Carolis voudrait sauver la face à tout prix et faire croire à une reprise des négociations…en vain !
Depuis le 3 juin date à laquelle la cour d’Appel de Paris donné raison aux 3 syndicats appelants, le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ sur le fait que France Télévisions ait bien été adhérente de l’association des employeurs de l’audiovisuel public et de facto, était tenue de respecter les délais de survivance des conventions collectives, entre autres octobre 2012 pour celle des personnels techniques, administratifs et de production, la direction a été contrainte de signer la reconduction de tous accords en vigueur dans le groupe.
Après quasiment 13 mois de « réunionite aigüe » et la présentation du premier document par la direction à la mi janvier 2010 seulement, au début juin, moins de 20 pages sur environ 400 que comptent les conventions et avenants, avaient été abordées.
Malgré cela le tandem CGT/FO qui a signé quasiment tous les accords présentés par la direction depuis plusieurs années, prévoyait de signer un texte dit de « substitution », rebaptisé «transition » par la CGT.
Depuis donc cette claque aux trois acolytes défaits, ces derniers voudraient maintenant faire croire qu’à partir du 16 juin, les négociations reprennent à France Télévisions sur le nouveau texte conventionnel. C’est totalement faux.
La direction ne négocie rien du tout….totalement discréditée, elle n’est plus en mesure de le faire.
Tout juste se contente-t-elle de donner des dates pour d’illusoires signatures d’accords (intéressement, notamment) dont elle prétend qu’ils devraient être conclus avant le 30 juin 2010.
Encore un baratin de plus. Pour mémoire, cette même direction aux abois, a prétendu pendant des mois qu’après le 7 juin, il ne resterait plus rien que le Code du travail, la Convention nationale étendue des journalistes et l’accord France TV SA. Chacun a pu juger du bobard.
Il n’y a donc aucune reprise de négociation contrairement à ce que Jean-François Téaldi pour la CGT et la direction voudraient faire croire.
La direction se contente du reste de reprendre ses habituelles intimidations et son éternel chantage avec un accord sur les Instances Représentatives du Personnel (IRP) dont la date butoir pour y adhérer a déjà été repoussée.
« Si vous ne signez pas cet accord, il n’y aura rien après…nous ne négocierons rien d’autres ». Un argument que seule la CGT fidèle alliée de la direction, semble entendre.
Une fois encore, la CGT se dit prête à signer. Cela n’étonnera personne.
Pourquoi aller signer avec cette direction qui a clairement choisi de privilégier un camp contre une large majorité de syndicats; direction hautaine, méprisante et qui sait bien que dans les jours qui viennent ne sera plus là ?
Signer sur la répartition des IRP que propose la direction, c’est indirectement valider la réorganisation illégale puisque le CCE ne l’ayant jamais validé, ne serait-ce que dans son organigramme, elle ne peut officiellement se mettre en place et encore moins « se poursuivre ».
Pourquoi aller signer avec quoi que ce soit avec ceux qui ont tenté de spolier les salariés et alors même que dans quelques jours, le Président de la République va donner le nom du remplaçant de Carolis ?
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