mardi 7 décembre 2010

La CGC Médias mise au pied du mur par la cgt !

La CGC Médias mise au pied du mur par la cgt !

Dans deux mails adressés par un élu cégétiste du CCE de France Télévisions aux membres de la CGC mais plus largement aux membres du bureau et aux autres élus, la CGC Médias mais aussi ses alliés de la CFDT, du SNJ et de Sud sont enjoints de cartonner le nouveau PDG au prochain CCE.

Dans un premier écrit, l’élu cgt à peine méprisant proposait au Secrétaire de l’Instance « d’amener un jeu de cartes pour faire une belote ? » (sic) …ce dernier ironisait en indiquant « Et on prépare quoi ? Ni ordre du jour ni document ! ».

Il n’est pas inutile d’expliquer à cet élu de la cgt que la convocation au CCE ( a fortiori celle de la préparatoire pour laquelle rien pas précisé) avec les dates de réunions peut-être distincte de l’ordre du jour. En l’occurrence, l’ordre du jour étant encore à ce moment là dans l’attente d’un retour pour signature de la présidence, il était donc logique d’adresser les deux documents l’un après l’autre.

Quant au deuxième mail, suite au droit d’alerte soumis à consultation des élus du CCE et pour lequel la direction a demandé un délai afin, normalement, de répondre aux questions posées, il est clair que l’élu cgt s’impatiente, en devient presque agressif et pousse l’ensemble des élus du CCE à prendre leurs responsabilités, d’arrêter de perdre du temps et de s’opposer à « l’usine à gaz Pflimlin ».

Chacun peut ainsi découvrir dans son texte que « l'usine à gaz Pflimlin est contraire à la loi »…[où sont-ils donc les beaux jours de la formidable réorganisation Carolis, elle, probablement plus en phase avec la cgt d’ailleurs plus qu’avec la loi ?]

Voici le texte du mail impatient : « De plus en plus de critiques sont publiées sur l'usine à gaz Pflimlin, contraire à la loi, et le CCE il fait quoi à part rendre des avis ? Quelles sont les contre propositions ? Où sont les expertises qui permettrait s'éclairer les élus sur la réorg Pflimlin ?

L'avis à la hussarde du CCE d'octobre vient de permette à Sled de sabrer d'un seul trait coté jardin, coté cuisine, coté maison, Direct chez vous et Ce soir ou jamais ! Et il n'y a pas de point sur les grilles à l'ordre du jour du CCE ! Qu'il est loin le temps des commissions ad'hoc... »

En conclusion et en précisant que contrairement à la cgt qui, elle, a bel et bien rendu un avis en décembre 2009 pour permettre à Carolis de mettre en œuvre son illégale réorganisation assortie de son fonctionogramme tout autant hors la loi, les élus CGC, CFDT, SNJ et SUD ENSEMBLE qui n’ont jamais rendu d’avis depuis le départ du « regretté sortant » contrairement aux allégations mensongères du cégétiste, n’ont pas l’intention de voir revenir par la fenêtre des bouts voire des pans entiers de la « restructuration » Carolis sortis par la porte alors qu’ils s’y sont opposée tout comme ils l’ont, eux, combattue depuis le début.

Christine Ockrent : « Le Président de la République aurait choisi son camp » !

Christine Ockrent : « Le Président de la République aurait choisi son camp » !

Vendredi 3 décembre, Christine Ockrent confirme qu’elle serait avec le Président de la République dans l’avion à destination de Bengalore qui l’amène pour un voyage officiel de 4 jours en Inde.

Selon le conseiller présidentiel de l’Élysée, Christine Ockrent fait partie du voyage à sa demande pour signer contrat de joint venture au nom de France 24 avec une télévision locale.

En revanche pour l’intéressée, sa présence à bord prouverait que « Le Président de la République aurait choisi son camp. » …autrement dit dans le « scandale du système d’espionnage interne à France 24 », qui fait la une de Marianne cette semaine, suite à l’entretien préalable au licenciement de Candice Marchal (38 ans), sûrement la plus proche collaboratrice de Christine Ockrent, la première qu’elle a embauchée à France 24 – entretien conduit par Alain de Pouzilhac le PDG avec la directrice des ressources humaines et concernant la découverte sur son ordinateur de 2,5 millions de documents piratés provenant du parc d’ordinateurs de la holding du groupe AEF (Audiovisuel extérieur français), qui chapeaute RFI, France 24 et TV5 Monde – « le Président de la République aurait donc choisi son camp » [celui de Christine Ockrent la DG et non celui d’Alain de Pouzilhac le PDG ] !!!!!

