A l’été 2008 dans son livre sans langue de bois : « ça va mieux en le disant » Françoise Laborde joker du 13 heures et du 20 heures, relatait notamment que le service public avait lui aussi son lot « d’hypocrites ».
Cette excellente journaliste, entre autres présentatrice de l’émission politique « les quatre vérités » chaque matin depuis des années, expliquait justement dans son livre que ce rendez-vous constituait pour elle un espace de liberté totale dans la mesure où « la plupart des responsables de la chaîne n’avaient jamais regardé Télématin ».
A l’époque ces propos francs et directs n’ont pas du tout – et c’est peu dire - « amusé » la galerie ; le 8ème étage de la maison commune relayé par le 6ème côté France 2 l’avait fait convoquer dardar pour lui « passer un savon ». France Télévisions s’étaient pourtant à l’époque refusé à tout commentaire (que n’a-t-on réagi sur le dernier livre brulot de FRANCIS GUTHLEBEN contre le groupe : "Scandales à France Télévisions" (sous-titré "Gaspillages et magouilles à la télévision") !?
La sanction ne s’était pas fait attendre ; Françoise Laborde ne garderait que les remplacements d’Elise Lucet au 13 heures et ne présenterait plus « les 4 vérités » qu’en alternance avec Olivier Galzi, un autre joker de la rédaction. La direction qui avait d’abord pensé la « virer » imaginait ainsi lui faire comprendre que c’était là l’ultime avertissement.
Désignée déléguée syndicale (CGC) Françoise Laborde ne s’est pas laissé impressionner, cette « décision » injuste et arbitraire (heureusement que le service public prône à longueur de temps l’impertinence jusqu’à en faire son slogan) avec le plein et entier soutien de son syndicat imaginait même que saisir les instances juridiques compétentes, s’ils continuaient à lui chercher des noises.
Sa nomination au CSA aujourd'hui doit tinter aux oreilles de ceux qui avaient imaginer la museler sinon la dégager, comme un violent camouflet qui vous remet sinon les tympans d'aplomb, les idées en place.
Le site d'informations et d'échanges sur l'actualité sociale et économique des média.
samedi 24 janvier 2009
La Fédération CGC des Médias se félicite de la désignation de Françoise Laborde au CSA par le Président de la République
La Fédération CGC des Médias se félicite de la désignation de Françoise Laborde par le Président de la République qui a décidé de la nommer au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel en remplacement d'Agnès Vincent dont le mandat est arrivé à son terme.
La Fédération CGC des Médias souhaite également le meilleur à Agnès Vincent qui quitte son mandat. Une chose est sure, nul doute que Françoise Laborde grande professionnelle de la télé qui succède à une autre grande professionnelle du secteur, aura à coeur de défendre le service public au moment où les enjeux sont les plus forts et ce à l'aube de 2011 passage au "tout numérique".
La Fédération CGC des Médias souhaite également le meilleur à Agnès Vincent qui quitte son mandat. Une chose est sure, nul doute que Françoise Laborde grande professionnelle de la télé qui succède à une autre grande professionnelle du secteur, aura à coeur de défendre le service public au moment où les enjeux sont les plus forts et ce à l'aube de 2011 passage au "tout numérique".
vendredi 23 janvier 2009
Carolis toujours plus hors la loi
La semaine dernière Olivier Duhamel Professeur des universités à Sciences po, membre du Club des juristes....publiait une tribune intitulée: "La réforme en cours de l'audiovisuel public pose une multitude de questions juridiques".
Il n'en revenait pas et qualifiait d'"invraisemblable anomalie" le fait que "La seconde chambre se trouve contrainte de discuter d'un projet de loi dont la disposition la plus forte, la suppression de la publicité, est déjà entrée en vigueur !" Les salariés de France 2 comme ceux des autres chaînes n'en reviennent toujours pas!
Il était rejoint dans son analyse par nombre de commentateurs politiques, de titres de presse et tout dernièrement par les sénateurs communistes et du Parti de Gauche
(PG)qui déposaient un recours au Conseil d'Etat "pour excès de pouvoir" contre la suppression de la publicité sur France Télévisions avant le vote de la loi.
Tout en précisant que"Cette décision prise par Mme Christine Albanel (ministre de la Communication, ndlr) et simplement exécutée par la direction de France Télévisions est un réel et grave déni de démocratie qui viole de manière flagrante la
Constitution" La même Christine Albanel qui ne cesse de répéter "vous savez la réforme elle était voulue d'ailleurs par Patrick de Carolis qui l'avait demandée à l'été 2007"
Ils n'étaient tout simplement pas au bout de leur surprises et ce qu'Olivier Duhamel appelle, redisons-le: "invraisemblable anomalie" n'était qu'une petite partie de l'invraisemblable et fantaisiste projet de Carolis.
Si la partie pub, le 1er des 2 volets du projet de loi n'est pas de son fait (quoi qu'il ait pu écrire ou conter ensuite) la partie "gouvernance" et surtout "entreprise unique" avec sa soi-disant "charte organisationnelle" lui incombe totalement (ce projet, répétons le, il était allé le refiler au pouvoir à l'été 2007).
Ils sont légion ceux qui ont dénoncé le fait que la suppression de la publicité soit déjà entrée en vigueur (1er volet) mais s'ils savaient que le 2ème volet "entreprise unique" -soit dit en passant dans les documents France Télévisions on ne parle plus que d'"entreprise commune", ils tomberaient de leur chaise.
