jeudi 29 août 2013

Après «Libé », « Télérama » en remet une couche sur la pseudo conf de rentrée de France Télé, en vilipendant certes Pflimlin mais plus particulièrement Patino.




Dans un papier signé Emilie Gavoille « Rentrée morose à  France Télévisions », Télérama décrit comme ses confrères de la Presse à l’unanimité comme le faisait le blog CGC Média, la pseudo conf de rentrée que Pflimlin avait organisée au palais de Tokyo. « Bonjour tristesse ! » lance le magasine télé…la formule est assez parlante sans qu’il y ait besoin d’en rajouter.  

« C’est seul, devant un écran où défilait une grande photo de famille censée compenser l'absence des animateurs et la présence plutôt discrète des patrons de chaînes – que Rémy Pflimlin s'est livré à la figure imposée du bilan et des perspectives » est-il encore écrit…car il n’y avait effectivement point d’animateurs, de présentateurs et autres vedettes des chaînes du groupe à ce triste spectacle.

La journaliste d’ajouter « La star de la matinée : le contexte économique difficile » en précisant que « les journalistes présents dans l'auditorium n'avaient rien de très inédit à se mettre sous la dent. » ...
eh oui ! une fois encore Pflimlin a joué les victimes et fait de grandes phrases pour comme toujours tenter de se dédouaner en jouant les victimes « Merci d’être venus pour ce point sur la situation de l’entreprise qui intervient dans un moment particulier, celui du développement d’une crise économique forte… d’un contexte financier très dégradé… », tout en pointant du doigt « l’agressivité de la concurrence, l’arrivée des nouvelles chaînes de la TNT entraînant un bouleversement du paysage médiatique avec, entre autres, les acquisitions de Canal + [D8 & D17] rentrant dans le "clair"…». 

Le pompon revient quand même au numéro 2 de France Télé, Bruno Patino, que Télérama éreinte pour l’occasion « Dernier à s'exprimer – sur l'effort de développement numérique à poursuivre –, Bruno Patino a assuré le peu de spectacle de cette conférence plutôt austère. Déclarant qu'il fallait que France Télévisions sorte " parfois (…) de sa zone de confort ", le directeur délégué aux programmes, aux antennes et aux développements numériques du groupe a associé le geste à la parole, contraint d'improviser quelques minutes pour meubler un petit bug technique. C'est vous dire si on a ri... ».  

Ce serait effectivement risible si tout cela était une fiction télé (et encore !) mais malheureusement ce consternant spectacle est la réalité que paient les contribuables avec leur redevance augmentée cette année de 6€
et avec cela Pflimlin vient vous parler d’exemplarité et de ces valeurs qui constituent pour France Télévisons un élément essentiel du lien social entre les français « Tout cela me donne à penser que nous avons plus que jamais besoin d’un audiovisuel public fort, de référence en terme d’information, d’un véhicule de diffusion la création et surtout d’un média de proximité qui permette le lien entre tous nos concitoyens…autour de valeurs que nous défendons : universalité, diversité, d’indépendance, de transparence et d’innovation ». 

Ce que ne dit pas Télérama, c’est que cette présentation que Pflimlin a faite aux journalistes, n’était en réalité que le préambule de la version du 7 août 2013 du projet d’avenant au COM dont il a lu, au palais de Tokyo des pans entiers, soufflant ainsi la politesse à la Ministre qui n’aura de fait plus grand chose à en dire et que « BFMBusiness.com » révélait ce 29 août sur son site. (en fichier joint à télécharger sur l’article).  

(voir la page en bas de post juste avant l’article de Télérama)


« Rentrée morose à France Télévisions

Rentrée télé | Les nouveaux programmes ayant été annoncés avant l'été, à la conférence de presse, ça parlait réorganisation sociale et austérité. Bonjour tristesse…
Le -

 
« Bon, t'en as pensé quoi ? Un peu décevant, non ? – Ouais, il était pas dedans ». Hasard malheureux du calendrier, ce mardi matin 27 août, c'est moins la grille de rentrée des chaînes de l'audiovisuel public qu'on commentait en attendant le début de la conférence annuelle de rentrée de France Télévisions, que les débuts mi-figue mi-raisin d'Antoine de Caunes, la veille, aux manettes du Grand Journal de Canal +. 

