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samedi 18 janvier 2025

Le tandem Gengoul/Ernotte aura fracassé l’Outre-mer tout entier, baladé les personnels de l’établissement de Malakoff (#) et trompé les Français.

Le tandem Gengoul/Ernotte aura fracassé l’Outre-mer tout entier, baladé les personnels de l’établissement de Malakoff (#) et trompé les Français et les personnels.

Chaque salarié de France Télévisions après la virée cannoise de « la dame du Majestic » (*) et ses trois accompagnateurs pour la modique somme de  112.163€ la facture qui fait l’objet d’une plaine au Pénal déposée par la CGC mais peut-être un peu moins de l’escapade réunionnaise en avril dernier qui là aussi avait couté bonbon et que le blog CGC Médias révélait dans son article « La virée réunionnaise d’Ernotte and co n’aura servi à rien sauf à claquer encore et toujours plus l’argent des Français ! » (¤) :

(¤)

"Un si couteux voyage qui vide un peu plus les poches du contribuable alors que Bruno Lemaire cherchait alors comment trouver des dizaines de milliards pour les trois prochaines années, c’est quasiment une provocation".

Bruno Lemaire ex-ministre des finances qui pendant 7 ans, a expliqué urbi et orbi que tout se passait bien, que la France pouvait s'honorer des ses finances et que le Pays était sur les rails du retour aux critères de Maastricht ...


Presque du Ernotte dans le texte qui du 1er janvier au 31 décembre, année après année, propagande après propagande, chante dans la même tonalité  le refrain récurrent du "heureusement que je suis là ! "

C'est probablement pour cela que l'État en juin 2023, était dans l'obligation de recapitaliser discrètement France Télévisons avec un gros chèque de près de 32M€  

Le blog CGC Média citait également une des publications de l'ADAP (20/04/24)   « Les Aubépines de France Télévisions » qui faisait  également mention de ce voyage, expliquant "qu’en plus du préfet qui n’a pas trouvé un créneau pour rencontrer « la dame du Majestic », la démarche à l’adresse de 2 syndicats de l’île (FO-CGT) dont les instances parisiennes ont accompagné cette dernière depuis son parachutage à l’été 2015, n’ont pas abouti. Un flop sur toute la ligne donc…"

Depuis, il y a eu l'aller-retour pour quelques heures seulement à Mayotte, où le binôme est juste allé se faire voir alors qu'approchait la nouvelle tempête sur l'île.

"Je suis là...là pour vous" avait-elle lancé sur place - se prenant peut-être pour la Présidente de l'Assemblée nationale, le Premier ministre, le ministre de l'Intérieur ou encore celui des Outre mer  -  avant de repartir dare-dare pour Paris, enfin Châteauroux pour une consternante promo d'ICI sur une radio locale.  

"N'y a-t-il pas sur place une équipe de direction pour faire un état des locaux et voir quel serait l'urgence pour la station ?" écrivait le blog, ajoutant "Les caisses sont archi vides mais "La dame du Majestic" (*) qui vient de se déclarer en déficit à hauteur de - 86 M€ faisant porter à l'État la  responsabilité d'une telle situation - Foutaises -  et a amené avec elle, la préposée à l'Outre mer Sylvie Gengoul.  (photo)

(#) L'enfumage se poursuit, à présent, avec les personnels de l'établissement ultramarin de Malakoff. 

Comme le blog CGC Média le confirmait très récemment, le studio qui est prévu pour remplacer celui de Malakoff dans le cadre du déménagement CAMPUS (l’appellation de ce pharaonique et très couteux projet immobilier dont le financier de FTV Christian Vion avait affirmé qu’il allai soi-disant générer des économies - économies démenties par La Lettre dans son article « Dans le rouge, France télévisions multiplie emprunts et mesures d'économies ») – est quasiment 2 fois moins grand avec une hauteur sous plafond digne de la maisonnette de Bilbon Sacquet de la Comté, personnage central du roman "Le Hobbit" de J.R.R. Tolkien.

Confirmation hier que le studio ne fait que 38 m2 et qu’une fois les spots installés,  il ne devrait rester que  5m2 environ de surface utile pour faire évoluer les présentateurs des émissions avec leurs invités les invités.

