Depuis ce matin les membres de la direction pousse sciemment des salariés qui ne souhaitaient pas s'associer à CE mouvement de grève (particulier) à y entrer malgré eux.
Description d'une scène parmi tant d'autres.
Question de la direction au salarié: "Vous êtes gréviste sur votre poste ?"
Réponse du salarié: "NON, je ne suis pas en grève"
Provocation de la direction au salarié: "OK, on va vous envoyer à tel endroit [un autre secteur que le sien] pour remplacer un salarié gréviste" [alors que la loi interdit à l'employeur le remplacement d'un grévisté par un non gréviste]
Réponse du salarié ainsi provoqué et quasiment forcé à se mettre en grève : "Dans ce cas là, je me déclare gréviste"
Et cette scène se répète depuis ce matin à chaque occasion que trouve la direction de gonfler le chiffre des grévistes sur le préavis de la CGT afin de victimiser un peu plus Patrick de Carolis qui déclarait comme à de coutume,cynique et sectaire, à "La Nouvelle République" de ce dimanche: "Ce n'est pas à l'environnement économique de s'adapter à France Télévisions mais à France Télévisions à s'adapter à s'adapter à son environnement".
Patrick de Carolis pourrait ainsi continuer de jouer les martyrs, lui qui entretient depuis l'été 2008 par voie de Presse, son opposition au Chef de l'Etat, et aller expliquer qu'il serait victime de l'arbitraire.
PdC n'est victime que d'une chose, de n'avoir jamais tenu ses engagements, d'avoir imagané que son nom resterait dans l'histoire de l'audiovisuel pour avoir mené une "réorganisation" qui renvoie la télé publique au "moyen-âge" en recréant l'ORTF et enfin d'avoir prétendu pour la faire valider que sa réforme avait l'adhésion des personnels et des syndicats - ce qui à part l'alliance CGT/FO est totalement faux.
Alors oui, début avril, pour paraphraser ou presque PdC "Ce n'est plus à lui qu'il icombe d'imposer aux 11.000 salariés de France Télévisions sa vision archaïque des choses mais aux 11.000 salariés de France Télévisions d'en discuter à présent avec son successeur".
Vivement avril que le Chef de l'Etat dispense donc PdC d'effectuer son préavis en donnant le nom de successeur qui, une fois rendu l'avis du CSA et de la commission parlementaire ad hoc, pourra enfin commencer à "organiser l'entreprise comme, lui, le souhaite pour les 5 ans cruciaux à venir.
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