Il y a une dizaine de jours, la Presse toute entière relayait la rumeur qui donnait Alexandre Bompard "sur orbite pour France Télévisions".
Le Parisien écrivait "Alexandre Bompard tout près de France Télévisions" ..."le patron d’Europe 1 [ disait le quotidien] devrait succéder à Patrick de Carolis à la tête de France Télévisions".
Aujourd'hui, le Parisien donne Alexandre Bompard, sacrifié.
Pourquoi, "sacrifié" ? Pour être sacrifié, il faudrait un autel...et le seul autel sur lequel il aurait pu être sacrifié, ne pouvait être que celui de la rumeur. Mais le président de la République, l'a dit à Washington - ses paroles ont fait le tour du monde - "la rumeur est un clapotis sans importance auquel il ne faut accorder aucun crédit".
Il est donc clair que cette rumeur qui donnait Alexandre Bompard « favori » pour succéder à Patrick de Carolis à la tête de France Télévisions, n'a jamais eu la moindre chance de prospérer.
Nous l'affirmions même dès le 17 avril dans un de nos "posts" Alexandre Bompard n’a jamais envisagé d’aller à France Télévisions.
Dès lors, pas de controverse à éviter, susceptible d’affaiblir dans l’opinion publique le Chef de l'Etat comme l'indique Le Parisien de ce jour, puisqu'il ne s'agissait pas d'une info mais d'une rumeur.
Pourquoi donc vouloir que ce dernier " sacrifie Alexandre Bompard, selon certains, au cas où son arrivée déclencherait une bronca" ?...puisqu'il n'y a pas lieu de s'interroger comme l'ont fait l'ensemble de la Presse unanime, des politiques, des publicitaires, des auteurs, les syndicats et tous les détracteurs du projet de cession de la régie publicitaire à son ami Courbit pour lequel Frédéric Mitterrand soulevait un problème "déontologique" puisque selon lui, "le repreneur était "juge et partie", Stéphane Courbit contrôlant notamment la société de production de Nagui, animateur sur France 2 et France 4." !!!!
Donc si le Parisien indique que "Le président a confirmé mardi soir, lors d’un off avec quelques éditorialistes dont Alain Duhamel de RTL ou Claude Ascolovitch du « JDD »"...qu'Alexandre Bompard n'ira pas à France Télévisions, ce n'est pas parce qu'il est "sacrifié"...NON, c'est tout simplement parce que cela n'a jamais été d'actualité.
Le site d'informations et d'échanges sur l'actualité sociale et économique des média.
samedi 24 avril 2010
vendredi 23 avril 2010
Après 14 ans de coma, les "voleurs de patates" sévissent toujours
Nous ne résistons pas à publier in-extenso l'incroyable article posté ce jour sur Metula News Agency (l'agence d’analyse, de ré-information et de reportage de proximité) sur ce français sorti miraculeusement du coma après 14 longues années.
"Après 14 ans de coma, les "voleurs de patates" sévissent toujours (info # 012304/10) [Audiovisuel]
Par Hubert Gonscailles © Metula News Agency
Hubert Gonscailles est aujourd’hui à la tête d’une maison de production indépendante à Paris. Il a longtemps travaillé comme producteur au sein d’un très grand groupe de télévision français.
Certes, il ne s’agit pas là du coma le plus long… un ancien cheminot polonais, Jan Grzebska, sortit d’un coma de 19 ans, qui lui avait fait manquer la fin du régime communiste, en 1989 ; à son réveil, il a trouvé "le monde plus agréable" qu'à l'époque de son accident.
Mais 14 ans, peuchère, c’est déjà incroyable.
Notre homme, un Français ordinaire, revenant à la vie après 14 longues années de silence, a eu cette phrase étonnante : "et les voleurs de patates, ils sont toujours là ?".
Voici son invraisemblable histoire :
Tout commence au début de l’année 1996. L’affaire dite des "animateurs-producteurs" éclate à France Télévisions.
Cette année-là, la Cour des comptes, dans un rapport de 150 pages, a dénoncé des contrats abusifs, l’absence de contrôle, l’opacité organisée, les avantages indus, les rémunérations scandaleuses, etc.
L’instance va même jusqu’à qualifier de "dérive financière", la politique de "recours aux six producteurs" impliqués, qui se chiffrait à 546 millions de francs en 1995, et 625 millions pour 1996.
Au centre de cette affaire, deux sociétés et trois protagonistes sont particulièrement visés : Jean-Luc Delarue avec Réservoir Prod, Arthur/Courbit, et la société Case Productions.
En périphérie du scandale, un expert comptable, Rodolphe Ankaoua, se trouve à l'origine de ces étranges contrats. En effet, pour Case Prod et Réservoir Prod, les contrats ne passaient pas par les circuits internes usuels de France Télévisions mais étaient signés par une officine parallèle.