Voila "la trouvaille". Carolis qui a prôné dans tous ses échanges "l'entreprise unique" ne parle plus, à dessein à présent, que d'"entreprise commune";
mais depuis la loi d'août 2000, c'est une réalité, France Télévisions est déjà une entreprise commune dont les chaînes et les structures sont des filiales.
Bonjour l'embrouille.
A titre d'exemple, nous vous proposons de lire attentivement la réponse à la question " le fait d'appartenir dès janvier à une nouvelle entreprise ne constitue-t-il pas, de facto, une rupture du contrat de travail ?"
Les sénateurs, les députés, les politiques comme les salariés des chaînes du groupe France Télé qui ont découvert le renvoi sur le site intranet avec le site de "l'entreprise commune" que Carolis a, non content d'avoir anticipé la suppression de la pub a anticipé un fonctionnement et une organisation hors la loi.
Rien de surprenant! lorsqu'on lit le courrier adressé à certains pigistes leur proposant "compte tenu de la fusion France Télévision (hors la loi) notre Direction qui nous demande pour 2009 d'harmoniser nos procédures internes(hors la loi) sera donc amenée
désormais à vous régler les prestations que vous nous fournissez non plus sous forme de piges mais sous forme de droits d'auteurs(hors la loi) sans que les tarifs antérieurement pratiqués ne soient bien entendus modifiés".
Tout un chacun notera aussi le "dès janvier". Les salariés en restent baba; tout d'abord les différents organes de direction de la chaîne leur avaient indiqué qu'à compter du 1er janvier 2009, leur fiches de paie ne seraient plus France 2 (France 3 ou France 5)mais France Télévisions. Voilà qu'à présent via le renvoi des sites intranet respectifs des chaînes, ils peuvent lire "De part l'absorption des sociétés France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO par France Télévisions SA, les salariés seront automatiquement rattachés à celle-ci. Il ne s'agira donc pas d'une rupture du contrat de travail mais du transfert du contrat de travail vers France Télévisions SA. Ce sont des dispositions qui sont prévues par le Code du travail."
Et il n'y a toujours pas de loi!!!!
Messieurs les députés, mais surtout vous messieurs les sénateurs, à quoi bon vous consulter dans le cadre de la Comission mixte paritaire (CMP: 7 sénateurs, 7 députés) pour trouver un texte de compromis à ce fumeux projet de loi puisque tout a été fait, mis en oeuvre et quasiment appliqué depuis des semaines sans vous et en dépit de votre avis!
Il n'en revenait pas et qualifiait d'"invraisemblable anomalie" le fait que "La seconde chambre se trouve contrainte de discuter d'un projet de loi dont la disposition la plus forte, la suppression de la publicité, est déjà entrée en vigueur !" Les salariés de France 2 comme ceux des autres chaînes n'en reviennent toujours pas!
Il était rejoint dans son analyse par nombre de commentateurs politiques, de titres de presse et tout dernièrement par les sénateurs communistes et du Parti de Gauche
(PG)qui déposaient un recours au Conseil d'Etat "pour excès de pouvoir" contre la suppression de la publicité sur France Télévisions avant le vote de la loi.
Tout en précisant que"Cette décision prise par Mme Christine Albanel (ministre de la Communication, ndlr) et simplement exécutée par la direction de France Télévisions est un réel et grave déni de démocratie qui viole de manière flagrante la
Constitution" La même Christine Albanel qui ne cesse de répéter "vous savez la réforme elle était voulue d'ailleurs par Patrick de Carolis qui l'avait demandée à l'été 2007"
Ils n'étaient tout simplement pas au bout de leur surprises et ce qu'Olivier Duhamel appelle, redisons-le: "invraisemblable anomalie" n'était qu'une petite partie de l'invraisemblable et fantaisiste projet de Carolis.
Si la partie pub, le 1er des 2 volets du projet de loi n'est pas de son fait (quoi qu'il ait pu écrire ou conter ensuite) la partie "gouvernance" et surtout "entreprise unique" avec sa soi-disant "charte organisationnelle" lui incombe totalement (ce projet, répétons le, il était allé le refiler au pouvoir à l'été 2007).
Ils sont légion ceux qui ont dénoncé le fait que la suppression de la publicité soit déjà entrée en vigueur (1er volet) mais s'ils savaient que le 2ème volet "entreprise unique" -soit dit en passant dans les documents France Télévisions on ne parle plus que d'"entreprise commune", ils tomberaient de leur chaise.
Voila "la trouvaille". Carolis qui a prôné dans tous ses échanges "l'entreprise unique" ne parle plus, à dessein à présent, que d'"entreprise commune";
mais depuis la loi d'août 2000, c'est une réalité, France Télévisions est déjà une entreprise commune dont les chaînes et les structures sont des filiales.
Bonjour l'embrouille.
A titre d'exemple, nous vous proposons de lire attentivement la réponse à la question " le fait d'appartenir dès janvier à une nouvelle entreprise ne constitue-t-il pas, de facto, une rupture du contrat de travail ?"
Les sénateurs, les députés, les politiques comme les salariés des chaînes du groupe France Télé qui ont découvert le renvoi sur le site intranet avec le site de "l'entreprise commune" que Carolis a, non content d'avoir anticipé la suppression de la pub a anticipé un fonctionnement et une organisation hors la loi.
Rien de surprenant! lorsqu'on lit le courrier adressé à certains pigistes leur proposant "compte tenu de la fusion France Télévision (hors la loi) notre Direction qui nous demande pour 2009 d'harmoniser nos procédures internes(hors la loi) sera donc amenée
désormais à vous régler les prestations que vous nous fournissez non plus sous forme de piges mais sous forme de droits d'auteurs(hors la loi) sans que les tarifs antérieurement pratiqués ne soient bien entendus modifiés".
