Dans un des blogs cgt de France Télé, la vaine propagande de désinformation est à son comble.
Lundi 25 octobre 2010, le cégétiste auteur du blog prétend le plus fallacieusement qui soit que « la Cgt a pris 9 mois pour un avis négatif » [la cgt parle là de l’avis négatif qu’elle a rendu au CCE de décembre 2009 au bout de soi-disant 9 mois de « négociations » qui a permis à Carolis de mettre en oeuvre sa réorganisation], « La Cfdt, le Snj, la Cgc et Sud, n’auraient eu besoin que d’un jour pour un avis positif » [la cgt parle là de la résolution votée à l’unanimité des votants au dernier CCE qui n’est absolument pas un avis rendu sur la nouvelle organisation Pflimlin mais tout le contraire]
La propagande cégétiste va même jusqu’à utiliser un titre des plus ridicules : « France télévisions –Tapis rouge pour Pflimlin au CCE ». C’est pitoyable.
Et l’auteur de présenter de la façon la plus mensongère qui soit, ce qu’il appelle les faits. Personne n’est plus dupe.
Les insultes proférées en séances contre les délégués du SNPCA-CGC, du SNJ, de la CFDT ou de SUD, les documents confidentiels du syndicat rendus publics malgré lui qui demandaient encore dernièrement l’accélération de la réorganisation Carolis ou encore la désinformation permanente à laquelle il se livre, ont fini par liquider le peu de crédibilité qui leur restait.
1°) Contrairement à ce que baratine la cgt, il ne s’agit pas d’un avis à l'inverse du leur qu'il qualifient d'« avis négatif qui aurait été rendu après 9 mois de consultation et d’expertises, assortis de nombreuses propositions écrites destinées à sauvegarder les intérêts des salariés » (dixit) mais d’une résolution prenant acte la fin de la réorganisation de leur ami Carolis, le début d’un nouveau processus info/consult avec organigramme (pas le fonctionogramme qu’ils avaient intégré) avec le retour à un fonctionnement vertical des chaînes.
2°) Contrairement à ce que baratine la cgt, « Cette "majorité" du CCE (comme ils l’appellent avec mépris) acquise, selon eux, « par des manœuvres électorales en région Sud » (là c’est le comble, appeler les décisions de Justice qui leur sont défavorables des « manœuvres , il faut être la cgt pour oser) n’a donc pas « approuvé en une seule séance la "réorganisation de la réorganisation" échafaudée par M.Pflimlin. »
Cette "majorité" du CCE, a préféré contrairement à la cgt prendre le temps de l’analyse, soumettre les conséquences d’un changement d’organisation à un cabinet d’expertises, en l’occurrence le cabinet Sextant et revenir aux règles fixées par le Code du travail que la cgt avait sûrement oubliées.
3°) Contrairement à ce que baratine la cgt, il n’y a donc eu aucun vote sauf celui de la résolution refusant justement de rendre un avis, la presse ayant été informée avant les élus quelques semaines plus tôt.
Le fait qu’il n’y clairement pas eu de vote prouve bien que contrairement à la cgt ce n’est pas la précipitation et l’arbitraire qui dicte les travaux des syndicats majoritaires au CCE.
4°) Contrairement à ce que baratine la cgt, aucun « chèque en blanc n’a été donné à la direction » puisqu’aucun avis n’a été rendu.
Quant au pseudo revirement de la cgt – volte-face de circonstance à 180° - qui voudrait tenter de mettre en relation l’avis négatif qu’a rendu la cgt en décembre 2009 qui permettait à Carolis d'avancer avec la résolution qui n’est en rien un avis tout au mieux l’expression des réserves faites à un projet dont chacun attend de connaître les contours, il est grotesque et ne trompe personne.
D’ailleurs il est clairement écrit dans la résolution que les élus attendent « d’autres informations et consultations, à chaque étape du projet et à tous les niveaux (CCE, CE, CHSCT). »
Enfin le couplet sur « les producteurs privés et leur revanche » est consternant.
La cgt qui n’a jamais attaqué Carolis fait montre de s’en prendre à présent à Pflimlin (il ne s’agit là que d’une posture) en l’accusant d’avoir « nommé des patrons de pour répondre répond avant tout aux attentes des producteurs privés dont les profits ont été mis en danger par le "guichet ", à savoir la coordination des achats de programmes des différentes antennes. »
Quel triste spectacle et par-dessus tout quel ramassis de bobards plus énormes les uns que les autres. Il est inutile de développer les rengaines éculées égrainées ensuite.
La conclusion du papier est surréaliste…elle voudrait paraître comme une charge contre le pouvoir mais aussi contre le nouveau PDG, elle est en réalité une offre de service plutôt alambiquée mais bel et bien renouvelée pour une cogestion dont la cgt a l’habitude.
La déclaration de guerre adressée à Rémy Pflimlin assortie de la prédiction de son départ en juin 2012 s’il ne coopère pas [avec le syndicat] : « La cgt quant à elle, attachée aux valeurs du service public, ne se laissera pas bercer d’illusions par un Président de France Télévisions tout juste nommé par le Président de la République en personne, à deux ans des élections présidentielles » tient du numéro d’illusionniste le plus rôdé.
Ainsi les « Nous n’accordons pas plus notre confiance à une direction qu’à une autre car nous ne choisissons pas les patron » vous cloue sur place tout comme laisse sans voix le « Ce qui est sûr, c'est qu'en cautionnant à ce point M.Pflimlin, la coalition Cfdt, Cgc, Snj, Sud lui déroule un inquiétant tapis rouge ».
Ce n’est plus avec du vinaigre qu’on attrape les mouches, messieurs les pseudos censeurs.
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