Teddy Riner ou autres basketteurs…en gros tout sportif dépassant 1,80m  ne pourront pas  intervenir dans la future émission des sports car ne pouvant entrer (au moins sans baisser la tête) et encore moins rester debout sous les projecteurs sans cogner voire même se cramer ! Ils ne pourront pas, non plus, être filmés debout sans voir les fameux projecteurs à l’image ! Bravo l’image…

Comment faire évoluer les 4 personnes prévues dans certaines émissions dans 5m2  ?!?…Les techniciens de Malakoff qui ont tout mesuré, sont furax ! 

Idem pour le studio Radio : il sera tout petit là où il y avait deux studios avant !

Pareil au Nodal, les techniciens ont découvert une salle de réunion qui ne servira à rien puisque les opérateurs ne peuvent quitter leur lieu de travail car devant être présents en permanence dans les régies durant leur travail. Les réunions se déroulent toujours dans les régies ! La majorité des personnels, se demande pourquoi le studio tv n’aurait pu migrer dans le studio de continuité ?! (photos à l’appui )








La morale de l’histoire est couper le souffle et ça ne s’invente pas :

Dire que la direction de Campus a déclaré devant les personnels : « Nous nous avons réalisé un studio à la hauteur des projets du pôle Outre-mer » !

Ça a tout de même de quoi énerver et démoraliser très fort les équipes mais aussi de montrer si besoin était, qu’en matière d’ambitions, France Télés et son pôle ultramarin sont un peu bas de plafond

Enfin, il n'est pas inutile de préciser qu’il n’y a pas photo entre le minuscule studio du pôle Outre-mer à  venir donc et celui dans lequel est enregistré l’émission « C pas si loin » - en surface si ! - c'est-à-dire "le grand plateau Fond Vert" du Siège ! 

Comme si cela ne suffisait pas à faire exploser le couvercle,  chacun pourra le constater dans la vidéo sur Facebook de la 1er, que l'émissionn’est pas réalisée par les équipes de Malakoff ! mais par une boite extérieure amie qui vient une fois encore leur prendre leur travail.

"C pas si loin" présenté par la journaliste Karine Baste, diffusé dans l'Hexagone sur France 5 (du lundi au vendredi à 16h55 et en Outre-mer. Magazine produit par Edenpress, avec la participation de France Télévisons  !

(*)






vendredi 17 janvier 2025

Ernotte emprunte à tout-va et creuse la dette à France Télévisions pour financer le Privé avec l'argent public mais Les Échos font sa promo

Ernotte emprunte à tout-va et creuse la dette à France Télévisions pour financer le Privé avec l'argent public mais Les Échos font sa promo (#).

Le blog CGC Médias y faisait référence, hier, dans son article « La nomination en mai d’une nouvelle présidence à France Télévisions et le départ d’Ernotte, "C'est le sens de l'histoire" pour paraphraser cette dernière », Les Échos ne parlaient que d’Ernotte – étant la seule citée –  la voyant probablement déjà la tête de la holding de l’Audiovisuel public que François Bayrou a relancé dans son discours de politique général. 

Heureusement que La Lettre est là. 

Le titre de pesse qui devrait être déclaré d’utilité publique, met en lumière les mensonges de France Télévisions sur l’état de déliquescence dans lequel n’a cessé de tomber le groupe depuis un certain parachutage à l’été 2015.

« Dans le rouge, France télévisions multiplie emprunts et mesures d'économies » (*)  titre  La Lettre, détaillant chiffres à l’appui qui ne sont jamais les mêmes selon l’auditoire où ils sont distillés par France Télés, il faut le redire les invraisemblables bobards de l’entreprise dans un système de copinage massif et d’argent public refilé au Privé (quelques boites se partageant le gâteau).

Il n’y a qu’à prendre connaissance des hallucinants propos d’Ernotte tenus très récemment en public et expliquant qu'il faut continuer de financer le Privé avec l'argent des Français, s’asseyant allègrement sur les décisions de l’État actionnaire :

« C’est un choc pour nous cette coupe budgétaire. Il faut vous dire qu’effectivement, on dépense en externe à France Télévisions des sommes très considérables mais comme je l’ai dit dans une autre enceinte, on achète pas des produits manufacturés en Chine !