La Cour indiquait à cet effet : "que les fameux contrats faisaient le bonheur des animateurs avant celui de la chaîne", leur garantissant un "volume de chiffre d'affaires et certains petits avantages (avenants et indexations)".
Et d’ajouter : "La plupart des sociétés d'animateurs-producteurs n'ont vu le jour que grâce à l'argent public, dont elles ont bénéficié, et n'ont fonctionné que par la commande publique. La naissance de Réservoir Prod est l'exemple le plus spectaculaire de cette dérive". Elle permet de poser clairement la question sur "la véritable nature" des sociétés des animateurs :
"Quelle que soit la forme retenue : une SA pour Réservoir Prod, une Sarl dans les cas de Diesair, Image on air de Nagui et Case Production d'Arthur, ou encore une EURL pour ce qui est d’Air Prod de Nagui, la Cour était en droit de s'interroger sur la nature des sociétés créées et sur leur réalité économique, qui devenait finalement la gestion des fonds publics dans le cadre de structures sociétaires écrans fictives".
La création de ces entreprises de prod donne cependant le signal de départ de l’ascension fulgurante des deux chefs d’entreprises que sont devenus Delarue et Courbit.
Quand l'affaire éclate, ce dernier part sur la pointe des pieds sur TF1 avec son animateur et ses émissions, et continue à "faire de l’argent" comme ce fut déjà le cas sur la télé publique.
La Cour des comptes pouvait bien, alors, révéler que les anciens dirigeants de France Télévisions avaient violé les règles en développant des "usages non conformes à l'intérêt social des biens ou des crédits de France 2".
Et dénoncer le contournement par l'équipe d'Elkabbach des instances de France 2, qui décalait le "centre de décision" en le confiant à une "équipe informelle de conseillers, parmi lesquels, on s'expliquait mal la présence du directeur de l'information, Jean-Luc Mano, pour négocier des contrats concernant tout sauf l'information".
Toujours était-il que Courbit et son présentateur Arthur, ainsi que la société Case Productions avaient déjà rejoint la concurrence...
Patrick Clément, ancien délégué général de France Télé, et ex-bras droit du PDG, ainsi que Louis Bériot, directeur des programmes, pouvaient bien être lâchés par Jean-Pierre Elkabbach, contraint finalement à la démission, parce que désavoué par l’actionnaire, TF1 faisait main basse sur les deux hommes et leurs boîtes, pensant jouer un bon tour à France Télévisions.
Les dernières images que notre miraculé sorti du cirage avait donc gardées en mémoire, avant de sombrer dans un profond coma, étaient celles des voleurs de patates, diffusées par les "Guignols" de Canal+.
Quatorze ans plus tard, le voila qui se réveille pensant s’être juste assoupi. Et pour cause, il retrouve Delarue… et Nagui, toujours à l’antenne, présentant, comme de coutume, "Taratata". Nagui, qui anime aussi une quotidienne à la mi-journée : "Tout le monde veut prendre sa place".
Inconscient qu’il était, le quasi ressuscité n’a pas lu le livre [1] qu’un ami lui apporta quelques mois plus tôt lors d’une visite.
Ce livre choc révélait les salaires des animateurs : Christophe Dechavanne empocherait € 5.000 par livraison de "La Roue de la Fortune" (un chiffre que l'intéressé a démenti), alors que Nagui ne se contenterait" que" de € 2.000 pour sa propre quotidienne.
Un chiffre "plus bas" pour l'animateur-producteur, qui s'explique - selon l’ouvrage en question - par sa présence sur une chaîne publique supposément dotée d'un budget moins important !
Notre miraculé s’est rapidement tranquillisé, apprenant que Nagui n'est pas à plaindre pour autant, comme le révélait un récent article de presse, qui le qualifiait d’animateur incontournable, avec12 heures de présence à l'antenne de France 2 et France 4, en comptant les rediffusions ; sa société, Air Prod, gérant notamment ses propres programmes.
Son émission de la mi-journée "Tout le monde veut prendre sa place", qui a réussi à détrôner le traditionnel "Attention à la marche" de TF1, avec des audiences de l’ordre de 3 millions de téléspectateurs et 25 % de PDM [parts de marché. Ndlr.], n’est pas la seule à cartonner.
L’émission du soir de Nagui (qu'il présente et produit), "N'oubliez pas les paroles", facturée € 70.000 à France 2 (en plus des gains des candidats, à la charge de la chaîne), se porte bien également.
Puis il y a les prime time, dont le dernier, pour la Saint-Valentin, a fait très fort, à 4,8 millions de téléspectateurs pour 20,1 % de PDM, coûtant, quant à lui, 350.000 euros à France 2.
