Le document dont parle le CSA est le soi-disant satisfecit dont la presse a parlé il y a quelques jours et qui n'a donc aucune existence puisque démenti par l'instance.
Le 8 février 2008, nous publiions un post intitulé: "Carolis - Un bilan tout en trompe l’œil…Après lui qui d’autre ? Lui, lui et encore lui" dont voici le lien http://medias-cgc.blogspot.com/2010/02/carolis-un-bilan-tout-en-trompe.html
Comment d'ailleurs le CSA aurait-il pu sortir quelques jours avant la nomination du futur président de France Télévisions par le Chef de l'Etat, un tel document?
Sachant comme le sait bien le CSA qu'en février 2010, le Sénat a lancé une mission de contrôle des comptes de France Télévisions afin de vérifier "l'adéquation du financement de France Télévision à ses moyens".
Que de plus, le Sénat dans un communiqué a réclamé "une transparence accrue sur les obligations du groupe, ses dépenses et les choix qu'il opère tant en matière éditoriale que sur les questions de média global, de ressources humaines ou de gestion financière".
Les membres du CSA, à la lecture de la dépêche AFP concernant donc un texte imaginaire du style "opération d'embellissement pour fin de mandat calamiteuse" avec une bonne dose de "forcer la main à au Président de la République", ont dû avoir les bras qui tombaient.
Cerise sur le gâteau, en octobre 2009, la Cour des comptes a présenté un rapport de 200 pages sur les très nombreuses lacunes, faiblesses et manquements de France Télévisions.
Parmi les phrases assez édifiantes de la Cour des comptes, se trouve celle-ci : "La clarification des objectifs de qualité et des critères de performances de la télévision publique est indispensable, si l’on veut donner au concept de service public télévisuel un contenu spécifique assorti de résultats démontrables, qui sont seuls susceptibles de justifier les coûts de la réforme".
Pour couronner le tout, Carolis lors du C.C.E du 14 juin 2010 qui s'est retrouvé tout seul devant les élus expliquant "j'ai longuement discuté avec le Président de la République, notamment s'agissant de mon bilan..." à la question de Marc Chauvelot sur sa redésignation "Président, êtes-vous confiant ? " a répondu " je ne vois pas pourquoi, je ne le serais pas" l
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