Le scandale du système d’espionnage interne à France 24 qui remonte apparemment jusqu’à 2008 et fait également l’objet d’une plainte déposée par le PDG de la holding du groupe AEF (Audiovisuel extérieur français), est loin d’être terminé.

Ce n’est certainement pas le licenciement de la proche collaboratrice de la directrice générale arrivée semble-t-il à sa convocation qui a duré environ 1h30 en voiture avec chauffeur celui de Christine Ockrent (ce dernier l'avait attendue jusqu'à sa sortie), qui éteindra l’incendie. Et ce n’est pas non plus les déclarations de la directrice déléguée à tous les médias qui s’est vigoureusement désolidarisé de Candice Marchal après lui avoir pourtant « laissé sa voiture avec chauffeur », qui ralentiront la Justice.

La sanction pour l'entreprise tombera lundi. Il est inévitable après la saisine de la juridiction pénale et au regard de la nature des informations volées, à savoir 2,5 millions de documents piratés, constituant un délit celui d’« intrusion » dans un système informatique donc le fait de subtiliser des données privées à l’insu des utilisateurs, que l’instruction ne fait que commencer.

Pour la salariée dont la carrière professionnelle risque fort d’être chaotique et qui a tout d’abord nié avant de se rétracter en précisant que « le piratage informatique n’avait commencé qu’en septembre 2010 » - ce qui semble bien peu probable compte tenu de la date de nombreux, quelles étaient finalement les motivations ? En quoi les informations de « nature stratégique et confidentielle » sur l’entreprise contenues dans ces documents pouvaient concerner le sort d’une assistante travaillant exclusivement pour France 24 dans des tâches liées aux diverses activités de Christine Ockrent ? Combien de mails adressés à Christine Ockrent liés à tout ceci ?

Enfin, la question que devront inévitablement se poser les enquêteurs de police, combien de documents piratés sur l’ordinateur de son ex patronne désolidarisée ?

lundi 6 décembre 2010

Lisez l'article CGC concernant les aveux de la collaboratrice de Christine Ockrent...2,5millions de fichiers détournés ples tard !

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Après avoir scrupuleusement respecté la présomption d’innocence dont bénéficie théoriquement toute personne en France, nous nous permettons désormais de citer nommément Candice Marchal, « Responsable des Coordinations » de France 24, cette dernière ayant avoué, lors de son entretien préalable au licenciement ce vendredi 3 décembre, être à l’origine du piratage informatique organisé dont est victime l’Audiovisuel extérieur de la France depuis 2008.

C’est donc de sa propre initiative et parce qu’elle craignait pour son poste (sic) qu’elle aurait, avec l’aide d’un prestataire en infogérance recruté par Christine Ockrent, orchestré cette vaste opération d’espionnage de la -presque- totalité des cadres dirigeants de l’AEF.

Un réflexe somme toute bien naturel en pareille circonstance. Quel salarié n’a jamais détourné 2,5 millions de fichiers confidentiels pendant deux ans pour savoir ce que son patron pense de lui ?

Sans préjuger de la pertinence de cette ligne de défense, nous nous interrogeons cependant sur les nombreuses coïncidences qui émaillent cette affaire et laissent au contraire à penser que Candice Marchal était bel et bien en service commandé.

Mais qui, au sein de l’AEF, pourrait bien avoir eu intérêt à détourner ce genre d’informations ? Des rumeurs persistantes dans la presse évoquent notre Directrice générale déléguée, avec qui Candice collabore étroitement depuis plus d'une dizaine d'années.

Christine Ockrent, qui sait bien que la rigueur et l'honnêteté ne sont pas les qualités premières du journaliste français, ne tarde pas à apporter un démenti catégorique dans les Echos :

« Je ne suis pour rien dans cette affaire. Il est absurde de penser que le numéro deux du groupe fait de l'espionnage. »

Paul Valéry disait que le réel ne peut s’exprimer que par l’absurde... Seule l’enquête dira ce qu’il en est ; on peut néanmoins se prendre à espérer qu’elle ne s’arrêtera pas à la coupable désignée...

La plainte déposée par l'AEF : pages 1 2 3

Pour voir le texte de la plainte déposée par l'AEF ou d'autres publications, rendez-vous sur le site CGC de France 24 en cliquant sur le lien du titre.