De l’argent reversé partiellement à Nagui, principal bénéficiaire en tant qu'investisseur. Viennent en suite, les quelques 60.000 euros destinés à la production de l'émission culte "Taratata", sur France 2 et France 4.
Somme arrondie par le CNC (Centre National du Cinéma et de l'image animée), qui lui apporte une participation financière.
Rémunération supplémentaire pour l’animateur vedette - via sa société -, en échange de la contribution que Nagui apporte à l'aspect technique - notamment la logistique -, du jeu de Julien Courbet et Pierre Bellemare sur France 2.
Nagui et son équipe sont également des professionnels de la négociation, qui se chiffrerait à au moins 18,5 millions d'euros avec France Télévisions... par saison !
D'après Le Point, ils auraient remporté le contrat de la Fête de la musique : la ville retenue - mais pas encore connue - ayant accepté de prendre en charge les frais colossaux (300 personnes à payer entre autres !) du concert prévu en province. [2]
Si ces chiffres sont vrais, Nagui est le roi de France Télévisions. Il est toutefois évident que tout cet argent ne va pas dans la poche de Nagui. Toutes les émissions citées ci-dessus passent par la société Air Productions, qui emploie 120 personnes. A l’heure où le chômage n’a jamais frappé si fort, il est bien de trouver quelqu’un qui emploie tant de monde.
Pardon ! Léger bémol dans le conte de fées social : La société n’appartient plus à Nagui. Il a vendu 100 % de ses parts, en octobre 2008, à Stéphane Courbit, le patron de Banijay, qui devait racheter la régie publicitaire de France Télévisions et à qui Alain Minc prodigue ses conseils.
Alors oui, pourrait-on se dire à la place de celui qui tomba dans le coma il y plus d’une décennie, le choc émotionnel est moins violent. Notre homme peut imaginer que rien n’a vraiment changé à part un nouveau nom dans le paysage, celui d’Alexandre Bompard, l’ami de Stéphane Courbit. [3]
Il faudrait toutefois lui faire comprendre – c’est pour son bien - que le climat affairiste, qui avait pourri l’atmosphère voilà 14 ans – quand nous avions sombré avec lui dans l’insouciante somnolence - et qui avait même conduit, à l’époque, l’un des directeurs généraux de France 2, mettant les pieds dans le plat, à s’emparer du dossier et à faire le ménage dans des pratiques d’un autre âge, demeure, plus que jamais, d’actualité.
A l’époque où des centaines de millions d'euros de l’argent des contribuables français étaient - et sont encore, et toujours plus – sur le tapis de jeu, il n’existe aucune raison de penser que les petits arrangements entre amis ont cessé. Il va falloir lui avouer que les voleurs de patates sont là où il les avait laissés. A la différence que, désormais, ils s’y sentent chez eux et n’y sont guère dérangés.
Notes :
[1] Le Jackpot des Jeux Télé de François Viot (Editions du Moment), sorti le 18 juin 2009. 275 pages. € 19, 95
[2] Ces chiffres émanent soit de l’ouvrage en question, soit d’un article publié dans Le Point.
[3] Le Nouvel Obs donnait, il y a quelques jours, une liste d’amis et de connaissances qui gravitent autour de Stéphane Courbit et, par ricochet, d’Alexandre Bompard.
Metula News Agency © "
La Ména est une agence d’analyse, de ré-information et de reportage de proximité Copyright © 2010 Metula News Agency
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"Après 14 ans de coma, les "voleurs de patates" sévissent toujours (info # 012304/10) [Audiovisuel]
Par Hubert Gonscailles © Metula News Agency
Hubert Gonscailles est aujourd’hui à la tête d’une maison de production indépendante à Paris. Il a longtemps travaillé comme producteur au sein d’un très grand groupe de télévision français.
Certes, il ne s’agit pas là du coma le plus long… un ancien cheminot polonais, Jan Grzebska, sortit d’un coma de 19 ans, qui lui avait fait manquer la fin du régime communiste, en 1989 ; à son réveil, il a trouvé "le monde plus agréable" qu'à l'époque de son accident.
Mais 14 ans, peuchère, c’est déjà incroyable.
Notre homme, un Français ordinaire, revenant à la vie après 14 longues années de silence, a eu cette phrase étonnante : "et les voleurs de patates, ils sont toujours là ?".
Voici son invraisemblable histoire :
Tout commence au début de l’année 1996. L’affaire dite des "animateurs-producteurs" éclate à France Télévisions.
Cette année-là, la Cour des comptes, dans un rapport de 150 pages, a dénoncé des contrats abusifs, l’absence de contrôle, l’opacité organisée, les avantages indus, les rémunérations scandaleuses, etc.
L’instance va même jusqu’à qualifier de "dérive financière", la politique de "recours aux six producteurs" impliqués, qui se chiffrait à 546 millions de francs en 1995, et 625 millions pour 1996.