Et pour cause : les différentes antennes du groupe ayant cette année présenté leur rentrée avant même de partir en vacances – l'essentiel des nouveautés avait été annoncé début juillet – les journalistes présents dans l'auditorium n'avaient rien de très inédit à se mettre sous la dent.
C'est seul, devant un écran où défilait une grande photo de famille censée compenser l'absence des animateurs et la présence plutôt discrète des patrons de chaînes – que Rémy Pflimlin s'est livré à la figure imposée du bilan et des perspectives. En commençant par un rapide satisfecit, relatif aux bonnes audiences estivales du sport et des concerts diffusés sur les différentes antennes du groupe. L'occasion étant trop belle, il n'a manqué de rappeler aux amateurs de culture, qui s'étaient émus, en juin, de la suppression de plusieurs émissions, le lancement de plusieurs formats musicaux inédits rassemblés sous le titre d'Alcaline, en marge de la reconduction d'un certain nombre de rendez-vous déjà existants (Le Ring sur France Ô, Monte le Son !, sur France 4). 

La star de la matinée : le contexte économique difficile 

Baisse des recettes publicitaires, économies imposées par l'Etat, montée en puissance de la concurrence avec l'élargissement de la TNT... La star de la matinée, néanmoins, c'était lui, le contexte économique difficile auquel est confronté le groupe. C'est donc par des rappels abondant aux contraintes financières que le P-DG du groupe, secondé par quelques-uns de ses adjoints (Bruno Patino, le numéro 2 du groupe, Patrice Papet pour les ressources humaines, l'artisan du COM (contrat d'objectif et de moyens) Martin Ajdari et le directeur de l'information Thierry Thuillier) a précisé quelques grandes orientations du groupe, dont la réajustement de l'identité de France 4, qui devrait devenir la chaîne dédiée à la jeunesse et à l'innovation télévisuelle à partir de janvier 2014.

Principal chantier de Thierry Thuillier, le rapprochement des rédactions de France 2 et France 3 interviendra, lui, à l'horizon 2015. Pour l'heure, le patron de l'information s'est fixé un objectif plus proche : procéder à la « montée en gamme » du Grand Soir 3 – « plus de convivialité et plus d'audace ». Vantant le succès global des rendez-vous d'information et distingué la fréquentation en hausse sur le site francetvinfo.fr(10 millions de visiteurs uniques et 50 millions de vidéos vues par mois en moyenne), Thierry Thuillier a réaffirmé la place de l'investigation à l'antenne, félicitant au passage la réussite de l'excellent Cash Investigation, un magazine produit en externe... 

Plan de départs volontaires

C'est à Patrice Papet, moins connu du grand public, mais non moins influent sur l'avenir du groupe audiovisuel public dont il est le DRH, que l'on doit la principale annonce de la matinée : l'ouverture en juin 2014, d'un plan de départs volontaires qui devrait concerner 600 postes, dans le cadre du grand chantier de réorganisation et de« rénovation » du cadre social de l'entreprise.

Dernier à s'exprimer – sur l'effort de développement numérique à poursuivre –, Bruno Patino a assuré le peu de spectacle de cette conférence plutôt austère. Déclarant qu'il fallait que France Télévisions sorte « parfois (…) de sa zone de confort », le directeur délégué aux programmes, aux antennes et aux développements numériques du groupe a associé le geste à la parole, contraint d'improviser quelques minutes pour meubler un petit bug technique. C'est vous dire si on a ri... 

La rentrée de France Télévisions : Bonjour tristesse !


Emilie Gavoille »


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