S’exprimant sur "
RTL", le 13/03 au soir mais également au "Grand Journal de
Canal+", sur les détails de son licenciement, Julien Courbet qui
avait déjà confié à "Télé 7 Jours"
avoir trouvé son licenciement "particulièrement
violent" n’a pas mâché ses mots. Il affirme d’ailleurs ne pas avoir eu de coup de téléphone de France 2
depuis la semaine qui a précédé.
"Je ne me
plains pas d'être licencié, ils ont le droit de licencier qui ils veulent, je veux juste, et c'est pour ça que je vous parle, qu'ils disent la vérité" a lancé Julien Courbet.
"C'est juste la méthode, par mail à 21h50 on m'annonce mercredi que
je suis licencié et à 4h du matin dans les boîtes aux lettres il y a "Le Parisien" qui est distribué avec une grande
interview de Philippe Vilamitjana, donc je suppose que l'interview a eu lieu
dans l'après-midi. On m'envoie le mail à 22h comme ça je ne peux pas réagir et
on prend la main sur la communication" a constaté l’animateur.
Eh oui pour un
quotidien diffusé le jour J au matin,
chacun sait que le journal est au moins
en bouclage l’après-midi du jour J-1 sans
parler de la « relecture » de l’article à laquelle personne n’imagine
que Vilamitjana n’aurait pas eu lieu !!!
Sur la forme il est bien dans
son droit Julien Courbet…la
procédure dont il est victime comme n’importe quel autre salarié est bien
évidemment totalement irrégulière.
Sur le fond, il a
argumenté en rappelant que son émission qui ne "coûte que30.000 euros" n’a pas à rougir de l’audience qu’elle réalise. Julien
Courbet a également indiqué "Je n'ai pas de temps à perdre à passer
dans les bureaux, je n'ai pas de carte à un parti politique, je suis apolitique
et je le revendique… Je ne dis jamais pour qui je vote. Je n'ai pas de
réseaux, je ne fais partie d'aucune association".
Il a donc bien raison
Julien Courbet de se défendre. Voilà
les méthodes utilisées à France Télévisions et lui est animateur donc médiatique.
Imaginez tous les autres qui n’ont pas accès aux média et n’ont que les
Prud’hommes, des mois plus tard, pour faire valoir leurs droits et défendre
leurs intérêts au regard du préjudice qu’ils
subissent.
L'animateur est aussi revenu
sur ses tweets, chez Marc-Olivier Fogiel où il a redit qu’ils n’avaient
rien de belliqueux et qu’ils avaient été
diffusés sur le ton de l'humour.
"Depuis quand un employé n'a pas le droit de dire la vérité, j'ai
simplement dit 'mon émission s'arrête faute d'audience' puisque c'est ce qui a
été dit par Philippe Vilamitjana, et c'est faux, c'est complètement faux !" tempête Julien
Courbet. "Sur les ménagères, je
suis tous les soirs devant "On n'demande
qu'à en rire" en moyenne et quasiment à égalité avec
"Mot de passe"
donc ce n'est pas pour l'audience qu'on m'a sorti de là, ce n'est pas vrai,
c'est impossible..." a-t-il ajouté.
Julien Courbet veut toute la vérité sur
son licenciement, c’est bien normal…il n’est depuis des mois et des mois pas le
seul (voyez les très nombreux articles
du blog CGC Média au sujet des licenciements sauvages à France Télé * qui sont en
quelques sorte les prémices d’un plan de licenciement massif déguisé où les CDD
précaires sont les premiers touchés).
* Dernier post en date celui du 14 mars "France Télévisions: la chienlit prend de l’ampleur sur fond de guerres de tranchées et évictions en tous genres pour ne pas dire plan de départs déguisé !"
Mac Donald nous pardonnera de le
paraphraser mais « Ça se passe comme ça chez France Télé »
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