Au centre de cette affaire, deux sociétés et trois protagonistes sont particulièrement visés : Jean-Luc Delarue avec Réservoir Prod, Arthur/Courbit, et la société Case Productions.
En périphérie du scandale, un expert comptable, Rodolphe Ankaoua, se trouve à l'origine de ces étranges contrats. En effet, pour Case Prod et Réservoir Prod, les contrats ne passaient pas par les circuits internes usuels de France Télévisions mais étaient signés par une officine parallèle.
La Cour indiquait à cet effet : "que les fameux contrats faisaient le bonheur des animateurs avant celui de la chaîne", leur garantissant un "volume de chiffre d'affaires et certains petits avantages (avenants et indexations)".
Et d’ajouter : "La plupart des sociétés d'animateurs-producteurs n'ont vu le jour que grâce à l'argent public, dont elles ont bénéficié, et n'ont fonctionné que par la commande publique. La naissance de Réservoir Prod est l'exemple le plus spectaculaire de cette dérive". Elle permet de poser clairement la question sur "la véritable nature" des sociétés des animateurs :
"Quelle que soit la forme retenue : une SA pour Réservoir Prod, une Sarl dans les cas de Diesair, Image on air de Nagui et Case Production d'Arthur, ou encore une EURL pour ce qui est d’Air Prod de Nagui, la Cour était en droit de s'interroger sur la nature des sociétés créées et sur leur réalité économique, qui devenait finalement la gestion des fonds publics dans le cadre de structures sociétaires écrans fictives".
La création de ces entreprises de prod donne cependant le signal de départ de l’ascension fulgurante des deux chefs d’entreprises que sont devenus Delarue et Courbit.
Quand l'affaire éclate, ce dernier part sur la pointe des pieds sur TF1 avec son animateur et ses émissions, et continue à "faire de l’argent" comme ce fut déjà le cas sur la télé publique.
La Cour des comptes pouvait bien, alors, révéler que les anciens dirigeants de France Télévisions avaient violé les règles en développant des "usages non conformes à l'intérêt social des biens ou des crédits de France 2".
Et dénoncer le contournement par l'équipe d'Elkabbach des instances de France 2, qui décalait le "centre de décision" en le confiant à une "équipe informelle de conseillers, parmi lesquels, on s'expliquait mal la présence du directeur de l'information, Jean-Luc Mano, pour négocier des contrats concernant tout sauf l'information".
Toujours était-il que Courbit et son présentateur Arthur, ainsi que la société Case Productions avaient déjà rejoint la concurrence...
Patrick Clément, ancien délégué général de France Télé, et ex-bras droit du PDG, ainsi que Louis Bériot, directeur des programmes, pouvaient bien être lâchés par Jean-Pierre Elkabbach, contraint finalement à la démission, parce que désavoué par l’actionnaire, TF1 faisait main basse sur les deux hommes et leurs boîtes, pensant jouer un bon tour à France Télévisions.
Les dernières images que notre miraculé sorti du cirage avait donc gardées en mémoire, avant de sombrer dans un profond coma, étaient celles des voleurs de patates, diffusées par les "Guignols" de Canal+.
Quatorze ans plus tard, le voila qui se réveille pensant s’être juste assoupi. Et pour cause, il retrouve Delarue… et Nagui, toujours à l’antenne, présentant, comme de coutume, "Taratata". Nagui, qui anime aussi une quotidienne à la mi-journée : "Tout le monde veut prendre sa place".
Inconscient qu’il était, le quasi ressuscité n’a pas lu le livre [1] qu’un ami lui apporta quelques mois plus tôt lors d’une visite.
Ce livre choc révélait les salaires des animateurs : Christophe Dechavanne empocherait € 5.000 par livraison de "La Roue de la Fortune" (un chiffre que l'intéressé a démenti), alors que Nagui ne se contenterait" que" de € 2.000 pour sa propre quotidienne.
Un chiffre "plus bas" pour l'animateur-producteur, qui s'explique - selon l’ouvrage en question - par sa présence sur une chaîne publique supposément dotée d'un budget moins important !
Notre miraculé s’est rapidement tranquillisé, apprenant que Nagui n'est pas à plaindre pour autant, comme le révélait un récent article de presse, qui le qualifiait d’animateur incontournable, avec12 heures de présence à l'antenne de France 2 et France 4, en comptant les rediffusions ; sa société, Air Prod, gérant notamment ses propres programmes.
Son émission de la mi-journée "Tout le monde veut prendre sa place", qui a réussi à détrôner le traditionnel "Attention à la marche" de TF1, avec des audiences de l’ordre de 3 millions de téléspectateurs et 25 % de PDM [parts de marché. Ndlr.], n’est pas la seule à cartonner.
