Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

samedi 29 mai 2021

L’Eurovision 2021 n’a pas fini de faire parler : Malte attire à présent les soupçons.

L’Eurovision 2021 n’a pas fini de faire parler : Malte attire à présent les soupçons.

Selon le Times of Malta, une nouvelle controverse se fait jour concernant « la délégation soupçonnée d'avoir investi de grosses sommes d'argent public pour faire grimper la cote de la chanteuse » qui, il convient de le dire d'entrée de jeu, n'enlève rien au talent et aux prestations des artistes.

C’est le magazine Gala sous la plume de Nicolas Schwartz qui relaie l’information avec un article au titre maltais assez clair "Je me cash" et non mois parlant pour le titre de presse français  « Eurovision 2021 : une nouvelle enquête est ouverte ».

Extrait :

« L'Eurovision 2021 n'en a pas fini avec les polémiques. A Malte, la délégation est soupçonnée d'avoir investi de grosses sommes d'argent public pour faire grimper la cote de la chanteuse Destiny chez les bookmakers. .

L'argent aurait également été utilisé pour faire la promotion de la chanson Je me casse sur les réseaux sociaux et auprès d'influenceurs étrangers afin de booster l'intérêt du public. 350.000 euros viendraient de l'office du Tourisme de Malte, et 300.000 du diffuseur local, Public Broadcasting Service. Malte, qui a obtenu sa meilleure place depuis 2005, doit débuter l'audit lundi…

Arrivée septième de l'Eurovision 2021, une petite déception en vue de son statut de favorite, Malte attire aujourd'hui des soupçons. Le ministre Carmelo Abela vient en effet de demander un audit sur les dépenses de la délégation : pas moins de 650.000 euros auraient servi à placer des paris en ligne sur la chanteuse Destiny pour qu'elle puisse figurer parmi les favorites du concours… »

Malte ne serait d’ailleurs pas le seul Pays à être dans le viseur avec ce système de points accordés par téléphone.

Quelle que soit l’issue de cet audit, ce qui interpelle au plus haut point, ce sont les points attribués par téléphone, en l’occurrence les 4 zéro pour :

l’Anglais James Newman,

l’Allemand Jendrik,

l’Espagnol Blas Canto,

et le Néerlandais Jeangu Macrooy (Pays hôte).

A croire que pas un des plus de 200 millions de téléspectateurs n’aurait appelé pour soutenir l’un ou l’autre.

Impossible, au regard des centaines de points donnés à certains Pays comme en haut de liste :

l’Italie (+318),

l’Ukraine (+267 points)

et la France (+251 points)

Le site de l’ADAP « Association de Défense de l’Audiovisuel Public » dans un très récent article évoquait les « fermes à clics et/ou à appels » pour remporter la victoire dans l’Eurovision. Une société discrète, roumaine ou chinoise qui met en place un algorithme appelant automatiquement, toutes les dix secondes, via un centre d’appels ».

De très nombreuses questions se posent aujourd'hui plis que jamais. Il ne doit pas être trop compliqué de voir combien de milliers d’appels seraient passés d’un même point et d’un même endroit.

L’hypothèse d’une plainte avec enquête à l'appui sur de telles pratiques – reste à savoir quelle juridiction sera compétente en la matière – est de moins en moins à écarter.

Gare à la suite donc...

vendredi 28 mai 2021

L’affaire du slip qui poursuit Ernotte...Décidément !

L’affaire du slip qui poursuit Ernotte...Décidément !

Il ne s’agit pas là des consternants propos qu’a tenus l’ex-Orange au Parisien sur le groupe italien qui a remporté le concours Eurovision 2021.

« S’ils se droguent, s’ils ont mis leur slip à l’envers ou machin... Ce n’est pas mon problème. Ce sont des choses qui ne me concernent pas » avait lamentablement déclaré la « dame de Suez » au titre de presse.

C’est toujours une histoire de slip mais elle est, cette fois-ci, tout autre.

« L’homme au slip et à la pelle demande 200 000 euros à France Télévisions pour avoir dégradé son image » titrait Le Parisien  - encore et toujours -  le 26 mai dernier.