On achète des projets avec des gens derrière. Avec des salariés, avec des intermittents, avec des techniciens avec des scénaristes, avec des auteurs enfin tout ce que vous voulez.

Nous n’allons pas nous faire subir à notre écosystème un choc qu’on se refuse à nous-mêmes.

On a une forme de responsabilité aussi pas uniquement sur les salariés de l’entreprise mais pas uniquement. Remettre en question les projets qui sont lancés et peut-être pas encore tournés parce qu’on a plus les moyens, ça non.

C’est une autre histoire parce que là, c’est une économie qu’on met par terre. Pas la nôtre mais la leur. » (sic)

(*) 

« Le groupe audiovisuel public compte sur trois prêts pour financer son activité en 2025. Si les deux premiers semblent assurés, France télévisions s'est donné six mois pour obtenir le troisième, sollicité auprès de l'Agence France Trésor. 

Présentant, un budget en déficit de 86 millions d'euros, France télévisions cherche des financements, quitte à multiplier les emprunts. Mais la manière dont Delphine Ernotte va les contracter suscite la curiosité.

Selon nos informations, deux premiers prêts, d'un montant de 40 millions d'euros, ont ainsi déjà été signés. 

- Le premier finance les studios de Vendargues, près de Montpellier (Hérault), qui serviront de deuxième site de tournage à France TV Studio, la filiale de France TV.

Le chantier, d'un montant de 33 millions d'euros, bénéficie aussi d'une subvention dans le cadre de l'appel à projet "La Grande Fabrique de l'image" lancé par France 2030, le plan d'investissement censé soutenir l'innovation et coordonné par Bruno Bonnell. Cette somme, qui finance 20 % du projet, s'élève à 6,6 millions d'euros et n'a pas encore été versée dans sa totalité. 

- Un second prêt doit venir financer le futur siège d'Ici, l'ancien France 3 Côte d'Azur, qui sera implanté cette année dans les studios de la Victorine, à Nice (Alpes-Maritimes). France télévisions garde secret le coût de cette opération.

D'après nos informations, le groupe bénéficiera d'une subvention de la ville de Nice et possiblement, là encore, de France 2030.(¤) Cet investissement peut toutefois surprendre : alors que Delphine Ernotte-Cunci et Sibyle Veil, la patronne de Radio France, ont communiqué cette semaine sur leur déplacement ensemble pour le lancement d'Ici (LL du 21/10/24), la chaîne commune à France 3 et France Bleu, le nouveau bâtiment n'intégrera que la télévision et pas la radio

(¤) Autrement dit, des subventions déguisées au budget de France Télés  interdites selon Bruxelles.

- Enfin, pour renflouer les caisses, Christian Vion, le directeur financier de France télévisions, compte sur un troisième emprunt de 50 millions d'euros, contracté auprès de l'Agence France Trésor.

Dans un premier temps, il a dit vouloir adosser cet emprunt à la trésorerie de l'entreprise. Mais entre-temps, les choses ont changé. Le 19 décembre, lors de la réunion mensuelle de la direction avec ses 200 top managers, le directeur financier a décrit une situation plus alarmante, avec une trésorerie négative de 23 millions d'euros fin 2025. Le groupe audiovisuel public compte sur une réponse de France Trésor avant le mois de juin. 

Reste à savoir quelles garanties il pourra offrir à son créancier. Car, pour assombrir encore le tableau, les rentrées publicitaires ne sont pas au rendez-vous. "Le marché est catastrophique fin 2024", a expliqué Christian Vion à ses cadres en décembre, obligeant la régie à augmenter ses tarifs et à charger un peu plus ses programmes diffusés sur le numérique… »

C’est entre autres toutes ces versions et tous ces mensonges qui ont justifié que la CGC de l’Audiovisuel  mandate le cabinet d’avocat pour déposer plainte au Pénal, pour, à tout le moins, budget insincère afin de sanctionner celle et ceux qui auront trempé dans ces incroyables mais surtout illicites boniments.   