Tout un chacun notera aussi le "dès janvier". Les salariés en restent baba; tout d'abord les différents organes de direction de la chaîne leur avaient indiqué qu'à compter du 1er janvier 2009, leur fiches de paie ne seraient plus France 2 (France 3 ou France 5)mais France Télévisions. Voilà qu'à présent via le renvoi des sites intranet respectifs des chaînes, ils peuvent lire "De part l'absorption des sociétés France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO par France Télévisions SA, les salariés seront automatiquement rattachés à celle-ci. Il ne s'agira donc pas d'une rupture du contrat de travail mais du transfert du contrat de travail vers France Télévisions SA. Ce sont des dispositions qui sont prévues par le Code du travail."
Et il n'y a toujours pas de loi!!!!
Messieurs les députés, mais surtout vous messieurs les sénateurs, à quoi bon vous consulter dans le cadre de la Comission mixte paritaire (CMP: 7 sénateurs, 7 députés) pour trouver un texte de compromis à ce fumeux projet de loi puisque tout a été fait, mis en oeuvre et quasiment appliqué depuis des semaines sans vous et en dépit de votre avis!
Carolis qui dit avoir des garanties du Chef de l'Etat n'avait sûrement pas lu le livre de F. GUTHLEBEN: "Scandales à France Télévisions"
Le livre de FRANCIS GUTHLEBEN (voir bas de page): "Scandales à France Télévisions" (sous-titré "Gaspillages et magouilles à la télévision") arrive à point nommé dans le débat parlementaire qui est loin d'avoir débouché sur un texte de loi.
Dans l'avion qui ramenait Nicolas Sarkozy de ses voeux au monde culturel à Nimes, Carolis invité à partager le transport pour son retour sur Paris n'avait pas lu le livre de l'ancien responsable de France 3 Alsace de 2006 à 2008!
Il se serait sûrement moins vanté ensuite. Aujourd'hui il raconte -comme le relate "Le Canard enchaîné" que dans l'avion c'est "dans un climat détendu que nous avons parlé de tout, de cinéma, de musique... mais pratiquement pas un mot sur France Télévisions"
Nous aimons bien le "pratiquement pas" !!!!
C'est pour cela que depuis, toujours comme l'écrit le journal: "Carolis raconte à qui veut l'entendre qu'il y voit un signe d'apaisement de bon augure pour la suite"
En petit comité, il va même jusqu'à indiquer qu'il aurait eu des garanties sur sa reconduction. Le fait que le Chef de l'Etat ait lancé en janvier "j'ai une idée très précise, même deux" à propos de son successeur, Carolis considère que c'est un effet de manche pour brouiller les pistes!
Curieux! Cerise sur le gâteau, il est persuadé que le Chef de l'Etat a besoin de lui car la réforme qu'il est allé proposer à l'été 2007 (ce sont les propres termes de C. Albanel au JT de 20h du 21/10/08) il est le seul à pouvoir la mettre en place....plus encore, il ne serait pas logique de prendre le risque de "changer de monture" en 2010 quelques mois seulement avant le début de la prochaine campagne pour l'élection présidentielle.
A quand la mise en place d'une structure de voyance pour tous ?
Dans l'avion qui ramenait Nicolas Sarkozy de ses voeux au monde culturel à Nimes, Carolis invité à partager le transport pour son retour sur Paris n'avait pas lu le livre de l'ancien responsable de France 3 Alsace de 2006 à 2008!
Il se serait sûrement moins vanté ensuite. Aujourd'hui il raconte -comme le relate "Le Canard enchaîné" que dans l'avion c'est "dans un climat détendu que nous avons parlé de tout, de cinéma, de musique... mais pratiquement pas un mot sur France Télévisions"
Nous aimons bien le "pratiquement pas" !!!!
C'est pour cela que depuis, toujours comme l'écrit le journal: "Carolis raconte à qui veut l'entendre qu'il y voit un signe d'apaisement de bon augure pour la suite"
En petit comité, il va même jusqu'à indiquer qu'il aurait eu des garanties sur sa reconduction. Le fait que le Chef de l'Etat ait lancé en janvier "j'ai une idée très précise, même deux" à propos de son successeur, Carolis considère que c'est un effet de manche pour brouiller les pistes!
Curieux! Cerise sur le gâteau, il est persuadé que le Chef de l'Etat a besoin de lui car la réforme qu'il est allé proposer à l'été 2007 (ce sont les propres termes de C. Albanel au JT de 20h du 21/10/08) il est le seul à pouvoir la mettre en place....plus encore, il ne serait pas logique de prendre le risque de "changer de monture" en 2010 quelques mois seulement avant le début de la prochaine campagne pour l'élection présidentielle.
A quand la mise en place d'une structure de voyance pour tous ?
jeudi 22 janvier 2009
"Les échos" contestent formellement les propos de Bernard Van Craeynest
"Les échos" contestent formellement les propos de Bernard Van Craeynest qui dans sa lettre ouverte met en cause l'article des « Echos » paru le 20 janvier (« La CGC marque une pause dans sa fusion avec l'Unsa ») en déclarant qu'il ne « respecte pas l'éthique journalistique ». «Les Echos » contestent formellement cette affirmation, les informations publiées étant parfaitement exactes.
Le Conseil d'Etat rendra sa décision "avant la fin de la semaine" suite à la saisine des sénateurs du PCF et du PG pour "excès de pouvoir"
Fin de la pub: décision du Conseil Etat d'ici vendredi
Le Conseil d'Etat a examiné mardi en référé un recours des sénateurs communistes et du Parti de Gauche (PG) contre la suppression de la publicité sur France Télévisions, qui a été appliquée avant le vote de la loi par le Sénat et constitue selon eux un "excès de pouvoir".