L’émission du soir de Nagui (qu'il présente et produit), "N'oubliez pas les paroles", facturée € 70.000 à France 2 (en plus des gains des candidats, à la charge de la chaîne), se porte bien également.
Puis il y a les prime time, dont le dernier, pour la Saint-Valentin, a fait très fort, à 4,8 millions de téléspectateurs pour 20,1 % de PDM, coûtant, quant à lui, 350.000 euros à France 2.
De l’argent reversé partiellement à Nagui, principal bénéficiaire en tant qu'investisseur. Viennent en suite, les quelques 60.000 euros destinés à la production de l'émission culte "Taratata", sur France 2 et France 4.
Somme arrondie par le CNC (Centre National du Cinéma et de l'image animée), qui lui apporte une participation financière.
Rémunération supplémentaire pour l’animateur vedette - via sa société -, en échange de la contribution que Nagui apporte à l'aspect technique - notamment la logistique -, du jeu de Julien Courbet et Pierre Bellemare sur France 2.
Nagui et son équipe sont également des professionnels de la négociation, qui se chiffrerait à au moins 18,5 millions d'euros avec France Télévisions... par saison !
D'après Le Point, ils auraient remporté le contrat de la Fête de la musique : la ville retenue - mais pas encore connue - ayant accepté de prendre en charge les frais colossaux (300 personnes à payer entre autres !) du concert prévu en province. [2]
Si ces chiffres sont vrais, Nagui est le roi de France Télévisions. Il est toutefois évident que tout cet argent ne va pas dans la poche de Nagui. Toutes les émissions citées ci-dessus passent par la société Air Productions, qui emploie 120 personnes. A l’heure où le chômage n’a jamais frappé si fort, il est bien de trouver quelqu’un qui emploie tant de monde.
Pardon ! Léger bémol dans le conte de fées social : La société n’appartient plus à Nagui. Il a vendu 100 % de ses parts, en octobre 2008, à Stéphane Courbit, le patron de Banijay, qui devait racheter la régie publicitaire de France Télévisions et à qui Alain Minc prodigue ses conseils.
Alors oui, pourrait-on se dire à la place de celui qui tomba dans le coma il y plus d’une décennie, le choc émotionnel est moins violent. Notre homme peut imaginer que rien n’a vraiment changé à part un nouveau nom dans le paysage, celui d’Alexandre Bompard, l’ami de Stéphane Courbit. [3]
Il faudrait toutefois lui faire comprendre – c’est pour son bien - que le climat affairiste, qui avait pourri l’atmosphère voilà 14 ans – quand nous avions sombré avec lui dans l’insouciante somnolence - et qui avait même conduit, à l’époque, l’un des directeurs généraux de France 2, mettant les pieds dans le plat, à s’emparer du dossier et à faire le ménage dans des pratiques d’un autre âge, demeure, plus que jamais, d’actualité.
A l’époque où des centaines de millions d'euros de l’argent des contribuables français étaient - et sont encore, et toujours plus – sur le tapis de jeu, il n’existe aucune raison de penser que les petits arrangements entre amis ont cessé. Il va falloir lui avouer que les voleurs de patates sont là où il les avait laissés. A la différence que, désormais, ils s’y sentent chez eux et n’y sont guère dérangés.
Notes :
[1] Le Jackpot des Jeux Télé de François Viot (Editions du Moment), sorti le 18 juin 2009. 275 pages. € 19, 95
[2] Ces chiffres émanent soit de l’ouvrage en question, soit d’un article publié dans Le Point.
[3] Le Nouvel Obs donnait, il y a quelques jours, une liste d’amis et de connaissances qui gravitent autour de Stéphane Courbit et, par ricochet, d’Alexandre Bompard.
Metula News Agency © "
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lundi 19 avril 2010
Nouvelle transhumance sans queue ni tête à France Télévisions
Nouvelle transhumance sans queue ni tête à France Télévisions
Du bétail en troupeau… voila comment France Télévisions traite ses collaborateurs.
Alors que le 2 avril 2010 une pétition sur le projet de déménagement sans queue ni tête relatif au « Studio » (activités graphiques et rédactionnelles du secteur communication externe) circule, la direction a le cynisme de mettre à l’ordre du jour du CHSCT du 23 avril, en point 1 : « Information sur la mise en œuvre de la nouvelle organisation de France Télévisions et ses incidences sur les conditions de travail des salariés de F2 ou F3 » [ le point est le même pour les instances des 2 chaînes]
Une véritable provocation. A la question posée le 11 mars 2010 lors du Comité Central d’Entreprise, sur cet inepte projet de déménagement du Studio, la direction avec sa langue de bois habituelle a répondu :« Des solutions techniques et organisationnelles seront apportées pour répondre aux questions soulevées par le déménagement à Issy-les-Moulineaux du Studio dans le cadre du premier mouvement. » [et il ne s’agit pas du premier mouvement de la « Petite musique de nuit de Mozart »…la petite musique en question, c’est celle avec laquelle la direction de France Télévisions nous bourre le mou à tous]
Ce déménagement péremptoire et arbitraire est un nouvel exemple de la non concertation systématique à laquelle se livrent les dirigeants du groupe. Les salariés ! Leur avis ! …puis quoi encore.