(à suivre très très vite donc)

(#)




jeudi 16 janvier 2025

La nomination d’une nouvelle présidence à France Télévisions en mai prochain et le départ d’Ernotte « C'est le sens de l'histoire » pour paraphraser cette dernière.

La nomination d’une nouvelle présidence à France Télévisions en mai prochain et le départ d’Ernotte « C'est le sens de l'histoire » pour paraphraser cette dernière.

Dans l’article que publie aujourd’hui Les Échos signé Fabio Benedetti Valentini, il est à nouveau question de la réforme de l’Audiovisuel public que le Premier ministre a dit vouloir mener « à son terme » dans son discours de politique générale.

Étant entendu qu’il n’y a rien de plus urgent en France que de dépenser les milliards qu’on n’a pas (une cinquantaine selon plusieurs sources dont trente issus des économies faites sur les dépenses de l’État)  pour recréer l’ORTF, il faudrait probablement dire merci aussi à François Bayrou qui fait tout pour éviter la censure jusqu’à annoncer sa relance parce que quelques sénateurs de Droite et du Centre ont relayé les propos de « la dame du Majestic » (*) sur la soi-disant vitale création d’une usine à gaz style ORTF, fut-elle rebaptisée par certains clowns de  « BBC à la française » !

La quotidien s’interroge toutefois « Le gouvernement pourra-t-il enfin, cette fois-ci,  aller au bout ? A ce stade, les arbitrages ne seraient pas encore définitivement calés au sein du gouvernement et il n'y a pas encore de calendrier pour un vote à l'Assemblée nationale. Un point épineux pourrait être la présence ou pas de France Médias Monde (France 24, RFI, Monte Carlo Doualiya). En mai, la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale s'y était opposée. » 

Quant à l’argumentaire totalement fallacieux, répété à l’envi par l’ex-Orange de parlementaire en parlementaire qui voudrait leur faire gober que « Face au flot de désinformation sur les réseaux sociaux comme X, rassembler les forces de l'audiovisuel public pour contrer la puissance des plateformes internationales serait une nécessité », il est d’un pathétisme à toute épreuve. Quel rapport entre le réseau de Musk et la création d'un holding ?

Il y a eu Salto qui allait, selon Ernotte, tout révolutionner jusqu’à concurrencer Netflix et autres GAFAM …En 2 ans et demi, la tocade ernottienne aura coûté aux Français près de 100M€ partis en fumée qui ont contraint l’État, en juin  2023, à recapitaliser France Télévisions à hauteur quasiment de 32M€. (ci-contre)


Mais ça Ernotte ne doit plus trop s’en souvenir !

La surabondance d’affirmations hors sujet, telles que « la multiplication des attaques et autres  ingérences dans la vie politique des démocraties européennes de la part d'un Elon Musk, propriétaire de X, qui ne ferait qu'ajouter au degré d'urgence » est même d’un ridicule sans nom.

« C'est le sens de l'histoire », a redit en public lors d'un événement organisé lundi soir, celle qui dans quelques semaines aura libéré le groupe qui n’aura pas fini de découvrir les tonnes de squelettes planqués dans les placards, à commencer par l’annonce d’un déficit déclaré dont il va s’avérer très vite qu’il n’est pas le fait de l’actionnaire étatique mais celle bien d’une catastrophe industrielle ayant  entraîné le groupe vers les bas-fonds, en une décennie seulement.

Le nombre de mensonges, bobards, salades fadaises, enfumages et autres contrevérités doublés d’une indécente propagande de tous les instants aura certes fait illusion un moment mais les vérités lorsqu’elles vont éclater au grand jour, faute de holding fusionné pour tenter de diluer les responsabilité et cacher un max de poussière sous le tapis , vont faire très mal.

Les Français qui ont découvert sidérés l’endettement de leur Pays et l’état dans lequel il se retrouve aujourd’hui, quasiment dernier de l’UE après qu’on lui a dit pendant pers de 7 ans que tout allait bien, ne vont pas se contenter d’un tel tour de passe-passe  que seul un audit de même nature que la mission que le Premier ministre confie à la Cour des comptes pourra confirmer et que la Justice, en conséquence, pourra et devra sanctionner pénalement à la hauteur des faits.