Il rendra sa décision "avant la fin de la semaine", a déclaré le jugedes référés, Serge Daël.
Les sénateurs PCF et du PG ont saisi la haute juridiction pour demanderla suspension de la décision de supprimer la publicité après 20h00 surles chaînes de France Télévisions, qui a été prise le 16 décembre par le conseil d'administration du groupe public, à la demande de la ministre de la Culture.
La mesure est entrée en vigueur le 5 janvier, avant l'examen de la loi par le Sénat, qui a démarré deux jours plus tard.
"Cette décision préjugeait de ce qu'allait décider le législateur, niantson droit d'amendement. Il s'agit d'une ingérence du pouvoir exécutifdans le pouvoir législatif", a estimé l'avocat des demandeurs, FrançoisPinet.
"Le président Nicolas Sarkozy, par le biais de la ministre de laCulture, a obligé le président de France Télévisions Patrick de Carolis à appliquer une loi avant qu'elle ne soit promulguée: le Sénat a étécourt-circuité", a ajouté le sénateur communiste Jack Ralite.
De son côté l'avocat de France Télévisions, Emmanuel Piwnica, a faitvaloir que le CA avait pris "la moins mauvaise" décision possible.
"Les annonceurs ayant anticipé la fin de la publicité, annoncée dès janvier2008 par Sarkozy, et les commandes se faisant trois mois à l'avance, il n'y avait, de fait, plus d'annonceurs à la fin décembre. Patrick de Carolis a donc réuni le CA pour tirer les conséquences de cette situation, plutôt que de laisser des espaces vides" après 20h00, a plaidé Maître Piwnica.
Si cette décision n'avait pas été prise, "nous aurions subi la double peine: nos annonceurs ne seraient pas revenus et notre actionnaire(l'Etat, ndlr) aurait contesté le fondement de la compensation du manque à gagner publicitaire de 450 millions d'euros, prévue dans la loi deFinances", a ajouté Kim Pham, de la direction de France Télévisions.
Le Conseil d'Etat a examiné mardi en référé un recours des sénateurs communistes et du Parti de Gauche (PG) contre la suppression de la publicité sur France Télévisions, qui a été appliquée avant le vote de la loi par le Sénat et constitue selon eux un "excès de pouvoir".
Il rendra sa décision "avant la fin de la semaine", a déclaré le jugedes référés, Serge Daël.
Les sénateurs PCF et du PG ont saisi la haute juridiction pour demanderla suspension de la décision de supprimer la publicité après 20h00 surles chaînes de France Télévisions, qui a été prise le 16 décembre par le conseil d'administration du groupe public, à la demande de la ministre de la Culture.
La mesure est entrée en vigueur le 5 janvier, avant l'examen de la loi par le Sénat, qui a démarré deux jours plus tard.
"Cette décision préjugeait de ce qu'allait décider le législateur, niantson droit d'amendement. Il s'agit d'une ingérence du pouvoir exécutifdans le pouvoir législatif", a estimé l'avocat des demandeurs, FrançoisPinet.
"Le président Nicolas Sarkozy, par le biais de la ministre de laCulture, a obligé le président de France Télévisions Patrick de Carolis à appliquer une loi avant qu'elle ne soit promulguée: le Sénat a étécourt-circuité", a ajouté le sénateur communiste Jack Ralite.
De son côté l'avocat de France Télévisions, Emmanuel Piwnica, a faitvaloir que le CA avait pris "la moins mauvaise" décision possible.
"Les annonceurs ayant anticipé la fin de la publicité, annoncée dès janvier2008 par Sarkozy, et les commandes se faisant trois mois à l'avance, il n'y avait, de fait, plus d'annonceurs à la fin décembre. Patrick de Carolis a donc réuni le CA pour tirer les conséquences de cette situation, plutôt que de laisser des espaces vides" après 20h00, a plaidé Maître Piwnica.
Si cette décision n'avait pas été prise, "nous aurions subi la double peine: nos annonceurs ne seraient pas revenus et notre actionnaire(l'Etat, ndlr) aurait contesté le fondement de la compensation du manque à gagner publicitaire de 450 millions d'euros, prévue dans la loi deFinances", a ajouté Kim Pham, de la direction de France Télévisions.
COMMUNIQUÉ de la Fédération CFE-CGC des Médias
COMMUNIQUÉ de la Fédération CFE-CGC des Médias
La Fédération CFE-CGC des Médias a pris connaissance de la lettre ouverte du Président de la Confédération.
La Fédération CFE-CGC des Médias qui couvre le secteur des journalistes se déclare choquée des attaques à l’encontre de la profession où certains journalistes [il convient ici de citer précisément les termes de la lettre] sont accusés de «ne pas respecter l’éthique journalistique (discipline de vérification, indépendance vis à vis des thèmes et des personnes, conscience professionnelle)». (sic)
La lettre ouverte suggère même explicitement que certains « journalistes mal intentionnés » auraient été manipulés et télécommandés et qu’ « en travestissant et en manipulant la réalité, les acteurs de cette opération prouvent de manière explicite l’orientation et la manipulation organisée ». (sic)
Et de tenter de solenniser le propos par « la situation est grave » (sic) en refusant « les actes bas et les attitudes ne respectant pas les règles éthiques et déontologiques » (sic)
Elle est d’autant plus « grave » que les journalistes dans leur ensemble sont pris à parti à la veille de la conférence de presse du Président de la CFE-CGC avancée pour l’occasion.