Ce déménagement s’il avait lieu, mettrait les intéressés dans la situation de devoir travailler séparés de ceux qui les informent, orientent (la direction de la communication, les antennes, les programmes…), valident leur travail et avec lesquels les échanges et les réflexions sont permanents.
Comment envisager d’absorber la même quantité de travail et de fournir la même qualité de travail lorsque l’on perd tant de temps en allers et retours permanents afin de collecter les informations ? Comment faire valider un projet, un document iconographique par téléphone ? Qui acceptera de se déplacer ? Sans compter, bien entendu les répercussions occasionnées par ces conditions de travail sur la qualité de celui-ci.
Il semble même que depuis le 25 mars, la direction sache pertinemment que l’espace prévu pour accueillir le Studio rue Marceau s’avère d’ores et déjà insuffisant, que les salariés concernés soient finalement répartis sur 3 étages « du site » sans salle de réunion et qu’un morcellement supplémentaire soit préconisé, rue Horace-Vernet…
Quand il n’y a plus de logique à rien… !!!!!!
Le plus pragmatiquement qui soit, quelle perte de temps, d’énergie sur fond de stress qui va avec. Quelle logique pour les collaborateurs dont la direction a prévu le départ pour Issy qui doivent récupérer les contenus d’émissions, les contacts de personnes à interviewer, les DVD des programmes, auprès des attachés de presse, des chargés de programmes et des producteurs, des rédacteurs du Studio, etc…en bref, de tous ceux qui restent eux au siège ? Sans parler des réunions avec les représentants des unités de programmes et/ou les maisons de production qui se passent, elles aussi, au siège.
C’est très souvent dans l’urgence qu’il faut réagir…le matériel n’est disponible que peu de temps avant le bouclage…il est indispensable d’échanger, de discuter de la pertinence d’un choix éditorial, d’un montage vidéo.
Se retrouver éloigné géographiquement de tous ces interlocuteurs compliquera significativement leur travail et nuira à leur efficacité et à la qualité…comment ne pas le comprendre. Enfin, quel sera le coût économique des envois de coursiers et des déplacements en taxi rendus nécessaires par cet éloignement ?
Psychologiquement, il est aisé d’imaginer la tension perpétuelle générée par cette invraisemblable délocalisation. Le temps perdu en allers et retours, le fait de devoir travailler plus et sans doute moins bien à cause du manque de temps évident laissé aux interlocuteurs internes comme externes, devoir s’accommoder du stress que ces problèmes organisationnels généreront, le tout, en perdant ce lien essentiel avec le siège source de plus-value éditoriale.
C’est donc contre toute logique, que ce « studio » graphique et éditorial, d’« indépendance », avec un fonctionnement sur le mode de la prestation de service, pourrait se retrouver. Sauf que ses collaborateurs appartiennent à France Télévisions et que leur mission consiste à défendre et à valoriser ses contenus et sa politique – et à le faire efficacement et rapidement, d’autant plus qu’ils connaissent parfaitement la ligne éditoriale des chaînes. Que signifie d’appartenir à un service de « communication » si la seule finalité n’est plus que d’échanger par e-mails ou par téléphone ?
Non, les salariés de la Com. Pas plus que les autres, d’ailleurs, ne peuvent être traités comme des bestiaux que l’on déplacerait d’un point à un autre en se foutant copieusement de ce qu’ils pensent.
Du bétail en troupeau… voila comment France Télévisions traite ses collaborateurs.
Alors que le 2 avril 2010 une pétition sur le projet de déménagement sans queue ni tête relatif au « Studio » (activités graphiques et rédactionnelles du secteur communication externe) circule, la direction a le cynisme de mettre à l’ordre du jour du CHSCT du 23 avril, en point 1 : « Information sur la mise en œuvre de la nouvelle organisation de France Télévisions et ses incidences sur les conditions de travail des salariés de F2 ou F3 » [ le point est le même pour les instances des 2 chaînes]
Une véritable provocation. A la question posée le 11 mars 2010 lors du Comité Central d’Entreprise, sur cet inepte projet de déménagement du Studio, la direction avec sa langue de bois habituelle a répondu :« Des solutions techniques et organisationnelles seront apportées pour répondre aux questions soulevées par le déménagement à Issy-les-Moulineaux du Studio dans le cadre du premier mouvement. » [et il ne s’agit pas du premier mouvement de la « Petite musique de nuit de Mozart »…la petite musique en question, c’est celle avec laquelle la direction de France Télévisions nous bourre le mou à tous]
Ce déménagement péremptoire et arbitraire est un nouvel exemple de la non concertation systématique à laquelle se livrent les dirigeants du groupe. Les salariés ! Leur avis ! …puis quoi encore.