Extrait  

« La photo avait fait le tour des réseaux sociaux en 2015. Jean-Marc Dutouya accuse aujourd’hui France Télévisions d’avoir dégradé son image et porté atteinte à sa réputation. Il demande réparation devant la justice.

« Qui dans cette salle voudrait être filmé en slip ? » interroge l’avocat Frédéric Dutin ce mercredi, au tribunal judiciaire de Dax. « Mon client a été livré en pâture dans des conditions d’irrespect de sa dignité ». La vie de ce client, Jean-Marc Dutouya, aurait viré au cauchemar depuis un reportage de France Télévisions, rapporte France Bleu.

L’affaire remonte au 9 novembre 2015. Sous le regard des journalistes, des militants de la LPO (Ligue de protection des oiseaux) viennent détruire des pièges à oiseaux tout près de chez lui, à Audon (Landes). Le fils du propriétaire et son oncle tentent d’abord de repousser les militants, avant que Jean-Marc Dutouya, qui était en train de faire sa toilette, ne sorte en slip, armé d’une pelle, pour les aider à les chasser. La caméra de France Télévisions le filme dans cette tenue légère. Sur les images, on le voit prendre à partie des journalistes et des militants de la LPO. L’image fait le tour des réseaux sociaux, devient un « mème » (un élément détourné en masse), une parodie.

L’affaire était déjà passée devant la justice en 2017 : elle avait alors reconnu que Jean-Marc Dutouya était dans son droit en chassant ces oiseaux, tout en le condamnant pour avoir repoussé un militant à coups de pelle. Mais cet ancien conseiller municipal, très connu dans sa commune, n’en reste pas là.

Six ans plus tard, Jean-Marc Dutouya « en veut profondément à France Télévisions », raconte France Bleu, et demande 200 000 euros de réparation. Il réclame aussi que toutes images de lui soient supprimées et interdites d’utilisation. Car les journalistes ont détruit la sienne, estime-t-il.

« Il a perdu 9 kilogrammes, et a même fait un AVC », affirme son avocat. Tous ses voisins le catégorisent depuis comme « l’homme au slip et à la pelle ». « Si mon client est sorti si vite, dans cette tenue, c’est parce que certains militants étaient en train de molester sa mère de 86 ans devant chez lui… Qui ne sortirait pas en slip à ce moment ? Qui prendrait le temps d’enfiler un peignoir ? » demande son conseil.

De son côté, France Télévisions estime que la plainte est infondée. « C’est un reportage d’actualité, les journalistes ont fait leur travail, c’est dans l’intérêt général, justifie leur avocate. Selon elle, le motif d’atteinte à sa réputation n’est pas recevable. « Lui se plaint de la réputation que ces images lui ont créée, mais l’intérêt général du public est protégé par la liberté de la presse. »

Pour l’avocate, le riverain « aurait très bien pu attraper un peignoir » car il avait « très bien vu les caméras ». Par ailleurs, France Télévisions souligne que leur caméra n’était pas la seule devant la maison : des journalistes de l’AFP et de Canal + étaient également présents. Le tribunal rendra sa décision le 15 septembre prochain.

jeudi 27 mai 2021

Amazon rachète la MGM et Ernotte vend France 3 Nice pour louer les studios de la Victorine !

Amazon rachète la MGM et Ernotte vend France 3 Nice pour louer les studios de la Victorine ! 

L’info fait évidemment le tour du monde : Amazon, le géant de la distribution s'offre la MGM le célèbre studio de cinéma à la tête de lion pour près de 8,45 milliards de dollars.

Le groupe de Jeff Bezos en rachetant aujourd’hui, la Metro-Goldwyn-Mayer acquiert, tout un tas de franchises à succès, notamment les 26 James Bond (dont les droits sont partagés avec Eon Productions) qui viennent étoffer son service de vidéo à la demande par abonnement, Amazon Prime Video. 