Elle est d’autant plus « grave » qu’elle est rédigée, cette lettre ouverte, à l’adresse des « adhérents des militant-e-s et adhérent-e-s, de collègues et d’amis », en fait toute la base.
Cette base qui a pu découvrir dans l’article de la journaliste de « Challenge » du 29 mai 2008 relayé par le journaliste de « Stratégie » l’interview du Président de la Confédération répondant « un brin méprisant » dit la «journaliste » (surement mal intentionnée elle aussi !) au fait qu’il conduise le rapprochement avec l’UNSA de façon autocratique: «Si j''attendais que la base m''alimente de saines réflexions et de prospectives radieuses...» [les 3 petits points signifiant, on peut toujours attendre]
Cette base qui découvrait toujours dans le cadre de propos relatés par ces « journalistes » (là encore vraisemblablement sans éthique !) que Président de la CFE-CGC disait « profiter de la fusion avec l’UNSA pour mettre en concurrence des gens encroûtés dans le fromage, qui n'ont jamais organisé leur succession….[en ironisant] Si on peut se débarrasser des bois morts...»
Cette base, dont les responsables étaient qualifiés dans une réunion syndicale dans le cadre d’un séminaire sur cette fameuse fusion « d’encéphalogrammes plats ».
Aujourd’hui dans cette lettre ouverte le Président de la CFE-CGC écrit « Est-ce l’image que nous souhaitons véhiculer auprès du grand public ? »
Cette question suite aux différentes interviews relayées par « ces journalistes » [ceux que représente et défend notre Fédération] nous la base, nous nous la sommes souvent posée après les propos précités.
Oui ! Pourquoi le Président de la CFE-CGC qui prend aujourd’hui les adhérents, les militants, la base que nous sommes à témoin a-t-il tenu de tels propos à leur encontre ?
Nous sommes bien d’accord « Etait-ce alors vraiment l’image que nous souhaitions véhiculer auprès du grand public ? »
Et la réponse tiendrait en l’argument légendaire du complot ? Tout cela ne serait que manipulations par « des individus qui font passer leurs intérêts personnels avant le projet commun » (sic) ou encore « les actions des personnes qui ont mis en œuvre, sans état d’âme, ce qu’ils nous reprochaient à tort …des actes bas et des attitudes ne respectant pas les règles » (sic) avec la possible complicité et/ou l’aide de journalistes « sans conscience professionnelle » (sic) ?
Le vote majoritaire par le comité directeur de la CFE-CGC (l’une des 2 instances de décision de la Confédération et qui comme le Comité Confédéral, selon les statuts confédéraux, « élabore la stratégie générale » dont le Bureau National « est chargé de l’exécution ») d’une motion suspendant le mandat qui avait été accordé au Président Confédéral en avril 2008 ne serait qu’« un prétexte pour mieux justifier des ambitions personnelles …. un coup d’état sur l’organisation elle-même ; «une atteinte à la cohésion de l’organisation, à sa crédibilité et à ses valeurs » (sic)
Non. La Fédération CFE-CGC des Médias ne peut absolument pas croire une seule seconde à un tel scénario.
Nous ne pouvons être que d’accord avec la question du Président confédéral dans sa lettre ouverte « Ceci pose la question de l’intégrité et de la transparence », cette dernière tant réclamée mais jamais obtenue comme l’indique la motion « malgré les promesses faites à plusieurs reprises et encore réaffirmées au Comité confédéral du 09 décembre 2008, seule une équipe réduite conduit des discussions et engage l’organisation sans que le Comité directeur ait été préalablement consulté ».
La Fédération CFE-CGC des Médias malgré la fin de la lettre ouverte organisant la « répression » : « Je prends dès aujourd’hui les mesures nécessaires pour éviter que de tels agissements se reproduisent » (sic) ne peut que déplorer de tels propos, une telle mise en cause de la base CFE-CGC et à présent des journalistes, ses mandants.
En conséquence et afin d’éviter l’affrontement entre deux philosophies, celle qui souhaite conserver la spécificité du syndicat et celle qui voudraient la voir disparaitre au profit d’une organisation généraliste, pour ne pas tomber dans une crise plus aigüe et pour aller totalement dans le sens de ce qu’écrit le Président confédéral, à savoir « faire que demain l’ensemble des personnels d’encadrement soit encore plus entendu et mieux reconnu » (sic),
la Fédération CFE-CGC des Médias propose donc que le congrès de fin d’année qui devait voir l’élection du Président, du Secrétaire Général et des Secrétaires Nationaux soit anticipée pour que tout un chacun puisse développer ses positions et pouvoir les soumettre au vote de l’instance.
Paris, le 22 janvier 2009
La Fédération CFE-CGC des Médias a pris connaissance de la lettre ouverte du Président de la Confédération.
La Fédération CFE-CGC des Médias qui couvre le secteur des journalistes se déclare choquée des attaques à l’encontre de la profession où certains journalistes [il convient ici de citer précisément les termes de la lettre] sont accusés de «ne pas respecter l’éthique journalistique (discipline de vérification, indépendance vis à vis des thèmes et des personnes, conscience professionnelle)». (sic)
La lettre ouverte suggère même explicitement que certains « journalistes mal intentionnés » auraient été manipulés et télécommandés et qu’ « en travestissant et en manipulant la réalité, les acteurs de cette opération prouvent de manière explicite l’orientation et la manipulation organisée ». (sic)
Et de tenter de solenniser le propos par « la situation est grave » (sic) en refusant « les actes bas et les attitudes ne respectant pas les règles éthiques et déontologiques » (sic)
Elle est d’autant plus « grave » que les journalistes dans leur ensemble sont pris à parti à la veille de la conférence de presse du Président de la CFE-CGC avancée pour l’occasion.
