jeudi 28 avril 2011

France Télévisions joue la provoc avec les grévistes et Murielle Charles demande du temps!



Le site web indiquait notamment : "Pour la troisième fois, en réponse à la grève des cadreurs entamée début janvier, la télévision publique externalise une émission ce lundi soir, «Mots croisés»."

Ce jeudi 28 avril 2011 a débuté un préavis de grève à durée indéterminée dont Murielle Beretti-Charles est en partie responsable qui vise à obtenir une revalorisation du salaire des personnels de régie et la prise en compte de l'érosion continuelle de leur pouvoir d'achat.

Que fait la direction? Non seulement elle affecte le mépris mais pire elle joue la provocation.

Murielle Charles-Beretti directrice déléguée au «dialogue social de France Télés», femme de Pierre Beretti pédégé de la boîte de conseil en management Altédia, qui a participé à une soi-disant réunion de négociation du préavis (en réalité une simple obligation pour elle, rien de plus) n'a en fait, cessé de répéter peut-être 10 ou 12 fois: "Il faut me laisser le temps d'arriver...je ne connais pas encore bien la maison" au lieu d'aborder les revendications.

A qui Murielle Charles-Beretti femme de Pierre Beretti pédégé de la boîte de conseil en management Altédia qui est sous contrat avec France Télévisions depuis environ 3 ans espère faire gober "ne pas connaître la maison" que son époux connait si bien puisqu'il la conseille depuis tout ce temps!?

Aujourd'hui alors qu'un récent communiqué syndical dénonçait "l'externalisation systématique des productions internes les jours de grèves", ce sont une demie douzaine d'émissions que France Télévisions a choisi de "sortir" et de faire sous-traiter en forme de provocation:

- "Toute une histoire" (mercredi et jeudi prochains)

- "Semaine critique" (vendredi prochain)

- La "Spéciale Mariage Royal à Londres" ( ce vendredi) qui devait se faire dans le décor de "Mots croisés" (lundi prochain) sorti également face à la grève.

- "Stade 2"( ce dimanche)

- et l'habillage Sport "Rugby" ( samedi)

Comme l'écrivait très justement Médiapart "Plutôt que d'assurer le bon fonctionnement de France Télévisions en tenant compte des problèmes sociaux, la direction répond à la grève des cadreurs du siège de France Télévisions par l'externalisation des émissions. C'est une politique, destinée à étouffer toute revendication sociale dans l'entreprise, représente un surcoût exorbitant...et de dénoncer le prix du contournement de leur grève d'aujourd'hui et le gaspillage de la redevance."

L'externalisation répétitive des émissions pendant la grève marque une forme de provocation vis-à-vis de tout mouvement, une sorte de mépris, comme une rupture brutale des négociations et du dialogue en cours...écrit encore Médiapart.

C'est tellement vrai. Murielle Charles-Beretti a tellement d'autres intérêts que le dialogue social...il va falloir lui rappeler l'article III-6 de la Convention Collective de l'Audiovisuel Public dont elle dépend qui "INTERDIT bien (Il est interdit) à tout salarié d'être lié avec une entreprise en relation d'affaires avec l'entreprise (ou susceptible de l'être en raison de son activité), quelles que soient la forme et la nature juridique du contrat qui la lie, et d’avoir des intérêts de nature à compromettre son indépendance." La Convention indique même que "tout salarié doit fournir les renseignements utiles pour permettre la vérification du respect de cette disposition".

Tout salarié, cela veut dire quelque soit le ou la salarié(e)…. la directrice déléguée au dialogue social de France Télés, Murielle Charles-Beretti, n’est en l’occurrence pas dispensée de respecter cette disposition sauf à violer la loi et à relever de toute juridiction compétente puisque rappelons le : la Convention Collective de l'Audiovisuel Public en vigueur jusqu'en octobre 2012 a toujours force de loi.


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