L’histoire ne dit pas si Sitbon-Gomez l’ex-dircab d’Ernotte a joué "les marieurs" comme il le déclarait la semaine dernière sur Europe 1 pour le rachat de M6 par TF1 où il racontait que « Salto avait  joué selon lui un rôle précurseur à cette union ».

Ce que ne dit pas non plus l’histoire – vous l’aviez peut-être raté dans Le Canard enchaîné du mercredi 19 mais c’est que « Ernotte s’apprête à vendre les locaux  de France 3 Nice pour louer chèrement les Studios de La Victorine chez Estrosi à Nice ».

L’ex-Orange fait ainsi ce qu’elle a déjà fait dans l’entreprise un temps gérée par Thierry Breton avant d’être parachutée à France Télés, vendre les bijoux de famille et ainsi délester progressivement le groupe de télés public d’une grosse partie de soin patrimoine et laisser la p'tite note au suivant.

La conclusion du palmipède dont le blog CGC Média vous propose de découvrir l’intégralité de l’article (* ci-après) si vous l’aviez manqué, est sans équivoque « Et de refiler les surcoûts de l’opération qui fait s’étrangler les équipes de France 3, régulièrement priées de se serrer la ceinture, aux prochaines générations sur plusieurs décennies… »

L'article en question

«Sur la Côte, France 3 paierait cher pour déménager chez Estrosi

Décidément, France Télévisions sait y faire pour utiliser la redevance audiovisuelle !!

A Nice – la ville des rapprochements audacieux –, le groupe de Delphine Ernotte envisage d’implanter les futurs bureaux de France 3 Côte d’Azur sur un terrain communal mis à disposition par le bon maire, le LR Christian Estrosi.

A l’origine du projet, de vilaines inondations qui, en octobre 2015, laissent sous l’eau le parking extérieur de la station France 3 à Antibes. Fraîchement nommée à la tête de France Télés, Ernotte déboule sur place. La mine défaite, la nouvelle pédégée explique que ses journalistes doivent être mis en sécurité et qu’il faut les délocaliser au plus vite...

En décembre 2015, un audit du bâtiment antibois, mené par un bureau d’études cannois, contredit quelque peu la sauveteuse. « Si les ouvrages extérieurs ont bien souffert, écrivent les experts, nous tenons à vous signaler que le bâtiment lui-même a très bien supporté les inondations.»

Qu’à cela ne tienne, Ernotte a tranché : le déménagement est lancé.

Hollywood sur la Riviera

Six ans plus tard, les services immobiliers de France Télés ont jeté leur dévolu sur un site niçois qui a connu son heure de gloire : les Studios de la Victorine. Ils ont pris langue avec l’équipe Estrosi, qui, ça tombe à pic, nourrit un grand rêve cinématographique : faire renaître, sur la Riviera, ce petit Hollywood qui n’a quasiment plus vu une vedette depuis que Truffaut y a tourné « La Nuit américaine », en 1973.

Afin de s’y installer, France Télés vient de candidater à un appel à projets lancé par la mairie ; la réponse tombera en septembre. Si le dossier France 3 Côte d’Azur est retenu, ce qui est probable, le groupe public récupérera un terrain municipal qu’il devra louer et sur lequel il pourra bâtir ses nouveaux locaux. Leur coût devrait avoisiner 13 millions d’euros, auxquels il faudra ajouter 4 millions de matos audiovisuel. 


Mais, attention, France Télés ne deviendra pas proprio pour au- tant ! Il s’agira en effet d’un bail emphytéotique d’une durée encore inconnue (entre 18 et 55 ans), à l’issue duquel la ville de Nice récupérera son terrain... mais aussi le bâtiment !

Tout bénef pour Estrosi et ses successeurs, mais l’opération fait s’étrangler les équipes de France 3, régulièrement priées de se serrer la ceinture.

D’un autre côté, cette fausse propriété permettra à France Télés d’éviter d’acheter un terrain hors de prix à Nice. Et de refiler les surcoûts aux prochaines générations, dans plusieurs décennies...

