Dans un papier signé Emilie Gavoille « Rentrée
morose à France Télévisions », Télérama décrit comme ses
confrères de la Presse à l’unanimité comme
le faisait le blog CGC Média, la pseudo conf de rentrée que Pflimlin avait
organisée au palais de Tokyo. « Bonjour tristesse ! » lance
le magasine télé…la formule est assez parlante sans qu’il y ait besoin d’en
rajouter.
« C’est seul, devant un écran où défilait une grande
photo de famille censée compenser l'absence des animateurs et la présence
plutôt discrète des patrons de chaînes – que Rémy Pflimlin s'est livré à
la figure imposée du bilan et des perspectives » est-il
encore écrit…car il n’y avait effectivement point d’animateurs, de
présentateurs et autres vedettes des chaînes du groupe à ce triste spectacle.
La journaliste d’ajouter « La star de la matinée :
le contexte économique difficile » en précisant que « les
journalistes présents dans l'auditorium n'avaient rien de très inédit à se
mettre sous la dent. » ...
eh oui ! une fois encore Pflimlin a joué les victimes
et fait de grandes phrases pour comme toujours tenter de se dédouaner en jouant
les victimes « Merci d’être venus pour ce point sur la situation de
l’entreprise qui intervient dans un moment
particulier, celui du développement d’une crise économique forte… d’un contexte
financier très dégradé… », tout en pointant du doigt « l’agressivité
de la concurrence, l’arrivée des nouvelles chaînes de la TNT entraînant un
bouleversement du paysage médiatique avec, entre autres, les acquisitions
de Canal + [D8 & D17] rentrant dans le "clair"…».
Le pompon revient quand même au numéro 2 de France Télé,
Bruno Patino, que Télérama éreinte pour l’occasion « Dernier à
s'exprimer – sur l'effort de développement numérique à poursuivre –,
Bruno Patino a assuré le peu de spectacle de cette conférence plutôt austère.
Déclarant qu'il fallait que France Télévisions sorte " parfois (…) de sa zone de confort ", le directeur délégué aux
programmes, aux antennes et aux développements numériques du groupe a
associé le geste à la parole, contraint d'improviser quelques minutes pour
meubler un petit bug technique. C'est vous dire si on a ri... ».
Ce serait effectivement risible si tout cela était une
fiction télé (et encore !) mais malheureusement ce consternant
spectacle est la réalité que paient les contribuables avec leur
redevance augmentée cette année de 6€ …
et avec cela Pflimlin vient vous parler d’exemplarité et de
ces valeurs qui constituent pour France Télévisons un élément essentiel du lien
social entre les français « Tout cela me donne à penser que nous
avons plus que jamais besoin d’un audiovisuel public fort, de référence en
terme d’information, d’un véhicule de diffusion la création et surtout d’un
média de proximité qui permette le lien entre tous nos concitoyens…autour
de valeurs que nous défendons : universalité, diversité, d’indépendance,
de transparence et d’innovation ».
Ce que ne dit pas Télérama, c’est que cette présentation
que Pflimlin a faite aux journalistes, n’était en réalité que le préambule
de la version du 7 août 2013 du projet d’avenant au COM dont il a lu, au palais de Tokyo des pans entiers, soufflant ainsi la politesse à la Ministre qui n’aura de fait
plus grand chose à en dire et que « BFMBusiness.com »
révélait ce 29 août sur son site.
(en fichier joint à télécharger sur l’article).
(voir la page en bas de post juste avant l’article
de Télérama)
« Rentrée morose à France Télévisions
Rentrée télé | Les
nouveaux programmes ayant été annoncés avant l'été, à la conférence de presse,
ça parlait réorganisation sociale et austérité. Bonjour tristesse…
« Bon,
t'en as pensé quoi ? Un peu décevant, non ? – Ouais, il était pas dedans ». Hasard malheureux du calendrier, ce mardi matin
27 août, c'est moins la grille de rentrée des chaînes de l'audiovisuel
public qu'on commentait en attendant le début de la conférence annuelle de
rentrée de France Télévisions, que les débuts mi-figue mi-raisin d'Antoine de Caunes,
la veille, aux manettes du Grand Journal de
Canal +.
Et pour cause : les différentes antennes du groupe ayant cette année présenté leur rentrée avant même de partir en vacances – l'essentiel des nouveautés avait été annoncé début juillet – les journalistes présents dans l'auditorium n'avaient rien de très inédit à se mettre sous la dent.