(*)


Nouvelle condamnation de la Cour d’appel contre France Télés pour « Harcèlement moral et rupture de la relation contractuelle dans des conditions brutales et vexatoires ».

Nouvelle condamnation de la Cour d’appel contre France Télés pour « Harcèlement moral et rupture de la relation contractuelle dans des conditions brutales et vexatoires ».

Comment l’État actionnaire peut-il encore tolérer toutes ces condamnations qui depuis l’été 2015 constatent le flot de manquements aux lois et autres dispositions du Code du travail dus aux agissement répétés du cercle ernottien, qui l’accuse à tire-larigot, en interne, d’être responsable des tous les maux ?

Encore récemment, en public, c’était à cause de lui qu’Ernotte annonçait devoir déclarer un déficit en plusieurs dizaines de millions d’euros suite aux  baisses des dotations publiques en 2025 : «  Nous ce qu’on à défendre, ce n’est pas : faisons le dos rond pas  mais c’est montrons nos forces car par ailleurs l’entreprise va bien. Il n’est pas question de réduire l’offre et de dégrader nos missions. Il faut  appuyer sur le champignon dans tous les domaines et donc en conscience, accepter d’avoir un budget en déséquilibre » (sic) 

Dans quelques semaines, cette décennie de cauchemar sera derrière nous mais l’entreprise que l’État a pourtant recapitalisé a presque 32M€ en juin 2023, va devoir faire se poser les bonnes questions et surtout arrêter ce système de l’entre soi et du copinage qui aura coûté des milliards en dix ans au détriment de l’entreprise mais surtout des salariés comme le montre ce jugement.  

La Cour d’Appel de Paris a donc condamné, une fois encore, France Télévisions suite à la procédure que Maitre Karima SAID a donc gagnée et que la CGC de l'Audiovisuel soutenait pleinement.

Extrait

PAR CES MOTIFS 

La Cour, après en avoir délibéré, statuant publiquement, par arrêt contradictoire prononcé par mise à disposition au greffe, 

Infirme le jugement sauf en ses dispositions relatives à la requalification des contrats de travail à durée déterminée d’usage en contrat de travail à durée indéterminée à compter du 20 août 2007, au supplément familial, à l’astreinte pour garantir le paiement des salaires, à l’article 700 du code de procédure civile et aux dépens, 

Statuant à nouveau sur les chefs infirmés, 

- Dit que la rupture de la relation contractuelle s’analyse en un licenciement nul, 

- Ordonne la réintégration de la salariée au sein de la société France Télévisions dans le cadre d’un contrat de travail à durée indéterminée à temps partiel en qualité de journaliste, 

- Dit que la réintégration devra être organisée par la société France Télévisions dans un délai de 60 jours à compter de la signification du présent arrêt, 

- Dit qu’à défaut de réintégration dans les conditions prévues et à compter du 61ème jour, la société France Télévisions devra payer à la salariée une astreinte provisoire de 500 euros par jour de retard dans la limite de 60 jours, la cour ne se réservant pas la compétence pour liquider l’astreinte, 

- Condamne la société France Télévisions à lui la somme mensuelle de XXXX,xx euros (prime d’ancienneté et prime de 13ème mois incluses), en sus du supplément familial, à compter de mi 2019 et jusqu’à sa réintégration effective, 

- Ordonne à la société France Télévisions de remettre à la salariée un bulletin de paie par mois depuis la mi 2019 et jusqu’à la date de sa réintégration effective.

- Condamne la société France Télévision à payer à la salariée les sommes de :

- XXXX euros à titre de dommages-intérêts pour harcèlement moral, 

- XXXX euros à titre de dommages-intérêts pour rupture de la relation contractuelle dans des conditions brutales et vexatoires

- XXXX euros à titre d’indemnité de requalification, 

Y ajoutant, 

Condamne la société France Télévision à payer à la salariée, la somme de XXXX euros au titre de l’article 700 du code de procédure civile, 

Condamne la société France Télévision aux dépens d’appel. 

 

mercredi 15 janvier 2025

Bousculade garantie la 7ème édition de « Médias en Seine » où l’ex-Orange aux abois et totalement hors sujet, a rejoué l’air du cautionnement féministe.