Toujours sympa ! En prime, le groupe d’Ernotte va pouvoir faire rentrer quelques pépettes dans la caisse en revendant l’actuel site de France 3 à Antibes. Bien qu’inondables, les lieux ont de quoi attiser les convoitises : plus de 2000m2 de locaux à rénover, plantés sur 3 ha de pinède, avec un terrain de tennis, le tout à deux pas du bord de mer.

A Nice place, comme on dit sur la Promenade des Anglais… »




 

Ernotte invite à la méditation…Avis aux députés de la délégation aux Outre-mer.

Ernotte invite à la méditation…Avis aux députés de la délégation aux Outre-mer.

Le 20 mai dernier, la blog CGC Média dans son article « Après  la « Bravitude » de Ségolène Royal, les députés ont eu droit à la « Découvrabilité » d’Ernotte ! » rendait compte avec le verbatim de l’intervention et de l’ensemble des salades qu’était allée égrainer l’ex-Orange devant Représentation nationale, en l’occurrence la délégation aux Outre-mer présidée par monsieur Olivier Serva.

« L’harangueuse de gouvernements européens » qui vient de se prendre les pieds dans le tapis de l’Eurovision avec ces propos totalement déplacés à l’adresse de l’Italie, lance aujourd’hui un appel à la MÉDITATION. (*)  

 (*)  

La MÉDITATION conduisant à la RÉFLEXION, les parlementaires devant qui la « dame de Suez » est allée faire sa danse du ventre, devraient effectivement être les premiers à réfléchir sur l'ensemble des données totalement bidons qu’elle leur a données concernant leur portail de visibilité,  en constatant notamment à qui cette invitation s’adresse à savoir France Ô l’ex-chaîne de la TNT mise à mort à l’été dernier.


Réactivité quand tu nous tiens...A méditer !!

mercredi 26 mai 2021

CSA du jamais vu : Richard Ferrand propose(rait) une directrice de France Télés et membre du comité exécutif dès 2013 pour remplacer Michèle Léridon !!

CSA du jamais vu : Richard Ferrand propose(rait) une directrice de France Télés et membre du comité exécutif dès 2013 pour remplacer Michèle Léridon  !!

le Président de l'Assemblée nationale serait-il au-dessus des lois et autre dispositions législative ? 

Chacun se souvient, il y a quelques semaines de l’hypothèse qui avait un temps tenu la corde, celle de Gérard Larcher le président du Sénat de proposer la sénatrice Catherine Morin-Dessailly pour rejoindre le CSA malgré les dispositions légales pourtant claires et plus particulièrement l’éthique et la déontologie.

C’est finalement la chef du service juridique de l’Autorité de la concurrence depuis mai 2019, Juliette Thery- Schultz que Gérard Larcher proposait pour remplacer Nicolas Curien.

Le blog CGC Média ayant rappelé quelques principes, en l'occurrence « Toutes les désignations des membres du collège des autorités administratives indépendantes sont assorties de textes relatifs aux incompatibilités. L'idée est qu'il n'est pas possible d'être indépendant si l'on est en conflit d'intérêts.

Quand bien même les membres de l'autorité auraient la force morale de se détacher d'un intérêt qui les attire d'un côté, l'impartialité et l'indépendance doivent « se donner à voir », l'apparence d'un conflit d'intérêt suffisant pour compromettre le crédit de l'autorité. » prévoient les textes dont l’esprit comme la lettre sont clairs « L'application d'un régime d'incompatibilités est donc nécessaire pour toutes les AAI, qui ont des relations de contrôle, de médiation ou de conseil avec des administrations ou des entreprises. ».

C’est d’ailleurs le plus illégalement qui soit en l’occurrence, que Roch-Olivier Maistre évinçait le journaliste Hervé Godechot du processus de vote pour la présidence de France Télés à l’été 2020 (communiqué du CSA), faisant indument référence à la notion de conflit d’intérêts mais également à la loi portant statut général des autorités administratives.

Cette éviction fait du reste l’objet d’une procédure judiciaire toujours en cours

Voilà à présent que Richard Ferrand remet le couvert.

Le président de l’Assemblée nationale propose(rait) Anne Grand d’Esnon - la directrice de la réglementation, de la déontologie et du pluralisme de France Télévisions - pour remplacer au CSA Michèle Léridon décédée il y a quelques semaines. 

