«Une convention collective, ce n'est pas un luxe. C'est ma première préoccupation» a affirmé a pris, hier le 12 mai, Jean-Luc Hees à sa prise de fonction de président de Radio France.
Il s'est adressé vers midi aux salariés de la Maison de Radio France. Dans un discours d'une dizaine de minutes, il a notamment fait part de son « bonheur » de revenir dans la Maison ronde où il a fait l'essentiel de sa carrière.
Il a donc affirmé que son premier dossier serait celui de la "renégociation des conventions collectives" rendue nécessaire par la récente dissolution de l'Association des employeurs du service public audiovisuel (Aespa).
Jean-Luc Hees a laissé entendre qu'il ferait en sorte de protéger autant que possible les acquis des personnels, et l'a redit l'après-midi devant les représentants des syndicats. Son but n'est "pas de revenir sur les acquis"...., il en a du reste bénéficié lorsqu'il était à Radio France.
Le nouveau président a voulu « apaiser, rassurer », et a montrer dans ce climat de tension qui règne à Radio France, qu'il travaillera dans le « respect » des organsiations syndicales.
Il a, ce faisant, affirmé que « le principal (chantier), c'est la réforme de la convention collective ». « Une convention collective, ce n'est pas un luxe. C'est la première préoccupation que j'ai », a-t-il ajouté. De plus, il s'et montré optimiste en la matière « Il n'y a pas trop de souci à se faire. [...] Je pense que c'est une opportunité pour l'entreprise et pour les salariés .
La CGC Médias accueille donc les déclarations de Jean-Luc Hees à sa prise de fonction comme Président de Radio France avec le plus grand intérêt.
La CGC Médias ne peut être que d'accord avec la formulation du nouveau président : «Une convention collective, ce n'est effectivement pas un luxe. Cela doit être une préoccupation fondamentale»
Ainsi comme la CGC Médias a bien conscience que l'annonce de la "dissolution" de l'AESPA (illégale, va plaider en Justice la CGC) a été faite en séance du CCE par son prédécesseur quelques semaines avant son départ et n'est pas du fait du nouveau président plein de bonne volonté apparemment mais du fait de Jean-Paul Cluzel largement inspiré en la matière par son DGA/DRH Patrice Papet, l'une des assignation qu'a déposée le syndicat prend ici tout son sens.
Cette requête afin d'assigner d'heure à heure que la CGC, la CFDT et le SNJ ont déposée contre l'Association des Employeurs et France Télévisions vise notamment à faire constater la nullité de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 9 avril 2009 de l’AESPA décidant sa dissolution du fait, entre autres, que la société France Télévisions a qui la loi du 5 mars 2009 conférait des obligations, n’a pas souscrit à ces obligations mais n'a pas non plus été valablement convoquée à l’Assemblée Générale de l’AESPA....
Le nouveau Président n'aurait donc plus à se préoccuper de la disparition des conventions collectives, de la chambre patronale du secteur et des nouveaux textes à négocier, dès lors que la Justice saisie en la matière condamne les 2 entités pour manquements aus dispositions légales et réglementaires, annule de facto ce que certains ont cru devoir faire dans la précipitation les semaines passées et prononce le retour à la situation antérieure.
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