Elle est d’autant plus « grave » qu’elle est rédigée, cette lettre ouverte, à l’adresse des « adhérents des militant-e-s et adhérent-e-s, de collègues et d’amis », en fait toute la base.
Cette base qui a pu découvrir dans l’article de la journaliste de « Challenge » du 29 mai 2008 relayé par le journaliste de « Stratégie » l’interview du Président de la Confédération répondant « un brin méprisant » dit la «journaliste » (surement mal intentionnée elle aussi !) au fait qu’il conduise le rapprochement avec l’UNSA de façon autocratique: «Si j''attendais que la base m''alimente de saines réflexions et de prospectives radieuses...» [les 3 petits points signifiant, on peut toujours attendre]
Cette base qui découvrait toujours dans le cadre de propos relatés par ces « journalistes » (là encore vraisemblablement sans éthique !) que Président de la CFE-CGC disait « profiter de la fusion avec l’UNSA pour mettre en concurrence des gens encroûtés dans le fromage, qui n'ont jamais organisé leur succession….[en ironisant] Si on peut se débarrasser des bois morts...»
Cette base, dont les responsables étaient qualifiés dans une réunion syndicale dans le cadre d’un séminaire sur cette fameuse fusion « d’encéphalogrammes plats ».
Aujourd’hui dans cette lettre ouverte le Président de la CFE-CGC écrit « Est-ce l’image que nous souhaitons véhiculer auprès du grand public ? »
Cette question suite aux différentes interviews relayées par « ces journalistes » [ceux que représente et défend notre Fédération] nous la base, nous nous la sommes souvent posée après les propos précités.
Oui ! Pourquoi le Président de la CFE-CGC qui prend aujourd’hui les adhérents, les militants, la base que nous sommes à témoin a-t-il tenu de tels propos à leur encontre ?
Nous sommes bien d’accord « Etait-ce alors vraiment l’image que nous souhaitions véhiculer auprès du grand public ? »
Et la réponse tiendrait en l’argument légendaire du complot ? Tout cela ne serait que manipulations par « des individus qui font passer leurs intérêts personnels avant le projet commun » (sic) ou encore « les actions des personnes qui ont mis en œuvre, sans état d’âme, ce qu’ils nous reprochaient à tort …des actes bas et des attitudes ne respectant pas les règles » (sic) avec la possible complicité et/ou l’aide de journalistes « sans conscience professionnelle » (sic) ?
Le vote majoritaire par le comité directeur de la CFE-CGC (l’une des 2 instances de décision de la Confédération et qui comme le Comité Confédéral, selon les statuts confédéraux, « élabore la stratégie générale » dont le Bureau National « est chargé de l’exécution ») d’une motion suspendant le mandat qui avait été accordé au Président Confédéral en avril 2008 ne serait qu’« un prétexte pour mieux justifier des ambitions personnelles …. un coup d’état sur l’organisation elle-même ; «une atteinte à la cohésion de l’organisation, à sa crédibilité et à ses valeurs » (sic)
Non. La Fédération CFE-CGC des Médias ne peut absolument pas croire une seule seconde à un tel scénario.
Nous ne pouvons être que d’accord avec la question du Président confédéral dans sa lettre ouverte « Ceci pose la question de l’intégrité et de la transparence », cette dernière tant réclamée mais jamais obtenue comme l’indique la motion « malgré les promesses faites à plusieurs reprises et encore réaffirmées au Comité confédéral du 09 décembre 2008, seule une équipe réduite conduit des discussions et engage l’organisation sans que le Comité directeur ait été préalablement consulté ».
La Fédération CFE-CGC des Médias malgré la fin de la lettre ouverte organisant la « répression » : « Je prends dès aujourd’hui les mesures nécessaires pour éviter que de tels agissements se reproduisent » (sic) ne peut que déplorer de tels propos, une telle mise en cause de la base CFE-CGC et à présent des journalistes, ses mandants.
En conséquence et afin d’éviter l’affrontement entre deux philosophies, celle qui souhaite conserver la spécificité du syndicat et celle qui voudraient la voir disparaitre au profit d’une organisation généraliste, pour ne pas tomber dans une crise plus aigüe et pour aller totalement dans le sens de ce qu’écrit le Président confédéral, à savoir « faire que demain l’ensemble des personnels d’encadrement soit encore plus entendu et mieux reconnu » (sic),
la Fédération CFE-CGC des Médias propose donc que le congrès de fin d’année qui devait voir l’élection du Président, du Secrétaire Général et des Secrétaires Nationaux soit anticipée pour que tout un chacun puisse développer ses positions et pouvoir les soumettre au vote de l’instance.
Paris, le 22 janvier 2009
mercredi 21 janvier 2009
L'Assemblée générale de RFI appelle à manifester jeudi
L'Assemblée générale des personnels de Radio France Internationale (RFI) a appellé à manifester jeudi pour dénoncer le plan social prévoyant 206 suppressions de postes( environ 1 poste sur 5)
"Jeudi 22 janvier, à 14H00, nous irons manifester à l'Elysée déclare le texte, qui s'adresse aussi aux "collègues de France Télévisions, de Radio France, de l'Ina". La
manifestation doit partir du Pont de l'Alma pour dire "non au démantèlement de RFI, non aux suppressions d'emplois et oui au maintien de toutes les langues sans aucun licenciement donc le retrait du plan".