Du jamais vu…Il ne s’agit pas là d’un journaliste (pour qui la notion de conflit d’intérêts est bien évidemment inopérante) mais d’une directrice de France Télévisions « en lien étroit » avec le Secrétariat général du Groupe de Télés public et de surcroît membre du Comité exécutif sous Pflimlin (*) 

Un des récents « Zoom » de France Télévisions (magazine interne) lorsque Francis Donnat était encore Secrétaire Général, indiquait « Il travaille avec de nombreuses directions du Groupe. Sa mission principale est de défendre les positions de l’entreprise et de porter ses valeurs, notamment en matière de pluralisme, d’exemplarité et de déontologie. Focus sur son rôle, son organisation et ses actions »

 

Considérer sciemment qu’un journaliste pourrait être en conflit d’intérêts en rejoignant le CSA – ce qui est d’un ridicule à toute épreuve, redisons-le – mais que la directrice de la réglementation, de la déontologie et du pluralisme de France Télévisions, longtemps été chargée des relations institutionnelles du groupe audiovisuel public, ne le serait pas…C’est tout bonnement hallucinant en plus d’être hors la loi, redisons-le.

« Ernotte serait à la manœuvre, que cela n’étonnerait personne » indique ce fin connaisseur des coulisses médiatico-politiques qui ajoute « C’est du grand n’importe quoi ».

« Être directrice de la déontologie à France Télés donc dans l’équipe de direction et ne pas comprendre qu’une telle nomination n’est justement pas déontologique,  c’est une énorme faute »  nous précise cet autre, ajoutant « Il suffit pour s’en convaincre de constater que c’est bien Anne Grand d’Esnon qui intervenait ès qualité devant le CSA aux côtés Francis Donnat, Secrétaire général de France Télévisions et Yannick Letranchant, alors directeur exécutif en charge de l’information dans procédure contentieuse engagée par l’Autorité de régulation » (extrait  ci-après)

La Justice pourrait donc avoir encore du pain sur la planche!  

« Décision n° 2019-377 du 24 juillet 2019 relative à la procédure de sanction engagée à l'encontre de la société France Télévisions le 1er mars 2019 et portant mise en demeure de la société France Télévisions

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel,

Vu la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses articles 42-7, 43-11, 44 et 48-1 ;

Vu le décret n° 2013-1196 du 19 décembre 2013 relatif à la procédure de sanction mise en œuvre par le Conseil supérieur de l’audiovisuel en application de l’article 42-7 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication ;

Vu le décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de programme France Télévisions, notamment son article 35 ;

Vu la délibération n° 2018-11 du 18 avril 2018 du Conseil supérieur de l’audiovisuel relative à l’honnêteté et à l’indépendance de l’information et des programmes qui y concourent, notamment son article 1er ;

Vu la décision n° 2009-774 du 24 novembre 2009 mettant en demeure la société France Télévisions de respecter les dispositions de l’article 43-11 de la loi du 30 septembre 1986 ;

Vu la décision n° 2012-261 du 24 avril 2012 mettant en demeure la société France Télévisions de respecter les dispositions du cinquième alinéa de l’article 35 de son cahier des charges, fixé par le décret du 23 juin 2009 ;

Vu le compte rendu de visionnage de l’édition nationale du « 19/20 » diffusée sur le service France 3 le 15 décembre 2018 ;

Vu le courrier du 1er mars 2019 du rapporteur mentionné à l’article 42-7 de la loi du 30 septembre 1986 notifiant à la société France Télévisions la décision d’engager à son encontre une procédure de sanction et l’invitant à présenter ses observations dans le délai d’un mois ;

Vu le courriel du 21 mars 2019 de la société France Télévisions demandant la transmission des pièces versées à la procédure de sanction engagée par le rapporteur à son encontre ;

Vu le courrier du 22 mars 2019 du directeur général du Conseil supérieur de l’audiovisuel adressant à la société France Télévisions les pièces versées à la procédure de sanction engagée par le rapporteur à son encontre ;