Ce déménagement s’il avait lieu, mettrait les intéressés dans la situation de devoir travailler séparés de ceux qui les informent, orientent (la direction de la communication, les antennes, les programmes…), valident leur travail et avec lesquels les échanges et les réflexions sont permanents.
Comment envisager d’absorber la même quantité de travail et de fournir la même qualité de travail lorsque l’on perd tant de temps en allers et retours permanents afin de collecter les informations ? Comment faire valider un projet, un document iconographique par téléphone ? Qui acceptera de se déplacer ? Sans compter, bien entendu les répercussions occasionnées par ces conditions de travail sur la qualité de celui-ci.
Il semble même que depuis le 25 mars, la direction sache pertinemment que l’espace prévu pour accueillir le Studio rue Marceau s’avère d’ores et déjà insuffisant, que les salariés concernés soient finalement répartis sur 3 étages « du site » sans salle de réunion et qu’un morcellement supplémentaire soit préconisé, rue Horace-Vernet…
Quand il n’y a plus de logique à rien… !!!!!!
Le plus pragmatiquement qui soit, quelle perte de temps, d’énergie sur fond de stress qui va avec. Quelle logique pour les collaborateurs dont la direction a prévu le départ pour Issy qui doivent récupérer les contenus d’émissions, les contacts de personnes à interviewer, les DVD des programmes, auprès des attachés de presse, des chargés de programmes et des producteurs, des rédacteurs du Studio, etc…en bref, de tous ceux qui restent eux au siège ? Sans parler des réunions avec les représentants des unités de programmes et/ou les maisons de production qui se passent, elles aussi, au siège.
C’est très souvent dans l’urgence qu’il faut réagir…le matériel n’est disponible que peu de temps avant le bouclage…il est indispensable d’échanger, de discuter de la pertinence d’un choix éditorial, d’un montage vidéo.
Se retrouver éloigné géographiquement de tous ces interlocuteurs compliquera significativement leur travail et nuira à leur efficacité et à la qualité…comment ne pas le comprendre. Enfin, quel sera le coût économique des envois de coursiers et des déplacements en taxi rendus nécessaires par cet éloignement ?
Psychologiquement, il est aisé d’imaginer la tension perpétuelle générée par cette invraisemblable délocalisation. Le temps perdu en allers et retours, le fait de devoir travailler plus et sans doute moins bien à cause du manque de temps évident laissé aux interlocuteurs internes comme externes, devoir s’accommoder du stress que ces problèmes organisationnels généreront, le tout, en perdant ce lien essentiel avec le siège source de plus-value éditoriale.
C’est donc contre toute logique, que ce « studio » graphique et éditorial, d’« indépendance », avec un fonctionnement sur le mode de la prestation de service, pourrait se retrouver. Sauf que ses collaborateurs appartiennent à France Télévisions et que leur mission consiste à défendre et à valoriser ses contenus et sa politique – et à le faire efficacement et rapidement, d’autant plus qu’ils connaissent parfaitement la ligne éditoriale des chaînes. Que signifie d’appartenir à un service de « communication » si la seule finalité n’est plus que d’échanger par e-mails ou par téléphone ?
Non, les salariés de la Com. Pas plus que les autres, d’ailleurs, ne peuvent être traités comme des bestiaux que l’on déplacerait d’un point à un autre en se foutant copieusement de ce qu’ils pensent.
dimanche 18 avril 2010
FRANCE 24 : la loi, on l’appliquera quand on aura le temps !
FRANCE 24 : la loi, on l’appliquera quand on aura le temps !
« Nul n'est censé ignorer la loi ». Le fameux adage du droit français s'impose avec d'autant plus de force lorsqu’il s’agit d’une entreprise d'État dont l'existence et le fonctionnement dépendent presque intégralement des subsides publics.
Pourtant, le moins que l'on puisse dire, c'est que le droit du travail n’est pas inscrit dans le patrimoine génétique de FRANCE 24 : non-respect de la périodicité des négociations annuelles obligatoires, documents fréquemment remis en retard au Comité d’entreprise, défaut de consultation des instances représentatives du personnel... On ne compte plus les “écarts” de la chaîne publique d’information internationale.
Mieux encore, cela fait maintenant 3 ans que la Direction de FRANCE 24 refuse d’appliquer l'accord collectif national de la télédiffusion aux intermittents du spectacle qu’elle emploie.