Ce plan que la direction de RFI a annoncé la semaine dernière comme un "plan de modernisation" prévoyant la suppression de 206 postes sur un total de 1.040 salariés contre la "création possible" de 34 postes, ce qui reviendrait à une suppression nette de 172 postes.
"Jeudi 22 janvier, à 14H00, nous irons manifester à l'Elysée déclare le texte, qui s'adresse aussi aux "collègues de France Télévisions, de Radio France, de l'Ina". La
manifestation doit partir du Pont de l'Alma pour dire "non au démantèlement de RFI, non aux suppressions d'emplois et oui au maintien de toutes les langues sans aucun licenciement donc le retrait du plan".
Ce plan que la direction de RFI a annoncé la semaine dernière comme un "plan de modernisation" prévoyant la suppression de 206 postes sur un total de 1.040 salariés contre la "création possible" de 34 postes, ce qui reviendrait à une suppression nette de 172 postes.
Le Gouvernement pourrait finalement décider de reporter le projet de loi audiovisuel
Le Gouvernement pourrait décider de reporter le projet de loi audiovisuel avant même le 3 février date prévue pour l'étude de la version finale du projet de loi à l'Assemblée.
Pour éviter de monter les députés contre les sénateurs et de créer de facto une véritable crise entre les deux chambres qui ne pourront à l'évidence pas se mettre d'accord le 28 janvier en commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs, 7 députés) puisque l'Assemblée refuse toute augmentation de la redevance alors que le Sénat a voté en masse son augmenation d'environ 3,5% c'est-à-dire 4 euros, ce serait finalement l'hypothèse la plus rationnelle.
Pour arranger le tout, les sénateurs communistes et du Parti de Gauche
(PG) ont déposé un recours au Conseil d'Etat "pour excès de pouvoir" contre la suppression de la publicité sur France Télévisions avant le vote de la loi.
"Cette décision prise par Mme (Christine) Albanel (ministre de la
Communication, ndlr) et simplement exécutée par la direction de France
Télévisions est un grave déni de démocratie qui viole de manière flagrante la
Constitution", souligne le groupe dans un communiqué du groupe.
Cette décision nie "le droit d'amendement des sénateurs, le débat sur l'article 18 (supprimant la publicité, ndlr) du projet de loi devenant virtuel, et l'article 45 de la Constitution qui organise la "navette" entre les deux chambres qui composent le Parlement" a-t-il ajouté.
"Cette décision, inédite, est symptomatique de la dérive institutionnelle à
laquelle nous assistons, qui met à mal l'idée même de démocratie parlementaire", enchérit le communiqué.
Rappelons que la suppression de la pub après 20H00 est entrée en vigueur le 5 janvier entérinée par le conseil d'administration de France Télévisions ayant décidé de l'anticiper, soit deux jours avant le début de l'examen du texte au Sénat.
Comment pourrait-il y avoir dans de telles conditions un texte de compromis qui pourrait être adopté par les 2 chambres pour que le projet de loi soit considéré comme définitivement adopté ?
Enfin si contre toute probabilité cela était le cas, comment imaginer qu'après une telle cacophonie, ce n'est de toute façon pas celui qui a prôné la réforme dite Carolis - sa réforme -qui mettrait quoi que ce soit en place dans le peu de temps qui lui resterait (quelques mois s'il allait au bout de son mandat) alors que le passage au tout numérique c'est pour 2011, moins d'un an avant la prochaine élection présidentielle ????
Comment imaginer également que son successeur qui n'aura pas été associé à la réforme, n'aurait plus qu'à l'appliquer(essuyant de plein fouet les conflits sociaux à venir) un peu à l'instar de ce qui se passe sur le Tour de France en n'intervenant que comme la voiture balai dans ces moins de 2 ans ????
Pour éviter de monter les députés contre les sénateurs et de créer de facto une véritable crise entre les deux chambres qui ne pourront à l'évidence pas se mettre d'accord le 28 janvier en commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs, 7 députés) puisque l'Assemblée refuse toute augmentation de la redevance alors que le Sénat a voté en masse son augmenation d'environ 3,5% c'est-à-dire 4 euros, ce serait finalement l'hypothèse la plus rationnelle.
Pour arranger le tout, les sénateurs communistes et du Parti de Gauche
(PG) ont déposé un recours au Conseil d'Etat "pour excès de pouvoir" contre la suppression de la publicité sur France Télévisions avant le vote de la loi.
"Cette décision prise par Mme (Christine) Albanel (ministre de la
Communication, ndlr) et simplement exécutée par la direction de France
Télévisions est un grave déni de démocratie qui viole de manière flagrante la
Constitution", souligne le groupe dans un communiqué du groupe.
Cette décision nie "le droit d'amendement des sénateurs, le débat sur l'article 18 (supprimant la publicité, ndlr) du projet de loi devenant virtuel, et l'article 45 de la Constitution qui organise la "navette" entre les deux chambres qui composent le Parlement" a-t-il ajouté.
"Cette décision, inédite, est symptomatique de la dérive institutionnelle à
laquelle nous assistons, qui met à mal l'idée même de démocratie parlementaire", enchérit le communiqué.
Rappelons que la suppression de la pub après 20H00 est entrée en vigueur le 5 janvier entérinée par le conseil d'administration de France Télévisions ayant décidé de l'anticiper, soit deux jours avant le début de l'examen du texte au Sénat.
Comment pourrait-il y avoir dans de telles conditions un texte de compromis qui pourrait être adopté par les 2 chambres pour que le projet de loi soit considéré comme définitivement adopté ?