C'est seul, devant un écran où défilait une grande photo de
famille censée compenser l'absence des animateurs et la présence plutôt
discrète des patrons de chaînes – que Rémy Pflimlin s'est livré à la
figure imposée du bilan et des perspectives. En commençant par un rapide satisfecit,
relatif aux bonnes audiences estivales du sport et des concerts diffusés sur
les différentes antennes du groupe. L'occasion étant trop belle, il n'a manqué
de rappeler aux amateurs de culture, qui s'étaient émus, en juin, de la suppression de plusieurs
émissions, le lancement de plusieurs formats musicaux inédits rassemblés sous le titre d'Alcaline,
en marge de la reconduction d'un certain nombre de rendez-vous déjà existants (Le Ring sur France Ô, Monte le Son !, sur France 4).
La star de la matinée : le contexte économique difficile
Baisse des recettes publicitaires, économies imposées par l'Etat, montée en puissance de la concurrence avec l'élargissement de la TNT... La star de la matinée, néanmoins, c'était lui, le contexte économique difficile auquel est confronté le groupe. C'est donc par des rappels abondant aux contraintes financières que le P-DG du groupe, secondé par quelques-uns de ses adjoints (Bruno Patino, le numéro 2 du groupe, Patrice Papet pour les ressources humaines, l'artisan du COM (contrat d'objectif et de moyens) Martin Ajdari et le directeur de l'information Thierry Thuillier) a précisé quelques grandes orientations du groupe, dont la réajustement de l'identité de France 4, qui devrait devenir la chaîne dédiée à la jeunesse et à l'innovation télévisuelle à partir de janvier 2014.
La star de la matinée : le contexte économique difficile
Baisse des recettes publicitaires, économies imposées par l'Etat, montée en puissance de la concurrence avec l'élargissement de la TNT... La star de la matinée, néanmoins, c'était lui, le contexte économique difficile auquel est confronté le groupe. C'est donc par des rappels abondant aux contraintes financières que le P-DG du groupe, secondé par quelques-uns de ses adjoints (Bruno Patino, le numéro 2 du groupe, Patrice Papet pour les ressources humaines, l'artisan du COM (contrat d'objectif et de moyens) Martin Ajdari et le directeur de l'information Thierry Thuillier) a précisé quelques grandes orientations du groupe, dont la réajustement de l'identité de France 4, qui devrait devenir la chaîne dédiée à la jeunesse et à l'innovation télévisuelle à partir de janvier 2014.
Principal chantier de Thierry Thuillier, le rapprochement des
rédactions de France 2 et France 3 interviendra, lui, à l'horizon
2015. Pour l'heure, le patron de l'information s'est fixé un objectif plus
proche : procéder à la « montée
en gamme » du Grand
Soir 3 – « plus de convivialité et plus d'audace ».
Vantant le succès global des rendez-vous d'information et distingué la
fréquentation en hausse sur le site francetvinfo.fr(10 millions de visiteurs uniques
et 50 millions de vidéos vues par mois en moyenne), Thierry Thuillier a
réaffirmé la place de l'investigation à l'antenne, félicitant au passage la
réussite de l'excellent Cash Investigation, un magazine produit en externe...
Plan de départs volontaires
Plan de départs volontaires
C'est à Patrice Papet, moins connu du grand public, mais non
moins influent sur l'avenir du groupe audiovisuel public dont il est le DRH,
que l'on doit la principale annonce de la matinée : l'ouverture en juin
2014, d'un plan de départs volontaires qui devrait concerner 600 postes,
dans le cadre du grand chantier de réorganisation et de« rénovation » du cadre
social de l'entreprise.
Dernier à s'exprimer
– sur l'effort de développement numérique à poursuivre –, Bruno
Patino a assuré le peu de spectacle de cette conférence plutôt austère.
Déclarant qu'il fallait que France Télévisions sorte « parfois (…) de sa zone de confort », le
directeur délégué aux programmes, aux antennes et aux développements numériques
du groupe a associé le geste à la parole, contraint d'improviser quelques
minutes pour meubler un petit bug technique. C'est vous dire si on a ri...
La rentrée de France Télévisions : Bonjour tristesse !
La rentrée de France Télévisions : Bonjour tristesse !
Emilie Gavoille »
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