Cet accord, en vigueur dans l’ensemble du secteur audiovisuel français, prévoit de manière impérative, un certain nombre de majorations salariales, notamment les dimanches et jours fériés... La situation budgétaire de France 24 est-elle si préoccupante qu’elle justifie ces économies de bouts de chandelle ?
Sollicitée depuis plusieurs mois par la CFE-CGC, la Direction des ressources humaines a pourtant fini par accepter d’étudier la question... Lorsqu’elle aura le temps !
Une entreprise comme France 24 qui se veut exemplaire, ne peut déroger à un accord étendu qui a force de loi.
La CFE-CGC demande à nouveau l'application sans délai de l'accord national collectif de la télédiffusion, ainsi que le paiement rétroactif au 5 juin 2007 des majorations de salaire non perçues par les salariés en contrat à durée déterminée d'usage.
« Nul n'est censé ignorer la loi ». Le fameux adage du droit français s'impose avec d'autant plus de force lorsqu’il s’agit d’une entreprise d'État dont l'existence et le fonctionnement dépendent presque intégralement des subsides publics.
Pourtant, le moins que l'on puisse dire, c'est que le droit du travail n’est pas inscrit dans le patrimoine génétique de FRANCE 24 : non-respect de la périodicité des négociations annuelles obligatoires, documents fréquemment remis en retard au Comité d’entreprise, défaut de consultation des instances représentatives du personnel... On ne compte plus les “écarts” de la chaîne publique d’information internationale.
Mieux encore, cela fait maintenant 3 ans que la Direction de FRANCE 24 refuse d’appliquer l'accord collectif national de la télédiffusion aux intermittents du spectacle qu’elle emploie.
Cet accord, en vigueur dans l’ensemble du secteur audiovisuel français, prévoit de manière impérative, un certain nombre de majorations salariales, notamment les dimanches et jours fériés... La situation budgétaire de France 24 est-elle si préoccupante qu’elle justifie ces économies de bouts de chandelle ?
Sollicitée depuis plusieurs mois par la CFE-CGC, la Direction des ressources humaines a pourtant fini par accepter d’étudier la question... Lorsqu’elle aura le temps !
Une entreprise comme France 24 qui se veut exemplaire, ne peut déroger à un accord étendu qui a force de loi.
La CFE-CGC demande à nouveau l'application sans délai de l'accord national collectif de la télédiffusion, ainsi que le paiement rétroactif au 5 juin 2007 des majorations de salaire non perçues par les salariés en contrat à durée déterminée d'usage.
Un salaire de 500.000 euros par an à Alexandre Bompard pour dirgier FTV! Dans la période de crise actuelle qui touche les français, ça n'a pas de sens
Didier Mathus député PS a affirmé dans une interview qu'il a donnée sur France 3 Bourgogne, "qu'Alexandre Bompard a exigé le double du salaire de P. de Carolis pour prendre la tête de FTV".
Didier Mathus a mêm indiqué le chiffre en disant qu'il réclamait "500.000 euros par an pour présider France Télévisions."
Le député de Saône-et-Loire, spécialiste des questions audiovisuelles au parti socialiste, a également d'indiqué que la rumeur de la nomination d'Alexandre Bompard n'était pas encore totalement éteinte. [ bien que selon nos informations, l'interessé silencieux sur le sujet, s'apprête à dire clairement que pour lui il n'en a jamais été question]
Selon Didier Mathus , cette nomination s'apparente à une nouvelle affaire Proglio. Il s'est notamment livré au cours de l'émission politique en question, à un virulent plaidoyer contre la nomination d'Alexandre Bompard qui, selon lui, a fait d'Europe 1 "un produit dérivé de la télévision bas de gamme".
Pas tendre Didier Mathus qui enfonce le clou, en disant que "son arrivée à la tête de la télévision publique serait une mauvaise nouvelle qui se ferait dans un climat d'affairisme"
Didier Mathus a mêm indiqué le chiffre en disant qu'il réclamait "500.000 euros par an pour présider France Télévisions."
Le député de Saône-et-Loire, spécialiste des questions audiovisuelles au parti socialiste, a également d'indiqué que la rumeur de la nomination d'Alexandre Bompard n'était pas encore totalement éteinte. [ bien que selon nos informations, l'interessé silencieux sur le sujet, s'apprête à dire clairement que pour lui il n'en a jamais été question]
Selon Didier Mathus , cette nomination s'apparente à une nouvelle affaire Proglio. Il s'est notamment livré au cours de l'émission politique en question, à un virulent plaidoyer contre la nomination d'Alexandre Bompard qui, selon lui, a fait d'Europe 1 "un produit dérivé de la télévision bas de gamme".
Pas tendre Didier Mathus qui enfonce le clou, en disant que "son arrivée à la tête de la télévision publique serait une mauvaise nouvelle qui se ferait dans un climat d'affairisme"