Enfin si contre toute probabilité cela était le cas, comment imaginer qu'après une telle cacophonie, ce n'est de toute façon pas celui qui a prôné la réforme dite Carolis - sa réforme -qui mettrait quoi que ce soit en place dans le peu de temps qui lui resterait (quelques mois s'il allait au bout de son mandat) alors que le passage au tout numérique c'est pour 2011, moins d'un an avant la prochaine élection présidentielle ????
Comment imaginer également que son successeur qui n'aura pas été associé à la réforme, n'aurait plus qu'à l'appliquer(essuyant de plein fouet les conflits sociaux à venir) un peu à l'instar de ce qui se passe sur le Tour de France en n'intervenant que comme la voiture balai dans ces moins de 2 ans ????
Le comité directeur de la CFE-CGC décide à l'unanimité de ne pas signer l'accord chômage
Le comité directeur de la CFE-CGC a décidé ce mardi 20 janvier "à l'unanimité" de ne pas signer l'accord sur l'assurance chômage négocié avec le patronat.
De facto la CFDT est donc la seule confédération syndicale à avoir choisi de parapher le texte puisque la CFE-CGC , la CGT, FO et la CFTC ont toutes décidé de le
rejeter au motif qu'il n'offrait pas aux chômeurs une indemnisation à la hauteur
de l'ampleur de la crise.
Parallèlement le comité directeur de la CFE-CGC a également décidé d'exercer son droit d'opposition au texte élaboré fin 2008.
Juridiquement, une convention d'assurance chômage est valable dès lors
qu'une organisation syndicale et une patronale la signent mais face à l'opposition de deux syndicats au Conseil national de l'emploi, où siègent les partenaires sociaux, le ministre de l'Emploi peut à nouveau consulter cet organisme avant de donner son agrément. (s'il le donne!)
L'avenir du texte dépend en dernier ressort du gouvernement qui doit
délivrer son agrément pour appliquer la nouvelle convention, conclue pour deux
ans (2009-2010).
Enfin,côté patronal, le Medef et l'UPA (artisans) se sont prononcés pour l'accord,
tandis que la CGPME indique signer "sous réserve d'une baisse effective des cotisations au 1er juillet". [ vu la période de crise que traverse notre pays et les milliers de chômeurs s'additionnant vertinigeusement fin 2008, baisser les cotisations serait la pire chose à faire, ndlr]
Le Chef de l'Etat avait estimé lundi, lors de ses voeux aux
partenaires sociaux, qu'il était "essentiel" que le projet
d'accord sur l'assurance chômage soit "mis en place". Le gouvernement "va voir qui signe. S'il n'y en a pas suffisamment, on posera la question explicitement aux partenaires sociaux de savoir est-ce que vous vous opposez, ou est-ce que vous vous contentez de ne pas mettre votre signature?", a ajouté mardi le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez. Et de poursuivre :"Soit on pourra suivre si jamais on a suffisamment de partenaires sociaux qui implicitement disent ok on vous laisse passer, soit on prendra nos responsabilités, c'est-à-dire qu'on prendra la main".
Le refus de 4 confédérations syndicales sur 5 de ne pas signer et pour vraisemblablement 3 d'entre elles l'exercice d'un droit d'opposition, la situation ne souffre aujourd'hui plus d'ambigüité.
De facto la CFDT est donc la seule confédération syndicale à avoir choisi de parapher le texte puisque la CFE-CGC , la CGT, FO et la CFTC ont toutes décidé de le
rejeter au motif qu'il n'offrait pas aux chômeurs une indemnisation à la hauteur
de l'ampleur de la crise.
Parallèlement le comité directeur de la CFE-CGC a également décidé d'exercer son droit d'opposition au texte élaboré fin 2008.
Juridiquement, une convention d'assurance chômage est valable dès lors
qu'une organisation syndicale et une patronale la signent mais face à l'opposition de deux syndicats au Conseil national de l'emploi, où siègent les partenaires sociaux, le ministre de l'Emploi peut à nouveau consulter cet organisme avant de donner son agrément. (s'il le donne!)
L'avenir du texte dépend en dernier ressort du gouvernement qui doit
délivrer son agrément pour appliquer la nouvelle convention, conclue pour deux
ans (2009-2010).
Enfin,côté patronal, le Medef et l'UPA (artisans) se sont prononcés pour l'accord,
tandis que la CGPME indique signer "sous réserve d'une baisse effective des cotisations au 1er juillet". [ vu la période de crise que traverse notre pays et les milliers de chômeurs s'additionnant vertinigeusement fin 2008, baisser les cotisations serait la pire chose à faire, ndlr]
Le Chef de l'Etat avait estimé lundi, lors de ses voeux aux
partenaires sociaux, qu'il était "essentiel" que le projet
d'accord sur l'assurance chômage soit "mis en place". Le gouvernement "va voir qui signe. S'il n'y en a pas suffisamment, on posera la question explicitement aux partenaires sociaux de savoir est-ce que vous vous opposez, ou est-ce que vous vous contentez de ne pas mettre votre signature?", a ajouté mardi le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez. Et de poursuivre :"Soit on pourra suivre si jamais on a suffisamment de partenaires sociaux qui implicitement disent ok on vous laisse passer, soit on prendra nos responsabilités, c'est-à-dire qu'on prendra la main".
Le refus de 4 confédérations syndicales sur 5 de ne pas signer et pour vraisemblablement 3 d'entre elles l'exercice d'un droit d'opposition, la situation ne souffre aujourd'hui plus d'ambigüité.