Vu les observations écrites de la société France Télévisions communiquées au rapporteur par courrier du 29 mars 2019 ;

Vu le rapport établi par le rapporteur et communiqué à la société France Télévisions ainsi qu’au président du Conseil supérieur de l’audiovisuel par courriers du 14 mai 2019 ;

Vu la décision du 3 juillet 2019 par laquelle le Conseil supérieur de l’audiovisuel a décidé de ne pas faire usage de la faculté qu’il tient du 6° de l’article 42-7 de la loi du 30 septembre 1986 ;

Vu le courriel du 3 juillet 2019 par lequel la société France Télévisions a décliné la possibilité de rendre publique l’audition du 17 juillet 2019 devant le Conseil supérieur de l’audiovisuel, en réponse au courrier de ce dernier en date du 25 juin 2019 ;

 

Après avoir entendu, lors de la séance du 17 juillet 2019, le rapporteur ainsi que M. Francis Donnat, secrétaire général de France Télévisions, M. Yannick Letranchant, directeur exécutif en charge de l’information et Mme Anne Grand d’Esnon, directrice de la réglementation, de la déontologie et du pluralisme des antennes.

 Etc…

Les propos indignes d’Ernotte au Parisien qui choquent les Italiens mais plus largement l’Europe.

Les propos indignes d’Ernotte au Parisien qui choquent les Italiens mais plus largement l’Europe.

Le groupe italien vainqueur du 65ème concours de l’Eurovision n’en est toujours pas revenu et pour cause. Le lendemain de sa victoire, il a comme beaucoup découvert les indignes propos d’Ernotte qui a peine placée à la présidence de l’UER, faisant fi de son impérative obligation de réserve et d’impartialité, déclarait au Parisien 48 heures après le show « L’Italie n’a pas volé sa victoire ».

Le verbe qu’elle emploie à dessein « voler », lourd de sens, est bien loin d’avoir désamorcé quoi que ce soit, bien au contraire.

Qu’est-ce que c’est que cette façon de s’exprimer ? Comme s’il y avait eu quelque chose à voler !?  Certains voient même dans cette utilisation, une forme d’arrogance et d’outrage à l’encontre du peuple italien

« Bonne joueuse alors que la polémique sur le chanteur du groupe italien, a enflammé les réseaux sociaux, Delphine Ernotte a estimé que l’Italie n’a pas volé sa victoire » indiquait hier le titre de presse.

Ajoutons les assertions de Clément Beaune Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères « Je ne veux pas être mauvais joueur; je salue l'Italie parce qu'aujourd'hui c'est le vainqueur mais je salue aussi Barbara Pravi. Pour moi elle a quand même gagné, indépendamment de toute cette affaire… Il faut qu'il n'y ait aucun doute et une totale transparence. Test donc. S'il est positif, les mesures de sanctions sont prévues jusqu'à une disqualification possible en cas de problème.

S’il y a un problème : sanctions et s’il y'a pas de problème : tant mieux et nous reconnaîtront cette belle victoire. »

Le groupe transalpin a pris la parole sur Instagram: "Nous sommes profondément choqués par les propos de certaines personnes qui pensent que Damiano se droguait. Nous sommes formellement opposés à la prise de drogue et nous n’avons jamais pris de la cocaïne. Nous sommes prêts à nous faire tester car nous n’avons rien à cacher. Nous sommes venus ici pour jouer notre musique. Nous sommes si heureux de notre victoire à l’Eurovision et nous souhaitons remercier tout le monde de nous avoir soutenu". 

Plus encore, chacun imagine ce que ces jeunes gens ont pu ressentir en prenant connaissance de l’intégralité des lamentables propos de l’ex-Orange dans le titre de presse, en remettant une couche « S’ils se droguent, s’ils ont mis leur slip à l’envers ou machin...Ce n’est pas mon problème. Ce sont des choses qui ne me concernent pas ».

Les bassesses chez certain(e)s n’ont visiblement pas de limite. 