Bousculade garantie la 7ème édition de « Médias en Seine » où l’ex-Orange aux abois et totalement hors sujet, a rejoué l’air du cautionnement féministe.

Ouvert au public comme aux professionnels, ils se sont bousculéset le mot n’est pas galvaudé – pour participer au raout qui s’est déroulé ce lundi14 janvier dans l’enceinte de Radio France. En effet, la jauge du studio 104 (816 places pour 6.000 inscrits, en tout ) où ont eu lieu la plupart des interventions, il a fallu panacher avec le foyer C, complet lui aussi et accessible au prix d’une queue de plusieurs dizaines de mètres.

Certes des écrans étaient disponibles dans l’agora de la Maison de la radio où Sibyle Veil, présidente de Radio France et Pierre Louette, président du groupe Les Echos-Le Parisien, co-organisateurs ont accueilli la foule qui pour une bonne partie a dû suivre  debout, l’évènement.

S’il a été question pêlemêle de tout un tas de sujets, entre autres l’IA et sa dimension utilitaire, le clivage de l’opinion mais aussi et surtout  la désinformation face aux fake news de plus en plus nombreuses, « la tranche 11:30 - 12:15 intitulée « Programmation, distribution : quelles nouvelles voies pour la TV ? » aura été  pour les quelques privilégiés ayant réussi à trouver une place, l’occasion d’entendre Ernotte aux abois avant de quitter prochainement France, Télévisions totalement hors sujet, entonner sa chanson habituelle sur le féminisme. 

Un jour sans fin, en somme

«Quand j’entends Mark Zuckerberg dire qu’il faut plus de virilisme j’ai l’impression d’être dans une dystopie (*)», a déclaré l’ex-Orange branché sur la même longueur d’onde que Laurence Haïm qu’elle vient visiblement de recruter sur franceinfo TV, alors que le sujet n’était pas celui-là !

Les 3 autres participants :

- Guénaëlle Troly qui se consacrait à des missions de conseil sur des projets stratégiques et de création de chaînes, avant de rejoindre Ouest France  récemment pour être nommé TV Directrice générale de OFTV, le projet de chaîne de retenu par l'Arcom pour la réattribution de fréquences TNT en 2025 avec le lancement d'OFTV sur la TNT à l’automne 2025.

- Christopher Baldelli, ex patron de Public Sénat de 2021 à 2024, puis à peine reconduit quittant la chaine pour prendre la présidence de RéelsTV, l’autre projet  de chaîne de Daniel Kretinsky retenu par l'Arcom pour la TNT en 2025.

- David Larramendy Président du Directoire Groupe M6, nommé Directeur Général de M6 Publicité en janvier 2015, devenu membre du Directoire en février 2015 et donc Président du Directoire en avril 2024.

eux, n’ont pas parlé virilisme mais « nouvelles voies pour la TV : Programmation, distribution »... ce pour quoi ils avaient été conviés.

(*) Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'il soit impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contrainte de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer leur libre arbitre.

A France Télés, certain(e)s se lâchent, au regard du processus du changement de présidence à intervenir vers mai 2025 et François Bayrou en prend pour son grade.


A France Télés, certain(e)s se lâchent, au regard du processus du changement de présidence à intervenir vers mai 2025 et François Bayrou en prend pour son grade.

Dans les étages supérieurs du siège de France Télévisions rebaptisé par Ernotte « Maison Jean-Pierre Elkabbach », depuis la déclaration de guerre que cette dernière a fait valoir en Conseil d’Administration avec le déficit déclaré qu’a acté l’instance,  l’atmosphère est plus qu’électrique.

Les quolibets pleuvent et les menaces à peine voilées ou autres petits phrases fusent.

« Que pèse Alexis Kohler » peste ce pro ernottien de la première heure, ajoutant  « Ce n’est pas à lui de dire, si Patino que Delphine a fait partir dès son arrivée, va prendre la tête de France Télés. Qu’il réponde à la commission d'enquête sur le dérapage budgétaire devant laquelle il est convoqué, ce sera déjà pas mal » !

