Au blog précédent que nous publiions précédement intitulé : « Le Monde » édition de ce 20 mars 2009 apporte semble-t-il la réponse: "La candidature de Jean-Luc Hees pour succéder à Jean-Paul Cluzel sur Radio France confirmée au journal « Le Monde » par l'Elysée".
Voici l’article de Arnaud Leparmentier et Daniel Psenny publié par « Le Monde » ce jour.
"Après la valse des rumeurs, le vrai candidat de l'Elysée. Nicolas Sarkozy a proposé au journaliste Jean-Luc Hees, 57 ans, le poste de président de Radio France, qu'il a accepté. Cette information, révélée sur le site Le Point. fr, a été confirmée au Monde par l’Élysée.
Jean-Paul Cluzel, ancien élève de l'Ecole nationale d'administration (ENA), ne devrait donc pas être renouvelé pour un second mandat. Il a néanmoins été reçu, mardi 17 mars, "pour un oral de rattrapage", selon l'expression d'un conseiller de M. Sarkozy. "Le président a écouté son programme. Cela s'est passé courtoisement comme il se doit", tandis que "les choses ont été laissées en suspens" concernant son éventuel renouvellement.
"UN TYPE INCONTESTABLE"
A l'Elysée, on qualifie M. Hees de professionnel "au-dessus de tout soupçon". "Jean-Luc Hees a une bonne image", affirme un conseiller de Nicolas Sarkozy. "Sa nomination couperait court à toutes les critiques. C'est un type incontestable qui avait été viré", poursuit un second.
Ironie de l'histoire, M. Hees avait été évincé en 2004 par M. Cluzel, lors son arrivée à la présidence de Radio France pour "résultats défaillants". M. Hees est un fin connaisseur de Radio France, et surtout de France Inter, où il est entré en 1972. Longtemps correspondant aux Etats-Unis, il anima ensuite plusieurs émissions culturelles sur la radio publique avant d'être nommé directeur de France Inter entre 1997 et 2004. Actuellement, M. Hees anime une émission sur Radio Classique, propriété de Bernard Arnault, PDG de LVMH.
Pour être nommé, M. Hees devra passer plusieurs obstacles, comme le prévoit la nouvelle loi sur l'audiovisuel public. Il sera d'abord entendu par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), auquel il présentera un projet pour Radio France. Les Sages voteront ensuite à bulletin secret à la majorité simple sur sa candidature. Si le vote est négatif, M. Hees n'aura aucun recours et M. Sarkozy devra proposer un autre candidat. Si le CSA approuve la candidature de M. Hees, celui-ci sera ensuite auditionné par chacune des commissions compétentes de l'Assemblée nationale et du Sénat qui délibéreront et procéderont à un vote. Si aucune majorité qualifiée (trois cinquièmes) ne s'oppose à sa nomination, il sera alors nommé lors du conseil des ministres suivant. "Ce n'est pas décidé tant que CSA n'est pas saisi. Et il ne le sera pas tout de suite", explique-t-on à l'Elysée.
Depuis plusieurs semaines, le sort de M. Cluzel semblait scellé. M. Sarkozy a critiqué les chroniques matinales au vitriol de Stéphane Guillon sur France Inter. Il a aussi reproché, selon Le Canard Enchaîné, à M. Cluzel d'avoir posé torse nu et masqué pour un calendrier édité par Act Up. Dans un entretien au Figaro du 11 mars, M. Cluzel reconnaissait avoir "commis une erreur d'appréciation" pour le calendrier mais affirmait avoir "du mal à penser que Nicolas Sarkozy (...) puisse attacher de l'importance à cela".
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