Quant au communiqué de l'Union Européenne de Radiodiffusion signé Ernotte évidemment puisqu’elle a été placée à sa tête voilà quelque mois : Nous considérons que l’affaire est close. Nous regrettons que des rumeurs infondées conduisant à de fausses informations aient terni l’esprit et le résultat de l’événement, tout en affectant injustement le groupe”, il est pathétique au regard de sa magnanimité d’opérette « Quel que soit le résultat du test, la France n’a pas du tout l’intention de déposer une réclamation » laissant ainsi toujours planer le doute !

Les déclarations de Barbara Pravi au micro de RTLce lundi 24 mai qui réagissait au test négatif fait sur le chanteur – « C’est officiel, David Damiano, le chanteur de Måneskin, n’a pas consommé de la drogue pendant l’Eurovision le samedi 22 mai » –   “Je suis ravie, je suis hyper contente ! S'il avait été testé positif, j'aurais jamais accepté la loose de la fausse première place. Du coup je suis hyper contente, ils ont été choisis par le public, ils ont été excellents et c'est comme ça. C'est trop bienne sont pas non plus réjouissant 

La conclusion nous la laissons là aussi à Ernotte qui aura plombé l’ambiance à peine arrivée à la présidence de l’UER et aura laissé dire tout et n’importe quoi sur l’Italie, un des membres fondateurs de l’Union à qui elle adresse un dernier avertissement pour l’édition 2022, laissant là aussi libre cours à toutes les interprétations sur les conditions d’obtention du titre : « Nous gagnerons à la loyale » !!

Il y a effectivement de quoi être choqué. 


mardi 25 mai 2021

La preuve des bobards que l’ex-Orange est allé débiter à la Représentation nationale.

La preuve des bobards que l’ex-Orange est allé débiter à la Représentation nationale.

Le 20 mai dernier, la blog CGC Média dans son article « Après  la « Bravitude » de Ségolène Royal, les députés ont eu droit à la « Découvrabilité » d’Ernotte ! » rendait compte avec le verbatim de l’intervention et de l’ensemble des salades qu’était allée égrainer l’ex-Orange devant Représentation nationale, en l’occurrence la délégation aux Outre-mer présidée par monsieur Olivier Serva.

« La harangueuse de gouvernements européens » qui vient de se prendre les pieds dans le tapis de l’Eurovision avec ces propos totalement déplacés à l’adresse de l’Italie puisqu’elle utilise bien le verbe « voler » pour la victoire du Pays au concours de la chanson, a bel et bien raconté des craques au élus de la Nation comme le prouve le document France Télés (* ci-après)

(*) 

La « dame de Suez » y affirmait en effet entre autres bobards que, dans le cadre du fameux pacte de visibilité qui signait l’arrêt de mort de la chaîne France Ô sur le canal 19 de la TNT : « Le portail, c'est 1,5 millions de visites par mois en moyenne... » (voir le verbatim et la vidéo en cliquant ici)

Le blog CGC Média a décidé de produire ici le document interne à France Télés  que nous nous somme procuré et qui contredit ces frauduleuse affirmations. (*)   

Chacun pourra noter que le document FTV intitulé « Visites mensuelles sur le site France TV et Vous en 2020 » montre(rait) « une augmentation par rapport à 2019  avec un cumul  annuel de 14,9M de visites en 2020, soit une moyenne de 1,2M mensuelle en 2020… ».

Il est dès lors totalement mensonger et hallucinant de prétendre devant des parlementaires que « Le portail, c'est 1,5 millions de visites par mois en moyenne... » soit 18 millions à l’année !!

Tout est dit ou presque, à part comme le rappelait le blog CGC Média que « Raconter des salades à un ou plusieurs députés, c’est baratiner la Nation tout entière ! ».

L’agacement est semble-t-il à son comble à très haut niveau. 

« Elle n’a pas fini de nous faire Suez ?» ironisait ce parlementaire de la majorité qui ne supporte plus l'image que donne la télé publique – oui, oui, il y en a ! –  ajoutant sur la suite à venir sur laquelle il semble déjà avoir un petite idée « De toute façon, elle ne pourra s’en prendre qu’à elle- même ! »