Cet autre fait référence aux propos tenus lors du dernier webinaire devant les 200 top managers raillant l’État « Quand on aura un gouvernement  qui dure un peu – enfin bon, voilà donc peut-être pas en 2025 mais dès qu’on pourra – il sera temps de dire quel est le plan de l’entreprise sur les 3/5 ans; c’est ça qui nous manque…Ne faisons le dos rond mais redressons la tête et montrons nos forces !  » (sic)

Le même qui enfonce le clou « Son discours d’hier montre bien qu’il a bien compris comme il a entendu le message de nos amis sénateurs (centristes et LR) puisqu’il obtempère avec l’annonce que la réforme de l’Audiovisuel sera mené à son terme (*) »

(*)

Pauvre France…lorsque les uns et les autres auront compris comment ils se sont fait rouler dans la farine, il sera trop tard.

mardi 14 janvier 2025

Donner les fréquences du groupe Canal à France Télés: « Une évolution historique et une décision majeure » selon Ernotte.

Donner les fréquences du groupe Canal à France Télés:  « Une évolution historique et une décision majeure » selon Ernotte.

Le blog CGC Média dans son post du 14/01 au matin « La dernière fleur de Roch-Olivier Maistre à Ernotte…Sur un malentendu ça peut marcher ! » avait clairement évoqué la cadeau de ROM à l’ex-Orange avant son départ.

Le mail qu’elle adressait le même jour que l’annonce, prouve que nous avions raison de souligner la constante connexion entre le sortant et « la dame du Majestic » (*) qui le suivra très bientôt.

Dans son message aux salariés que plus personne ne lit, il faut bien le dire, elle qualifie l’attribution du canal 4 de la TNT laissé par Canal + à l’ex14, chaine partagée entre Okoo en journée et Culturebox en soirée d’« évolution historique » comme celui du canal 16 ex CNews à franceinfo.

Quoi de plus consternant ? Elle est quasiment prête à pâmer en claironnant que cette « Renumérotation ROManesque représente(rait) une opportunité unique de développer notre puissance et notre singularité ». 

Attention bouclez bien vos ceintures, l’ex-Orange va décoller :

« Le positionnement de France 4 sur le canal 4 vient conforter sa mission unique dans l’univers de la TNT. France 4 chaîne sans publicité qui assure une exposition inégalée du spectacle vivant et de l’animation française, secteur d’excellence qui s’exporte partout dans le monde et dont France Télévisions est le premier financeur. »

Waouh…Pourquoi vouloir faire une BBC à la française puisque le monde entier s’arrache les programmes de ce secteur partagé Okoo/Culurebox !

Puis de poursuivre, « Dans un contexte très préoccupant de remise en question de l’accès à une information vérifiée sur les réseaux sociaux, le regroupement des chaînes d’information en continu en un bloc homogène valorisera le pluralisme et l’exigence de l’offre de la TNT. Il permettra à chaque téléspectateur de faire son choix parmi l’ensemble des chaînes disponibles. Au sein de ce bloc, repositionnée sur le canal 16, franceinfo poursuivra son engagement en faveur d’un traitement approfondi, vérifié et équilibré de l’actualité grâce à la mobilisation de l’ensemble de l’audiovisuel public. Je suis convaincue que notre chaîne d’information fera ainsi encore mieux entendre sa différence et poursuivra sa croissance. »

Autrement dit, il fallait que la chaîne publique d’infos en continue soit  sur le canal 27 pour que « chaque téléspectateur puisse faire son choix parmi l’ensemble des chaînes disponiblesAvant il ne le pouvait donc pas ?!

Allo la terre, répondez…

Essayant de sortir vainement du trou noir massif vers lequel elle a précipité France Télévisions, elle encense pathétiquement la ROM enterprise en déclarant « La décision de l’Arcom assure un renouvellement historique du paysage de la TNT tout en préservant les équilibres économiques du secteur »..

Le blog CGC Média va très vite revenir sur cette invraisemblable notion visant à ne pas déséquilibrer l’économie du secteur privé dont le groupe public serait dépendant ! 

Il l’est certes avec le triumvirat Médiawan Banijay et Brut, les 3 sociétés de production en situation de quasi-monopole à France Télévisions mais de là à lui passer les plats, il y a des limites.

(*)