Carolis se moque de la "lettre ouverte" de Lagardère active (à lire en bas de post) et fait valider par le C.A. de France Télé la vente de la régie pub.
"Je serai naturellement très vigilant sur l’impact de la décision de Président de la République de supprimer la pub sur le service public en réorganisant en même temps l'entreprise, travail mené depuis deux ans en totale concertation avec l'actionnaire et que nous souhaitons amplifier, en particulier pour les collaborateurs de notre régie publicitaire, dont la pérennité de l’avenir professionnel au sein de notre groupe sera ma première préoccupation." voila ce qu'écrivait Carolis il y a environ 2 ans.
Les 300 salariés de la régie pub comprennent à présent ce que "préoccupation première" signifie dans la bouche de Carolis!
Les 300 salariés de la régie pub mais plus largement l'ensemble des salariés de France Télévisions, peuvent maintenant constater comment les assurances que donne Carolis sont suivies d'effet etappréhender pleienement ce que "pérennité de l’avenir professionnel au sein du groupe France Télévisions" veut dire!
Les 300 salariés de la régie pub mais plus largement l'ensemble des salariés de France Télévisions, ont pu aussi lire la lettre dede Lagardère active qui "souligne" le contexte et évoque le "risque " que la décision du Conseil d'Etat pourrait induire.
France Télévisions n'en a cure. Ce matin lors d'un conseil d'administration extraordinaire, France Télévisions a donc décidé "d'entrer en négociation exclusive pour la privatisation de sa régie France Télévisions Publicité avec Lov Financière et Publicis."
Sur 12 administrateurs, seuls les 2 représentants du personnel ont voté contre.
Dominique Wolton s'est abstenu après avoir proposé que la décision soit différée.
Carolis, président du C.A. n'en a pas tenu compte. Il s'est réfugié derrière le courrier qu'il avait récemment adressé aux «tutelles» en l'occurrence Christine Lagarde et François Fillon pour leur demander d'affirmer la nécessité de la vente de la régie.
Pour autant, il n'a pas estimé nécessaire d'attendre la réponse de l'État ( et encore moins la décision du Conseil d'Etat) pour enclencher cette discussion exclusive et prônant même qu'"elle serait absolument nécessaire pour prendre «des garanties» sur les éventuels conflits d'intérêt avec un acheteur" Stéphane Courbit, qui est également fournisseur de programmes pour les antennes de France Télévisions.
Pour le SNPCA-CGC "C'est le dépeçage de l'entreprise" auquel nous assistons et dans quelques semaines, chacun se rendra compte de l'inultilité de cette cession telle qu'elle est ficelée en fonction du changement de contexte.
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