver d'une vraie couverture sociale
- celle dont il accuse fallacieusement le Gouvernement alors qu'il en est à l'origine depuis plus d'un an et dont il dit à la Presse "cette nouvelle organisation, inscrite dans le projet de loi, ne sera pas sans conséquences sociales."

Autrement dit ces "conséquences sociales" qu'il évoque, entre autres, au Figaro fin août, il n'en serait pas responsable ! "Cette nouvelle organisation inscrite dans le projet de loi" ne serait pas de son fait.... il n'aurait rien à y voir!!

Même pas le courage de ses opinions, de ses actes, de ses propos....à part se maintenir coûte que coûte à la tête d'un navire qu'il est en train de couler lui-même entraînant des centaines et des centaines de salariés vers le fond, il n'a qu'une phrase à la bouche " Je suis là jusqu'en 2010, j'ai l'assurance de L'Elysée et du Ministère"

Aucun programme, aucune vision ni à court, ni à moyen terme et encore moins à long terme...seul sa survie à la tête du groupe public dont beaucoup disent ouvertement aujourd'hui qu'elle n'est plus envisageable.

mardi 16 septembre 2008

Renaud Revel, journaliste à l'Express se lâche au sujet de la suppression du Médiateur sur France 2.

Renaud Revel, journaliste à l'Express se lâche au sujet de la suppression du Médiateur sur France 2 et indique le 17 septembre:( cliquez pour découvrir l'article)



"la suppression de ce rendez-vous, peu suivi il est vrai et passablement soporifique", "C’est très bien" écrit-il.



Et d'ajouter " Pour des raisons sans doute budgétaires, France 2 a décidé de supprimer ce rendez-vous qu’est « L’hebdo du médiateur », une micro-émission que présentait jusqu’ici Christian-Marie Monnot, et que l’on retrouvera désormais sur le site Internet de la chaîne."

lundi 15 septembre 2008

Vent de panique hier soir à France Télévisions….

Vent de panique hier soir à France Télévisions….

Lundi 15 septembre en fin d’après midi ou pour utiliser un langage plus médiatique, aux environs de l’«acces prime time » la « nouvelle » se répandait comme un traînée de poudre : les jeux étaient faits.

L’homme qui murmurait –non pas à l’oreille des chevaux- mais bien à celle du Chef de l'Etat avait remis ça; le conseil en stratégie financière, l'un des hommes les plus écoutés du président de la République depuis son élection, le 6 mai 2007 (voir les nombreux articles de presse sur le sujet, notamment Le Monde du 12/02/08) allait réussir un nouveau coup après celui de la suppression de la pub : replacer son ex « coéquipier ».

Pas question de reproduire le schéma qui a coûté si cher en endettements et frais financiers, au journal « Le Monde », titre de presse qui avait perdu tant d’argent ces dernières années et dont la politique d’expansion voulue par le duo Alain Minc et Jean-Marie Colombani avait aboutit à leur éviction, non.

Cette fois-ci le premier « recherché de l'establishment comme il s'enorgueillit, qui adore le pouvoir et sait jouer des atouts et faiblesses des hommes » (dixit le quotidien) ne devrait pas apparaître ouvertement et rester quelque peu dans l’ombre.

Pourtant la « philosophie » avait couru dans les couloirs autorisés, il n’était plus question d’un journaliste à la tête de FTV.

Alors quoi ? L’affaire ne serait-elle plus entendue ? Il y a fort à penser que ce que personne, qu’il s’agisse de l’interne, des professionnels, des politiques et à peu près tout ce que compte le monde médiatique, n’a envie de voir s’exporter à France Télévisions et qui s’est traduit dans le titre de presse par une guerre interne avec un « conseil de surveillance » (s’appellerait-il ainsi avec la future loi ?) paralysé par l’opposition d’un seul qui avait gelé toutes les décisions, prenant le risque alors de faire perdre des mois essentiels à un navire qui prenait déjà l’eau de toutes parts (comme France Télé aujourd’hui), finalement et en toute logique, ne se réalise pas.

Et pour reprendre l’adage populaire : les conseilleurs n’étant pas les payeurs, il faut espérer que ce scénario tant redouté, n’ait été le temps de quelques minutes, qu'un mauvais scénario de science fiction.

Oui à France Télévisions, le changement de « capitaine » est indispensable, inévitable, à prévoir sans délai et sa seule planche de salut mais il doit s’inscrire en rupture avec l’existant et son "parachutage" ne pas être sujet à polémiques.

Il doit s’agir d’un professionnel reconnu de tous capable de gérer un tel paquebot en perdition, d’y engager les réformes de fond afin de le faire voguer de plus belle.